Bienvenue à Jean-Philippe Bonneau chez DashThis

Et bien voilà, on peut l’annoncer officiellement : Jean-Philippe Bonneau, que tout le monde connaît pour son implication comme directeur général à la VETIQ, se joint à moi pour propulser DashThis dans la stratosphère.

Pourquoi un associé?

Historiquement, j’ai toujours eu un associé dans tous mes projets. J’en avais même deux chez Nofolo. Parce que c’est plus l’fun de partager les bons coups à deux. Parce que c’est plus facile de passer à travers les temps durs. Parce que c’est dur de prendre toutes les décisions. Parce que c’est plus crédible vu de l’extérieur (les one man show sont moins bien vu que les équipes équilibrées). Etc.

Aussi, faut se connaître. Je suis un gars d’idées et de preuves de concept. Je suis le scientifique qui s’enferme pour patenter des patentes. Il me manque le côté ventes, développement des affaires et PR.

Pourquoi JP Bonneau?

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On s’arrangera avec les problèmes plus tard

Je pense que ma grande naïveté est un solide plus dans ma façon de voir l’entreprenariat. En effet, j’ai cette forte tendance à ne pas me soucier de ce qui pourrait arriver. Je dis « pourrait » parce que naïf ne veut pas dire imbécile.

Si je conduis mon auto dans un mur de béton, de sérieux problèmes VONT arriver. Mais si je conduis mon auto sur une route qui n’est pas sur Google Maps, des problèmes, tout comme des surprises, POURRAIENT arriver.

À l’opposé du spectre, ceux qui essaient de tout planifier et tout prévoir. Ça a évidemment du bon de savoir ce qui va se produire, mais ça peut aussi causer de l’immobilisme, des réunions inutiles et des comités superflus (on voit ça souvent dans les grands projets de nos jours).

Pire, a tout vouloir prévoir, on devient parano quand on ne contrôle pas toutes les variables. Les entreprises qui voulaient contrôler les messages sur les réseaux sociaux l’ont vite réalisé.

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Memostars et le « avoir su, j’aurais du »

Memostars a le vent dans les voiles. Après avoir récolté les honneurs ici et là dans des concours de startups, ils ouvrent officiellement au public. Le tout sur des bases solides et bien entouré en plus d’avoir une file d’annonceurs intéressés par le produit.

Qu’est-ce que Memostars?

Tout d’abord, c’est une entreprise de mon coin, Québec. Puis Memostars est la première application qui se concentre sur la mémorisation publicitaire. La platefore permet de faire mémoriser un message et des informations publicitaires à un utilisateur ciblé grâce à son approche cognitive différente. Puis c’est la seule stratégie publicitaire qui récompense directement le public par l’offre de crédit en divertissement. (Voir le video)

Mais ça existe depuis longtemps des trucs de publicité qui donnent des bonbons aux participants, non?

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Le bon client au mauvais moment

Est-ce qu’on peut dire non à un client d’envergure au risque de le perdre tout en minimisant les impacts sur notre entreprise? Ça peut paraître étrange, mais oui c’est possible. Même essentiel des fois.

Ça m’est déjà arrivé. D’entrée de jeu, c’est le genre de client que tout le monde rêve. Celui avec les poches pleines qui paie avec son p’tit change les tarifs qu’on croit astronomiques. Le genre de client dont on aime afficher son logo dans notre portfolio et qu’on répète à tout le monde que c’est notre client.

Qui refuserait un client comme McDo, Google, Microsoft, Bombardier, Le Cirque du Soleil, Nike ou Pepsi?

Un client de renommée rapporte plus que seulement du fric. Il rapporte de la notoriété et de la crédibilité. Si ce gros fait affaire avec nous, les autres vont suivre.

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Who am I? I am the champion!

Qui n’aime pas les films et vidéos ultra inspirants? Il y a peu de gens qui restent insensibles à un bon speech plein d’émotion qui nous crinque. Ce vidéo me rappelle mes bonnes années de football. Ces années à jouer en équipe pour atteindre d’excellence et aller jusqu’au bout m’ont beaucoup appris. Principalement que le succès et la réussite se passent dans la tête. Le reste c’est des excuses.

Je n’ai pas un physique imposant, mais je pouvais renverser des gros bonhommes qui mangent des enfants au déjeuner. Bien sûr, je ramassais mon lot de coups, mais je me relevais et continuais. Avec du recul, cette attitude me sert dans tous les aspects de ma vie. À l’école comme dans mes projets d’affaires.

Who am I? I am the champion!

Startups Québec : Azimut Jobs

Sérieux, faut être débile pour lancer un enième site d’emploi? Pourtant, si je m’étais arrêté chaque fois qu’on m’a dit que mes projets ne fonctionneraient pas, je serais malheureux dans un cubicule beige à travailler pour un autre.

C’est probablement ce que Samuel Roy et ses potes de Brico se sont dit quand ils ont eu l’idée d’un site d’emploi spécialisé dans le Web, jeux vidéos et applications mobile. Le résultat est Azimut Jobs.


La gang d’Azimut. Notez leur p’tit côté kitch avec une table tournante vintage sur leur armoire. A leur âge, ils n’ont probablement même pas connu le disque vinyle! Rien pour me rajeunir…

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Foncez? Tout le monde vous admire? Vraiment?

Le gouvernement du Québec a lancé hier son « plan » pour implanter et nourrir une culture d’entreprenariat au Québec. Tout ça dans un beau document plein de beaux mots et de belles couleurs.

On n’en doutera pas : Le gouvernement peut faire de beaux documents avec de belles couleurs et lancer le tout en grandes pompes avec la crème des ministres dans une belle conférence de presse.

Pis après?

Est-ce que dans 3 ans, après qu’il y ait eu 150 M$ par année de dépensé, on va tous applaudir Jean Charest en louangeant son plan et en se questionnant pourquoi ne pas avoir fait ça avant?

J’en doute.

J’en doute parce que ça cloche.

Ça cloche parce qu’on est plus souvent déçus que surpris des beaux documents avec de belles couleurs lancés en grandes pompes avec la crème des ministres dans une belle conférence de presse.

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Qui doit enseigner l’entrepreneurship?

Un tweet de Kim Auclair avec cette question m’a immédiatement fait penser à une célèbre phrase : If you can’t sell it, teach it.

En effet, c’est ce qui me vient en tête quand je pense à tous ces « conseillers » en entreprenariat qui nous disent quoi faire, mais qui ne l’ont jamais fait.

Perso, je suis plus intéressé à écouter une personne qui s’est royalement planté dans son projet qu’un fonctionnaire de 25 ans sorti tout droit du BAC en administration et qui pense m’impressionner avec ses grandes théories économiques.

L’entrepreneur n’est pas différent du chef cuisiner en ce sens que le métier s’apprend sur le plancher. Les livres aident à se faire une idée, mais le vrai monde est dans les cuisines.

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Les indignés s’indignent. Ensuite?

J’ai de la sympathie pour le mouvement Occupy Wall Street. Il y a vraiment de l’abus dans le système financier. Des produits douteux n’auraient jamais dû voir le jour, des dirigeants se sauvent de leur compagnie en faillite avec les poches pleines et pire, le gouvernement les aide au nom du supposé « Too big to fail ».

En bout de ligne, tout le monde paie pour les niaiseries d’une minorité. D’ailleurs les plans  de sauvetage (les bailout), c’est très socialiste comme approche. C’est curieux de s’en prendre au capitalisme dans cette optique alors que l’idéal aurait été de laisser ces organisations faire faillite. Mais bon, c’est un autre sujet.

Ce mouvement a pris une ampleur planétaire et est même ici chez moi à Québec. Malheureusement, le sujet initial a dévié pour devenir un ramassis de n’importe-quoi-gauchisse-socialisse. A mort les riches, les corporations, le capitalisme et tout le tralala.

On est pas sorti du bois avec des idées comme ça.

Justement, parlons-en des idées. Ces indignés, à part s’indigner, ils font quoi?

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Bière, Movember et fromage

Pour ceux qui ont une moustache aussi touffue qu’une forêt dans la toundra, voilà un jeu peut-être plus amusant que de se laisser pousser un pinch peu velu: Des duels de moustaches via Facebook.

Le tout est une présentation de Rickard’s. Perso, je ne suis pas fan de moustache, mais de bonne bouffe oui. Et gadon, voilà que je découvre dans le canal Youtube de Rickard’s mon idole culinaire, celui qui inspire les recettes du bistro chez Steph, Jean-François Plante. Il nous prépare une fondue au fromage chèvre et bière. Ça me donne des idées pour le souper!

Par ailleurs, sans être un génie, on devine qu’il y a du budget derrière ces campagnes (porte-parole, production vidéo, RP, développement Web, etc). Et quel beau hasard, j’ai justement un outil à leur proposer pour aider les gestionnaires à suivre les résultats!