Commerce et confiance en ligne

Donneriez-vous votre carte de crédit à une personne à l’autre bout de la planète, à qui vous n’avez jamais parlé de vive voix par surcroît, pour qu’elle y prélève quelques milliers de dollars?

La réaction naturelle et spontanée est généralement « Non ».

Pourtant, on arrive à le faire. Ça semble surréel quand je raconte ça au beau-père, mais avec une bonne approche, ça se fait.

Comment? Premièrement, en ne se cachant pas. Au contraire, la transparence est l’élément clé ici. Il faut absolument que le client soit en confiance et soit convaincu de votre authenticité.

Une première étape est la page « À propos ». Ça a l’air de rien, mais cette page est très consultée. Moi le premier, je regarde toujours qui est derrière une compagnie avant de donner ma carte de crédit. Après tout, faire du business, c’est des personnes qui parlent à d’autres personnes. Même sur Internet, on veut faire affaire avec des humains.

Lire la suite de « Commerce et confiance en ligne »

Les médias sociaux ne sont pas cool. Faire de l’argent l’est.

« Social media is not « cool. » Making money is cool. » Voilà un beau contraste dans notre univers aux zillions de spécialistes des médias sociaux (Lu ici via un article dans Les Affaires).

En gros, c’est bien amusant les réseaux sociaux, mais qu’en est-il du business? Si ça ne sert pas un besoin d’affaires, c’est bon à rien et c’est aussi utile que d’engager un employé pour tricoter des tuques en chanvre bio, non?

Ce qu’il faut comprendre là-dedans n’est pas que les réseaux sociaux sont mauvais, au contraire. Mais plutôt qu’il faut y aller pour les bonnes raisons. C’est beaucoup plus que d’avoir un blogue ou un compte Twitter.

Comme à l’époque où tout le monde voulait un site Web parce que tout le monde voulait un site Web. Ça donnait un peu n’importe quoi.

Ou il y a quelques années alors que tout le monde avait un blogue. La majorité de ceux-ci agonisent aujourd’hui n’ayant pas été mis à jour depuis des mois.

Lire la suite de « Les médias sociaux ne sont pas cool. Faire de l’argent l’est. »

5 trucs simples pour réussir dans les médias sociaux

Pas besoin d’être présent sur les Interwebs 24h/24 pour se faire connaître. Au contraire, quelques minutes par jour suffisent. Mieux vaut en faire un petit peu très bien que beaucoup tout croche. Par exemple, on peut prédire peu de succès à une compagnie qui ne fait que tweeter ses communiqués de presse sans écouter ni dialoguer. Et il y en a beaucoup comme ça.

Voici donc 5 trucs fort simples.

1- Une bio

Who the hell are you? Sérieux. Les comptes Twitter , blogues ou LinkedIn sans petit texte d’introduction sur qui est la personne, ça fait dur. C’est souvent ce qui fait la différence si on suit la personne ou pas. C’est probablement les deux minutes les mieux investies dans les médias sociaux!

2- De la régularité

Qui a envie de suivre une personne dont le dernier tweet remonte à 5 semaines ou de s’abonner à un blogue qui n’a pas été mis à jour depuis 2009? La quantité est moins importante que la régularité de la fréquence.

Lire la suite de « 5 trucs simples pour réussir dans les médias sociaux »

Est-ce encore possible de réussir avec les médias sociaux?

Alors mon pote, tu as ouvert ton blogue et ton compte twitter et tu comptes conquérir le monde virtuel? Go tiger! Mais quelles sont tes attentes? Comment comptes-tu y parvenir?

Ça sera tout sauf facile.

On est tous d’accord. Du bruit sur les réseaux sociaux, il y en a. Beaucoup. Trop même. Ressortir du lot demandera du génie et beaucoup d’effort. Du temps. De la sueur.

Je le sais, c’est ce que j’essaie de faire avec DashThis!. Si je suis relativement bien connu ici et en France, je suis nobody aux États-Unis. Je pars de zéro avec sans notoriété ni crédibilité.

Mais est-ce que j’y crois?

Oui.

Pourquoi?

Ben. Pourquoi pas?

Lire la suite de « Est-ce encore possible de réussir avec les médias sociaux? »

Passons sur Google Plus qu’on en finisse

Alors, Google Plussera ou Google Plussera pas? Je dois avouer que je suis un peu embêté de ne pas participer plus à Google+. Pourquoi? Parce qu’il me semble avoir tout ce qu’il faut pour qu’on socialise à fond. One stop Web 2.0 shop quoi.

Le problème, c’est que ça demande de changer mes p’tites habitudes. Et dieu sait que les humaines sont des bibittes de routine qui détestent le changement.

Là, je suis pogné avec Facebook, LinkedIn et Twitter d’un côté et Google+, qui est un amalgame de tout ça, de l’autre. Je suis habitué avec les 3 premiers, mais Google+ est diablement bien fait.

Quand même, on s’amuse à mettre des p’tites photos dans des p’tits ronds.

Lire la suite de « Passons sur Google Plus qu’on en finisse »

Les zinfluenceurs du Web 2.0

On aime tous faire parti d’un top. Le top 100 des plus beaux mecs. Le top 50 des joueurs de tennis. Le top 10 des meilleurs rockeurs sur la planète. Plusieurs tops sont pertinents comme le top 10 des pays avec la meilleure qualité de vie. D’autres moins comme le top 25 des zinfluenceurs du Web 2.0 au Québec (ce billet est tout de même intéressant soit dit en passant).

Si je ne peux pas nier avoir déjà été flatté de me retrouver dans de pareilles listes, je peux affirmer que je me sauve de ça depuis un bon moment déjà. Pourquoi? Parce que le Web  est un bien petit milieu. Et contrairement à un club select, comme un regroupement de gens d’affaires à succès, le Web est composé de beaucoup de wannabe aux réalisations bien maigres.

Ce club Web 2.0 n’est ni un milieu à succès, ni un catalyseur pour propulser une business. C’est un club fermé de placottage. Un gros chat IRC des années 1990 où le king de la place n’est pas celui avec qui on veut être ami à l’école. Cliché oui. Mais si peu.

Prenons ce fameux top des influenceurs Web 2.0 au Québec. Enlevons les personnes supportées par des grands médias (enlevons le média et sont-ils autant influenceurs?). Dans le reste, qui a réellement construit quelque chose au point que sa disparition serait remarquée? Michelle Blanc. Ok. Descary. Ok. Luc Dupont. Ok. Mario Asselin. Ok.

Lire la suite de « Les zinfluenceurs du Web 2.0 »

Signer ou ne pas signer la pétition

Toute personne moindrement au fait de l’actualité a entendu parlé de la fameuse pétition demandant la démission du Premier Ministre. Plusieurs l’ont signé. Plus de 175 000 personnes au moment d’écrire ce billet. Et ça engendre de bons papiers comme celui-ci par exemple.

Alors, on signe ou pas?

Ce qui est bien avec notre système démocratique, c’est qu’on a le droit de se plaindre. On peut signer des pétitions autant que l’on veut sans risque de se ramasser en prison comme ailleurs sur la planète. Il faut le reconnaitre, ça vaut cher.

Par contre, avec ce droit, vient aussi l’obligation de se faire entendre quand c’est le temps. Or, aux dernières élections, un maigre petit 57% de la population a cru bon de se déplacer pour aller voter.

Alors, on signe ou pas?

Comme société, on a donc ce qu’on mérite. Ceux qui n’ont pas voté ne devraient pas avoir le droit de se plaindre sur cette question. Ceux qui ont voté pour le parti au pouvoir peuvent se plaindre, mais devraient s’excuser d’être responsables de ce qui arrive. Et les autres, ceux qui ont voté, mais pour un autre parti, peuvent se plaindre, mais ont le devoir de proposer mieux.

Lire la suite de « Signer ou ne pas signer la pétition »

Un concours original pour Québec Scope

Québec Scope, un magazine événementiel bien connu à Québec, a lancé la semaine dernière son tout nouveau site Web. Nofolo a bien sûr été invité a manger des kébabs et boire des cocktails parmi une foule jet set parce qu’on est derrière la stratégie du site web susmentionné. Un résultat dont nous sommes bien fiers!

Si le site transmet bien la personnalité du magazine papier, c’est le concours « Je fais la Une de Québec Scope » qui retient l’attention. En effet, avec l’aide de Mag Cover, une compagnie de Québec, nous avons mis en place un concours dont le public est la vedette. Littéralement.

Pour participer, il faut soumettre une photo pour illustrer la page couverture du magazine. Comme celle de la bande de Nofolo illustrant ce billet. Le concours se voulant deuxpointzéroien, gagnant sera celui qui récoltera le plus de vote via Facebook. Et le prix remporté sera de voir sa pastèque sur la page couverture du mois d’avril prochain. Et oui, votre belle tronche imprimée 50 000 fois sera vue par environ 200 000 paires d’yeux.

Bon, on dira que j’ai un parti pris et c’est vrai. Mais contrairement à bon nombre de concours sans saveur que je reçois, celui-ci sort de l’ordinaire. C’est une belle utilisation des réseaux sociaux (vous savez le truc dont tout le monde est expert), mais aussi une belle réussite d’interaction entre un branding et sa clientèle. Et les chiffres sont là pour le démontrer avec une augmentation des visites de 1500% en moins d’un mois, passant de 4000 visites à 65 000. Quand même!

Bref, un autre projet qui tient ses promesses signé Nofolo!

Web2.0washing

J’aime vraiment le cartoon de Dilbert de ce matin : Il caricature très bien ce qui se passe dans de nombreuses organisations question Web 2.0. Tout le monde veut être cool et être 2.0, mais peu savent comment et/ou sont prêtes aux changements de culture que ça implique.

C’est dans la même lignée que d’être « green ». Les organisations se paient de belles pubs qui vantent leur côté écolo, mais dans les faits, rien ne change. Ou si peu. De la belle bullshit en bon français. D’où le terme greenwashing.

On se vante d’être green ou d’être 2.0 parce que ça fait du beau marketing, mais quand ce n’est pas accompagné d’un changement de valeurs corporatives venant de la direction elle-même, c’est n’importe quoi.

Pour les intéressés wannabe 2.0, le collègue Thierry donne une excellente formation sur les médias sociaux. Un must avant de vous autoproclamer 2.0.

Facebook a-t-il tué les retrouvailles d’école?

Ma blonde a reçu une invitation pour des retrouvailles du secondaire qui se tiendra prochainement. Son premier réflexe a été de dire « Pourquoi j’irais à des retrouvailles? Je sais tout avec Facebook maintenant ». Et bang! Voilà une tradition sûrement centenaire qui s’en va aux poubelles.

Les retrouvailles et l’armoire à glace

Autrefois, les retrouvailles c’était l’occasion de renouer avec les vieux potes du secondaire. Voir les p’tits gros boutonneux devenus des athlètes et voir les belles filles devenues des grosses boutonneuses. C’était divertissant. Mais aujourd’hui, si ces potes ne sont pas dans votre Facebook, on peut déduire que vous n’iriez pas leur parler lors d’une rencontre. Et si vous n’êtes pas sur Facebook, il y a fort à parier que vous n’iriez même pas à cette rencontre.

Les retrouvailles c’est un peu comme une armoire à glace. C’est dépassé. Le réfrigérateur électrique à foutu l’armoire à glace aux oubliettes. Peu importe sa technologie avancée et son optimisation, c’est fini pour l’armoire à glace. Les retrouvailles, c’est un peu la même chose avec Facebook. Facebook vient remplacer les retrouvailles en simplifiant le but de la chose : Avoir des nouvelles des vieux potes.

Lire la suite de « Facebook a-t-il tué les retrouvailles d’école? »