Les indignĂ©s s’indignent. Ensuite?

J’ai de la sympathie pour le mouvement Occupy Wall Street. Il y a vraiment de l’abus dans le systĂšme financier. Des produits douteux n’auraient jamais dĂ» voir le jour, des dirigeants se sauvent de leur compagnie en faillite avec les poches pleines et pire, le gouvernement les aide au nom du supposĂ© « Too big to fail ».

En bout de ligne, tout le monde paie pour les niaiseries d’une minoritĂ©. D’ailleurs les plans  de sauvetage (les bailout), c’est trĂšs socialiste comme approche. C’est curieux de s’en prendre au capitalisme dans cette optique alors que l’idĂ©al aurait Ă©tĂ© de laisser ces organisations faire faillite. Mais bon, c’est un autre sujet.

Ce mouvement a pris une ampleur planĂ©taire et est mĂȘme ici chez moi Ă  QuĂ©bec. Malheureusement, le sujet initial a dĂ©viĂ© pour devenir un ramassis de n’importe-quoi-gauchisse-socialisse. A mort les riches, les corporations, le capitalisme et tout le tralala.

On est pas sorti du bois avec des idées comme ça.

Justement, parlons-en des idĂ©es. Ces indignĂ©s, Ă  part s’indigner, ils font quoi?

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BiĂšre, Movember et fromage

Pour ceux qui ont une moustache aussi touffue qu’une forĂȘt dans la toundra, voilĂ  un jeu peut-ĂȘtre plus amusant que de se laisser pousser un pinch peu velu: Des duels de moustaches via Facebook.

Le tout est une prĂ©sentation de Rickard’s. Perso, je ne suis pas fan de moustache, mais de bonne bouffe oui. Et gadon, voilĂ  que je dĂ©couvre dans le canal Youtube de Rickard’s mon idole culinaire, celui qui inspire les recettes du bistro chez Steph, Jean-François Plante. Il nous prĂ©pare une fondue au fromage chĂšvre et biĂšre. Ça me donne des idĂ©es pour le souper!

Par ailleurs, sans ĂȘtre un gĂ©nie, on devine qu’il y a du budget derriĂšre ces campagnes (porte-parole, production vidĂ©o, RP, dĂ©veloppement Web, etc). Et quel beau hasard, j’ai justement un outil Ă  leur proposer pour aider les gestionnaires Ă  suivre les rĂ©sultats!

Tirer de l’argent par les fenĂȘtres de sa startup

DerniĂšrement, j’ai refusĂ© des offres intĂ©ressantes de m’impliquer dans divers projets. Entre autre des voyages tous frais payĂ©s en France et sur le bord de la plage en Floride.

Je refuse gĂ©nĂ©ralement avec ce goĂ»t amer du coĂ»t d’opportunitĂ©. Vous savez le goĂ»t qui fait qu’on va se coucher quelque temps avec l’idĂ©e derriĂšre l’oreille Ă  savoir si on a pris la bonne dĂ©cision?

Quand mĂȘme, faut ĂȘtre dĂ©bile pour refuser des voyages payĂ©s, non?

Oui, Ă©videmment. Mais il faut surtout ĂȘtre concentrĂ© sur autre chose. En particulier mon nouveau projet. Je le rĂ©pĂšte Ă  plusieurs personnes : Tout ce qui n’aide pas la compagnie Ă  dĂ©coller est une distraction.

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Une bonne chose le financement au démarrage?

Il y a plusieurs startups aux États-Unis et quelques une ici dĂ©marrer avec des centaines de milliers de dollars. Je me suis mĂȘme fait offrir cette opportunitĂ© rĂ©cemment et j’ai eu Ă  jongler avec l’idĂ©e de troquer le bootstrapping pour un compte de banque bien garni.

Je rĂ©siste encore. Pourquoi? Parce que pour une entreprise Web qui ne demande pas d’investissement considĂ©rable au dĂ©part, du financement est comme se payer une trop grosse maison pour ses moyens.

En effet, on peut partir une boßte Web avec un pote, deux ordis usagés, sa chambre à coucher, une connexion Internet et BEAUCOUP de volonté, de jus de cerveau et de jus de bras. Le financement peut se faire avec un job ou des mandats de service ponctuels.

C’est ce qu’on appelle la dĂ©brouillardise. Soyons clairs : Si c’était facile, tout le monde le ferait.

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Converti ou crĂšve

Non, non, je ne suis pas rendu un fanatique religieux qui veut imposer ma vision. Mais dans le merveilleux monde des entreprises SaaS (Software as a Service), le taux de conversion est un incontournable. Sans conversion, point de salut comme disait Chose Binne.

Conversion, de kossé?

Bien, c’est assez simple. Dans le monde du SaaS, tout est une question de chiffres. 100 personnes viennent sur le site. Dix essaient le produit. Une achùte. Ça fait un taux de conversion de 1%.

Jouez un peu avec les rÚgles de trois et hop vous avez grosso-modo vos prévisions financiÚres.

La beautĂ© du SaaS est que c’est totalement pure play. Tout est numĂ©rique et le marchĂ© est mondial. L’envers de la mĂ©daille est qu’il n’y a pas, ou moins, de contact humain. Pas de « vente » directe comme telle.

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Startup et champ de mines

Si on vous demandait de traverser un champ de mines sachant que vous avez une chance sur trois de mettre le pied au mauvais endroit, vous seriez un peu nerveux et avanceriez prudemment n’est-ce pas?

C’est pourtant comme ça qu’on devrait se sentir dans une startup en mode bootstrapping.

Sachant que le financement et cashflow sont limitĂ©s, chaque action qui demande moindrement du temps Ă  un impact direct sur la survie de l’entreprise. Dans un tel contexte, aussi bien devenir expert Ă  faire les bons choix!

Par contre, ce mode « survie » a l’avantage d’aiguiser le sens des prioritĂ©s et d’aider Ă  garder le focus au bon endroit.

Par exemple, serait-il judicieux pour une startup en dĂ©marrage qui bootstrappe d’organiser un Ă©vĂ©nement ou bien d’aller serrer des poignĂ©es de main dans un coĂ»teux Ă©vĂ©nement hors pays?

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CĂąlins gratuits Ă  l’UniversitĂ© Laval

Le mouvement Free Hugs n’est pas nouveau, mais Ă  ma connaissance, c’est la premiĂšre fois que ça se fait Ă  QuĂ©bec. C’est sympathique et ça fait sourire en cette journĂ©e merdique (tempĂ©raturement parlant). Ça se passe Ă  l’UniversitĂ© Laval et c’est une initiative de Nicolas Poulin-GagnĂ© et son pote Michel Kingma-Lord.

Par ailleurs, je me demande qu’elle serait ma rĂ©action si je croisais un tel hurluberlu qui veut donner des cĂąlins gratuits? Est-ce que je me mĂ©fierais qu’il pique mon portefeuille oĂč j’irais faire le plein de cĂąlins? Être le premier, j’imagine que je change de trottoir, mais si le party est dĂ©jĂ  pognĂ©, probablement que je le ferais aussi. Tiens, ça me fait penser Ă  cette autre vidĂ©o dans le mĂȘme genre…

Un plan d’affaires utile pour ceux qui n’aiment pas les plans d’affaires inutiles

Qui aurait cru que j’aurais du fun un jour Ă  faire un plan d’affaires? Moi qui dĂ©teste la paperasse, les documents inutiles et perdre du temps pour rĂ©diger un papier qui vaut en bout ligne autant que le vieux lecteur vidĂ©o Beta de grand-maman.

Les discussions sur l’utilitĂ© d du plan d’affaires sont nombreuses. Ici, lĂ  et moi aussi. Mais lĂ , j’ai dĂ©couvert un outil vraiment intĂ©ressant. Pratique, puissant, simple et diablement efficace. Un dĂ©rivĂ© du Business Model Canvas : le Lean Canvas.

Quoi? Un plan d’affaires qui tient sur une page?

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Travailler sur sa business et non dans sa business

Travailler sur sa business et non dans sa business. Il y a une p’tite nuance. C’est pourtant ce qu’il y a de plus difficile Ă  faire pour un entrepreneur : cesser de travailler dans les opĂ©rations courantes et se concentrer uniquement sur la stratĂ©gie et le dĂ©veloppement de haut-niveau.

Plus concrùtement, prenez un programmeur qui lance sa startup avec son pote designer. Tît ou tard, il devra se concentrer sur d’autres choses plus importantes que le code. La valeur de ce programmeur n’est pas dans le code. En effet, il y a plein d’autres gens qui sont meilleurs que lui pour programmer. Non mon pote, tu n’es pas le meilleur au monde.

Non. Sa valeur est dans la rĂ©alisation de sa vision d’affaire. Qu’est-ce la mission, la vision et la direction? Ce n’est pas en codant qu’on rĂ©alise cette vision. Ok, oui, au dĂ©part, mais pas plus.

Un entrepreneur qui fait des factures et s’occupe des plaintes des clients ne met pas ses efforts au bon endroit. Pendant qu’il pitonne des factures ou  rĂ©pond Ă  un client (peu de valeur ajoutĂ©e), il ne dĂ©veloppe pas son entreprise en crĂ©ant des contacts ou des partenariats (beaucoup de valeur ajoutĂ©e).

Il est facile de dĂ©lĂ©guer, de trouver quelqu’un pour programmer, gĂ©rer les plaintes ou faire la facturation. Il l’est moins pour diriger son entreprise pour rĂ©aliser SA vision.

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