En affaires comme dans la cuisine

Étant amateur de bonnes bouffes et d’affaires, je ne peux m’empĂȘcher de faire un lien entre les occasions d’affaires et nouveau livre de François Chartier : Papilles et molĂ©cules.

De kossé?

Oui, oui, il y a un lien Ă©vident : S’il y a une harmonie qui permet aux aliments d’ĂȘtre savoureux lorsqu’ils sont mĂ©langĂ©s ensembles (ou l’inverse dans un mauvais mĂ©lange), c’est le mĂȘme principe en affaires.

Dans les deux cas, le dĂ©fi est de crĂ©er quelque chose de nouveau. Avec la mĂ©thode de François Chartier, je comprends que n’importe quel cuisiner en herbe comme moi pourrait inventer des recettes. Et pas seulement des recettes, mais des recettes mangeables!

En affaires?

Dans le business, c’est la mĂȘme chose. Il faut savoir faire les bons mĂ©langes pour crĂ©er de la valeur. Le mix marketing est un bon exemple. Si on dose bien les 4 P (prix, place, promotion et produit), on a une opportunitĂ© d’affaires.

Créer du business comme créer une recette

C’est peut-ĂȘtre un trop plein d’imagination dĂ©bordante, mais Ă  l’instar de l’approche scientifique de François Chartier pour crĂ©er des harmonies entre les aliments, je pense qu’il est possible de crĂ©er des occasions d’affaires par une approche structurĂ©e et mĂ©thodique. Un peu de marketing par ici, un peu de besoins lĂ , un soupçon de modĂšle d’affaires et hop, on est en business.

Bref, il me semble que je passerais bien mes journĂ©es Ă  crĂ©er des entreprises autant que de crĂ©er des recettes. Et puis si les livres de recettes se vendent trĂšs bien, pourquoi pas des livres d’opportunitĂ©s d’affaires?

Réflexions en vrac 2.0

MĂȘme si je suis passablement occupĂ© ces temps-ci, ce n’est pas une raison pour abandonner le blogue. Quitte Ă  approfondir un sujet, allons-y de 3 brĂšves rĂ©flexions.

Ma fĂȘte

C’était ma fĂȘte hier. Comme bien des gens le jour de leur fĂȘte, mon mur Facebook a Ă©tĂ© plutĂŽt agitĂ© avec tout plein de vƓux d’anniversaire. Est-ce que la journĂ©e d’anniversaire est une bonne occasion de faire un mĂ©nage Facebook? Dans un contexte oĂč c’est un rĂ©seau « d’amis », devront-on flusher ceux qui ne souhaite pas bonne fĂȘte? Ou encore ceux Ă  qui on n’a pas envie de souhaiter bonne fĂȘte le jour de leur anniversaire?

Tweeps

Sans mettre Twitter au recyclage, je le dĂ©laisse depuis un moment. Je trouve ça difficile de garder une orientation professionnelle et utile. Je veux bien croire qu’il faut parler autre chose que du boulot pour bĂątir des relations, mais quand on est rendu Ă  se lever le matin et dire des « bonjour tweeps » ou « ‘morning tweetville », j’y perds de l’intĂ©rĂȘt. Pourquoi ne pas aller au centre d’achat crier quelques « bonjour » tant qu’Ă  y ĂȘtre?  Du virtuel qui devient trop personnel, pas sĂ»r… Ça me rappelle de plus en plus les salles de chat IRC oĂč je perdais beaucoup de temps en 1997.

NO expert

Je suis ce que certains appellent un expert dans mon domaine. Perso, ça me gosse d’ĂȘtre un expert. C’est difficile, pas nĂ©cessairement payant et trop souvent, c’est ardu de distinguer l’expert de l’imposteur. Et sur le Web, les imposteurs abondent. Je prĂ©fĂšrerais ĂȘtre le gars qui sait pourquoi plutĂŽt que celui qui sait comment. Avez-vous dĂ©jĂ  remarquĂ© que les plus futĂ©s en affaires ne sont pas ceux qui savent comment, mais ceux qui savent pourquoi et qui connaissent le gars qui sait comment?

Jouer Ă  Pac-man sur Google

Google nous a habituĂ© depuis longtemps Ă  ses logos commĂ©moratifs, les fameux Doodles. Aujourd’hui, c’est la premiĂšre fois que j’en vois un interactif Ă  ce point! On peut jouer Ă  Pacman. Il suffit de cliquer « insert coin » (vous aurez compris l’analogie avec les arcades). Et il y a une bonne Ă©quipe de design derriĂšre ces logos. Qui a les moyens de se payer 6 personnes pour dessiner des logos chaque jour?

J’adore cette attitude. Être une des plus grosses shop Web au monde et quand mĂȘme se permettre des trucs rigolos du genre.

Merci BP pour la découverte!

Quand c’est trop clichĂ©

Avez-vous la publicitĂ© TV de Rogers montrant une femme en robe qui se pense un peu trop urbaine? Je n’ai pas trouvĂ© la publicitĂ© pour la montrer. Trop nulle sans doute. Personne ne voit d’intĂ©rĂȘt Ă  la mettre sur YouTube. Dans le genre clichĂ©, on ne peut pas faire pire.

Tant qu’à ĂȘtre branchĂ©, aussi bien l’ĂȘtre jusqu’au bout des ongles

La pub raconte la journĂ©e typique d’une femme qui passe ses journĂ©es dans un taxi avec son laptop. Une genre de Sophie Paquin comme on en connaĂźt tous 2-3. On l’entend faire la narration : « Quand je vais voir mes amis sur Facebook », « un peu de blogue par ci par lĂ  », « entre deux tweets » et « quand je fais du magasinage en ligne ». Drette comme ça. Cru de mĂȘme. Comme si c’était le normal de ce qui a de plus ordinaire.

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Comment trouver son idée de startup

Appelez moi un hyperactif des startups et ça ne serait pas totalement faux. En effet, je suis continuellement en train de penser Ă  mon prochain coup fumant. Trouver la prochaine idĂ©e qui va me rapporter un max de pognon. Le problĂšme, c’est que c’est plutĂŽt difficile. Pour 100 idĂ©es, peut-ĂȘtre pas une seule verra le jour.

OĂč trouver les idĂ©es de startup?

Les idĂ©es pour dĂ©marrer un projet d’affaires sont partout. Je suis souvent impressionnĂ© par ces gens qui trouvent des moyens de faire du fric Ă  partir de rien (Lire ce billet avec une vidĂ©o trĂšs inspirante). Pouvoir saisir les opportunitĂ©s demande une trĂšs bonne ouverture d’esprit. Ceux qui voyagent beaucoup ont souvent cette facilitĂ©.

Les idées organiques

La principale source d’idĂ©es provient de nos propres besoins. On n’est jamais aussi bien servi que par soi-mĂȘme. Les exemples sont nombreux. Bill Gates a créé le Basic pour lui faciliter la tĂąche de programmation. Mark Zuckerberg a créé Facebook pour amĂ©liorer le rĂ©pertoire d’étudiants de son universitĂ©. L’aspirateur, les essuis-glace intermittent et Google ont tous Ă©tĂ© créé pour rĂ©pondre au besoin de leur inventeur. Posez-vous la question : Qu’est-ce que vous faites qui pourrait ĂȘtre optimisĂ© avec les moyens d’aujourd’hui?

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J’aime le piton « like »

Je suis surpris du « nouveau » mode « like » de Facebook. Ce n’est rien de nouveau, c’est exactement la mĂȘme chose que les fans. La petite diffĂ©rence? Avant, nous devions cliquer sur « become a fan » et maintenant, on clique sur le piton « like ».

Deux approches, deux résultats

Ce n’est nullement scientifique, seulement une impression, mais si les actions « devenir un fan » Ă©taient plutĂŽt limitĂ©es auparavant, je remarque des centaines de « j’aime » Ă  tous les jours depuis le changement. Pourtant, c’est la mĂȘme chose dans le sens que le rĂ©sultat est le mĂȘme, non?

Tout est dans la façon de le dire?

Est-ce que le mot « fan » Ă©tait trop, disons exagĂ©rĂ©? Je ne suis pas fan de telle ou telle groupe, compagnie ou produit. Mais ça n’empĂȘche pas que je puisse les « aimer ». Ça diminue d’un cran une certaine rĂ©serve. Moi-mĂȘme je l’utilise beaucoup. Je vois quelque chose qui me plait? Je clique « j’aime » alors que je ne serais probablement pas devenu « fan ».

Bref, j’aime bien cette nouvelle approche et je pense que ça deviendra trĂšs populaire. Je viens de l’intĂ©grer Ă  mon blogue pour voir. Si c’est concluant, peut-ĂȘtre bien que Mark Zuckerberg gagnera son pari et chauffera bientĂŽt les fesses de Google sur son propre terrain. Tout ça avec un simplissime p’tit piton « Like »  faut le faire!

Riche en données, pauvre en information

Toutes les entreprises sĂ©rieuses dans leurs affaires Web ont installĂ© un outil de mesure d’audience Web. Au minimum, on veut savoir le nombre de visiteurs qui passent nous voir, non? Mais pour le reste, que faites-vous avec les centaines de rapports, de croisements et de segmentations que l’on peut faire avec toutes ces donnĂ©es? Sans parler des donnĂ©es personnalisĂ©es qu’on peut ajouter dans le lot.

Riche en données

Vous ĂȘtes vous arrĂȘtĂ© pour faire l’inventaire de tout ce qu’on trouve dans un outil de mesure d’audience? C’est phĂ©nomĂ©nal. Multiplions ça par les croisements et segmentations que l’on peut faire et ça donne des rapports Ă  l’infini. En veux-tu des donnĂ©es? En v’lĂ .

Mais alors pourquoi une entreprise qui a toutes les données voulues et imaginables ne fait rien avec?

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Web analytique : Il y a le quoi, mais aussi le combien et le pourquoi

Les entreprises manquent beaucoup d’intĂ©rĂȘt pour le Web analytique. Pourtant, ce n’est pas parce qu’ils manquent de donnĂ©es. Avec tous les outils et les sources d’informations, il faut avoir les yeux fermĂ©s pour ne pas voir les possibilitĂ©s.

Le problĂšme du quoi

Le « quoi » dans le Web analytique, c’est une panoplie de faits. Il y a eu 100 visites. Il y a eu 500 pages vues. Les pages les plus vues sont A, B et C. Etc. Ça dit quelque chose, mais ça ne raconte rien d’intĂ©ressant. Comme dirait mon pĂšre « J’entends ce que tu dis, mais je ne comprends pas ».

Des rapports et encore des rapports

Qu’on prenne n’importe quel outil de mesure d’audience Web, par exemple Google Analytics, on a des dizaines de rapports. Ces rapports sont tous des « quoi ». En soi ça ne dit rien de concret. Le gestionnaire n’y voit aucun lien avec ses prĂ©occupations.

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Quel est votre potentiel de croissance?

Vous ĂȘtes vous dĂ©jĂ  demandĂ© comment vous allez faire votre premier million? Comment les entrepreneurs Ă  succĂšs s’y prennent pour bĂątir un max de valeur en un rien de temps sans se tuer au boulot? Chacun a sa façon de voir la croissance de ses revenus et le lien est Ă©troit entre cette vision et la croissance.

Le salarié

Pour un salariĂ© typique, sa valeur provient de ses talents et connaissances. Son potentiel de croissance peut difficilement passer par une augmentation du nombre d’heures travaillĂ©es Ă©tant donnĂ© la limite de 168 heures par semaine. Il est aussi bien d’augmenter son taux horaire pour aspirer Ă  mieux. La formation et les responsabilitĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement les meilleurs vecteurs de croissance. Mais ça reste trĂšs linĂ©aire comme croissance.

Les p’tites boütes et les travailleurs autonomes

Sauf exception, les p’tites boĂźtes et les travailleurs autonomes qui font des salaires de fou sont rares. Ils peuvent bien gagner leur vie dans un crĂ©neau oĂč ils excellent, mais comme l’employĂ©, ils sont limitĂ©s par le nombre d’heures qu’ils peuvent facturer. Pour faire plus, il faut facturer plus d’heures, donc plus de personnel, plus de gestion et plus de problĂšmes.

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Tester la pertinence d’un indicateur de performance clĂ©

A force d’écouter les gens me parlent de Web analytique, le constat est toujours le mĂȘme : Ils n’ont peu ou pas d’idĂ©e de comment en tirer profit. Pour le savoir, c’est facile. Il ne suffit que d’engager une courte conversation :

  • Pis, comment va ton site Web?
  • Bien, on a eu 564 visites hier
  • Ouin pis?
  • Ben, c’est 10% de plus qu’avant-hier
  • Ouin pis?
  • ehhh


Tous les KPI ne sont pas nés égaux

Un indicateur de performance clĂ© (Key performance indicator ou KPI pour les intimes) doit quantifier le rendement d’un objectif d’affaires. En termes moins pĂ©teux, ça montre si ça marche ou pas. Pour ça, il faut avoir des indicateurs de performance pertinents. Et tous ne se valent pas. Comment le savoir?

Le test du « ouin pis? »

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