Être unique plutĂŽt qu’ĂȘtre le meilleur

Est-ce qu’on peut rĂ©ussir sans ĂȘtre le meilleur? S’il y a des domaines oĂč il est difficile d’éviter la perfection, les compĂ©titions sportives oĂč uniquement le meilleur gagne par exemple, en affaires c’est diffĂ©rent.

En fait, au pif je dirais qu’une majoritĂ© de notre Ă©conomie est composĂ©e d’entreprises qui ne sont pas les « meilleures ».

Parce que d’ĂȘtre les meilleurs, c’est tout qu’un dĂ©fi. J’ai Google en tĂȘte qui a tassĂ© ses concurrents avec un meilleur outil de recherche. Et de loin. Mais pour un iPhone d’Apple versus un Blackberry, la diffĂ©rence n’est pas aussi nette. On prĂ©fĂšre un ou l’autre, mais de lĂ  Ă  trancher objectivement qu’un est meilleur que l’autre?

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Bienvenue Ă  Jean-Philippe Bonneau chez DashThis

Et bien voilĂ , on peut l’annoncer officiellement : Jean-Philippe Bonneau, que tout le monde connaĂźt pour son implication comme directeur gĂ©nĂ©ral Ă  la VETIQ, se joint Ă  moi pour propulser DashThis dans la stratosphĂšre.

Pourquoi un associé?

Historiquement, j’ai toujours eu un associĂ© dans tous mes projets. J’en avais mĂȘme deux chez Nofolo. Parce que c’est plus l’fun de partager les bons coups Ă  deux. Parce que c’est plus facile de passer Ă  travers les temps durs. Parce que c’est dur de prendre toutes les dĂ©cisions. Parce que c’est plus crĂ©dible vu de l’extĂ©rieur (les one man show sont moins bien vu que les Ă©quipes Ă©quilibrĂ©es). Etc.

Aussi, faut se connaĂźtre. Je suis un gars d’idĂ©es et de preuves de concept. Je suis le scientifique qui s’enferme pour patenter des patentes. Il me manque le cĂŽtĂ© ventes, dĂ©veloppement des affaires et PR.

Pourquoi JP Bonneau?

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On s’arrangera avec les problĂšmes plus tard

Je pense que ma grande naĂŻvetĂ© est un solide plus dans ma façon de voir l’entreprenariat. En effet, j’ai cette forte tendance Ă  ne pas me soucier de ce qui pourrait arriver. Je dis « pourrait » parce que naĂŻf ne veut pas dire imbĂ©cile.

Si je conduis mon auto dans un mur de bĂ©ton, de sĂ©rieux problĂšmes VONT arriver. Mais si je conduis mon auto sur une route qui n’est pas sur Google Maps, des problĂšmes, tout comme des surprises, POURRAIENT arriver.

À l’opposĂ© du spectre, ceux qui essaient de tout planifier et tout prĂ©voir. Ça a Ă©videmment du bon de savoir ce qui va se produire, mais ça peut aussi causer de l’immobilisme, des rĂ©unions inutiles et des comitĂ©s superflus (on voit ça souvent dans les grands projets de nos jours).

Pire, a tout vouloir prĂ©voir, on devient parano quand on ne contrĂŽle pas toutes les variables. Les entreprises qui voulaient contrĂŽler les messages sur les rĂ©seaux sociaux l’ont vite rĂ©alisĂ©.

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Memostars et le « avoir su, j’aurais du »

Memostars a le vent dans les voiles. AprĂšs avoir rĂ©coltĂ© les honneurs ici et lĂ  dans des concours de startups, ils ouvrent officiellement au public. Le tout sur des bases solides et bien entourĂ© en plus d’avoir une file d’annonceurs intĂ©ressĂ©s par le produit.

Qu’est-ce que Memostars?

Tout d’abord, c’est une entreprise de mon coin, QuĂ©bec. Puis Memostars est la premiĂšre application qui se concentre sur la mĂ©morisation publicitaire. La platefore permet de faire mĂ©moriser un message et des informations publicitaires Ă  un utilisateur ciblĂ© grĂące Ă  son approche cognitive diffĂ©rente. Puis c’est la seule stratĂ©gie publicitaire qui rĂ©compense directement le public par l’offre de crĂ©dit en divertissement. (Voir le video)

Mais ça existe depuis longtemps des trucs de publicité qui donnent des bonbons aux participants, non?

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Le bon client au mauvais moment

Est-ce qu’on peut dire non Ă  un client d’envergure au risque de le perdre tout en minimisant les impacts sur notre entreprise? Ça peut paraĂźtre Ă©trange, mais oui c’est possible. MĂȘme essentiel des fois.

Ça m’est dĂ©jĂ  arrivĂ©. D’entrĂ©e de jeu, c’est le genre de client que tout le monde rĂȘve. Celui avec les poches pleines qui paie avec son p’tit change les tarifs qu’on croit astronomiques. Le genre de client dont on aime afficher son logo dans notre portfolio et qu’on rĂ©pĂšte Ă  tout le monde que c’est notre client.

Qui refuserait un client comme McDo, Google, Microsoft, Bombardier, Le Cirque du Soleil, Nike ou Pepsi?

Un client de renommée rapporte plus que seulement du fric. Il rapporte de la notoriété et de la crédibilité. Si ce gros fait affaire avec nous, les autres vont suivre.

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Who am I? I am the champion!

Qui n’aime pas les films et vidĂ©os ultra inspirants? Il y a peu de gens qui restent insensibles Ă  un bon speech plein d’Ă©motion qui nous crinque. Ce vidĂ©o me rappelle mes bonnes annĂ©es de football. Ces annĂ©es Ă  jouer en Ă©quipe pour atteindre d’excellence et aller jusqu’au bout m’ont beaucoup appris. Principalement que le succĂšs et la rĂ©ussite se passent dans la tĂȘte. Le reste c’est des excuses.

Je n’ai pas un physique imposant, mais je pouvais renverser des gros bonhommes qui mangent des enfants au dĂ©jeuner. Bien sĂ»r, je ramassais mon lot de coups, mais je me relevais et continuais. Avec du recul, cette attitude me sert dans tous les aspects de ma vie. À l’Ă©cole comme dans mes projets d’affaires.

Who am I? I am the champion!

Startups Québec : Azimut Jobs

SĂ©rieux, faut ĂȘtre dĂ©bile pour lancer un eniĂšme site d’emploi? Pourtant, si je m’étais arrĂȘtĂ© chaque fois qu’on m’a dit que mes projets ne fonctionneraient pas, je serais malheureux dans un cubicule beige Ă  travailler pour un autre.

C’est probablement ce que Samuel Roy et ses potes de Brico se sont dit quand ils ont eu l’idĂ©e d’un site d’emploi spĂ©cialisĂ© dans le Web, jeux vidĂ©os et applications mobile. Le rĂ©sultat est Azimut Jobs.


La gang d’Azimut. Notez leur p’tit cĂŽtĂ© kitch avec une table tournante vintage sur leur armoire. A leur Ăąge, ils n’ont probablement mĂȘme pas connu le disque vinyle! Rien pour me rajeunir…

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Foncez? Tout le monde vous admire? Vraiment?

Le gouvernement du QuĂ©bec a lancĂ© hier son « plan » pour implanter et nourrir une culture d’entreprenariat au QuĂ©bec. Tout ça dans un beau document plein de beaux mots et de belles couleurs.

On n’en doutera pas : Le gouvernement peut faire de beaux documents avec de belles couleurs et lancer le tout en grandes pompes avec la crĂšme des ministres dans une belle confĂ©rence de presse.

Pis aprĂšs?

Est-ce que dans 3 ans, aprĂšs qu’il y ait eu 150 M$ par annĂ©e de dĂ©pensĂ©, on va tous applaudir Jean Charest en louangeant son plan et en se questionnant pourquoi ne pas avoir fait ça avant?

J’en doute.

J’en doute parce que ça cloche.

Ça cloche parce qu’on est plus souvent déçus que surpris des beaux documents avec de belles couleurs lancĂ©s en grandes pompes avec la crĂšme des ministres dans une belle confĂ©rence de presse.

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Qui doit enseigner l’entrepreneurship?

Un tweet de Kim Auclair avec cette question m’a immĂ©diatement fait penser Ă  une cĂ©lĂšbre phrase : If you can’t sell it, teach it.

En effet, c’est ce qui me vient en tĂȘte quand je pense Ă  tous ces « conseillers » en entreprenariat qui nous disent quoi faire, mais qui ne l’ont jamais fait.

Perso, je suis plus intĂ©ressĂ© Ă  Ă©couter une personne qui s’est royalement plantĂ© dans son projet qu’un fonctionnaire de 25 ans sorti tout droit du BAC en administration et qui pense m’impressionner avec ses grandes thĂ©ories Ă©conomiques.

L’entrepreneur n’est pas diffĂ©rent du chef cuisiner en ce sens que le mĂ©tier s’apprend sur le plancher. Les livres aident Ă  se faire une idĂ©e, mais le vrai monde est dans les cuisines.

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Les indignĂ©s s’indignent. Ensuite?

J’ai de la sympathie pour le mouvement Occupy Wall Street. Il y a vraiment de l’abus dans le systĂšme financier. Des produits douteux n’auraient jamais dĂ» voir le jour, des dirigeants se sauvent de leur compagnie en faillite avec les poches pleines et pire, le gouvernement les aide au nom du supposĂ© « Too big to fail ».

En bout de ligne, tout le monde paie pour les niaiseries d’une minoritĂ©. D’ailleurs les plans  de sauvetage (les bailout), c’est trĂšs socialiste comme approche. C’est curieux de s’en prendre au capitalisme dans cette optique alors que l’idĂ©al aurait Ă©tĂ© de laisser ces organisations faire faillite. Mais bon, c’est un autre sujet.

Ce mouvement a pris une ampleur planĂ©taire et est mĂȘme ici chez moi Ă  QuĂ©bec. Malheureusement, le sujet initial a dĂ©viĂ© pour devenir un ramassis de n’importe-quoi-gauchisse-socialisse. A mort les riches, les corporations, le capitalisme et tout le tralala.

On est pas sorti du bois avec des idées comme ça.

Justement, parlons-en des idĂ©es. Ces indignĂ©s, Ă  part s’indigner, ils font quoi?

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