Où sont cachés les VC?

 

Je suis en train de lire « Founders at work » et j’aurai sans doute plein d’inspiration pour bloguer un max dans les prochaines semaines. Le premier constat qui me frappe est la facilité d’obtenir du capital de démarrage aux USA auprès de VC (Venture Capitalists).

Je savais que c’était plus facile qu’ici, au Québec, mais c’est en encore plus facile que je le pensais. À un point tel que n’importe quel bozo avec une idée web, leurs idées ne sont pas meilleures ou pires que les nôtres, n’a qu’à faire un papier avec son idée dessus puis descend la rue principale de Silicon Valley où se trouvent des centaines de VC avec la porte ouverte, prêts à vous donner des millions.

Bon, c’est peut-être exagéré, mais pas tant que ça. Grosso-modo, les fondateurs de startups aux USA ont une idée, font un plan d’affaires et se disent simplement « Hey, allons chercher du capital pour démarrer notre projet ». De la même manière que je dirais « Hey, je viens d’avoir une bonne idée, allons chercher un chips pis une grosse bière pour démarrer notre projet ». C’est dingue.

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Réussir sur le web sans rien connaître

Michael Carpentier a publié un intéressant billet intitulé « devenir millionnaire du web en une journée ». Il parle d’une formation qui apprendrait à n’importe quel amateur de bingo comment faire 150 000$ avec l’Internet. Sans rien connaître. Rien de moins! Ce sont bien sûr des formations entièrement gratuite qui n’ont rien à vendre. C’est seulement par altruisme, bien sûr. Donnez au suivant peut-être?

Toujours curieux, je regarde ces grands gagnants qui ont compris comment devenir des millionnaires du web sans formation ni connaissance particulières.

Dans la liste de témoins, je prends le dernier … http://www.dafra.net/ oups, le site n’existe pas.

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Revendre les gens à profit

Le titre est louche un peu, mais il accroche non? En fait, le bon titre serait « revendre le temps des gens à profit » serait plus approprié. Mais il est trop long à mon goût. Puis les titres au penchant controversé font vendre, non?

Pour en revenir au sujet, disons qu’il y a deux types de millionnaires. Le premier travaillera en fou à réaliser tous ces trucs. Le second travaillera 2 ou 3 avant-midi par semaine tout en récoltant autant de pognon. Son truc? Revendre le temps des autres à profit! Un vrai milionnaire paresseux quoi.

Comme développeur, je suis dans la première catégorie. Je veux tout faire moi même quand il s’agit de mon bébé. Puis former quelqu’un qui sera aussi à l’aise dans mon spaghetti que je le suis n’est pas évident. Alors je fais tout. J’aime ça, bien sûr, mais ça demande du temps. Beaucoup de temps.

Comme entrepreneur, j’aimerais bien mieux être dans la deuxième catégorie. Et j’y travaille. Seulement, ce n’est pas évident quand on est un développeur. Je préfèrerais n’avoir aucun talent et me fier à d’autres personnes plus qualifiées que moi. On m’a malheureusement doté d’un certain talent puis je suis orgueilleux et perfectionniste.

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Jelly Jumper : e-marketing et perte de temps

 

Il y a un jeu qui m’a été envoyé la semaine dernière par Pile que je trouve intéressant sur 2 points. Premièrement, il fait perdre du temps et c’est parfait dans cette série « C’est vendredi, je veux glander un max ». Deuxièmement, c’est le genre de jeu qui mix amusant-viral-e-marketing. C’est assez évident que c’est un jeu pour faire la promo des produits Logitech. C’est le jeu Jelly Jumper où il faut mettre son élégance et sa souplesse en jeu pour sauter sur un clavier avec un p’tit bonhomme en Jello.

Si on performe bien, on a la chance d’avoir des rabais. Puis, ils proposent de s’abonner à leur liste pour rester informer des prochains jeux à venir… et des prochaines promotions évidement. Et comme tout le monde aime perdre son temps à l’insu du boss, ça a un effet viral très recherché. Bref, c’est le genre de coup e-marketing qui n’est pas très dispendieux, mais sans doute très efficace. Puis, ça permet d’occuper la matinée jusqu’à l’heure du lunch…

Des pubs feedburner sur mon RSS?

Depuis quelques jours, je suis admissible au programme de pubs dans les fils RSS de Feedburner. Je crois que ça prend un minimum de 1000 abonnés sur une période quelconque. Je me suis inscrit et maintenant, je n’ai aucune idée de ce qui va se passer. Est-ce que mon fil RSS sera bourré de pub? De quoi ces pubs ont-elles l’air? J’aurais dû vérifier avant me direz-vous. Oui, en effet. Je pensais qu’au fil de l’inscription on aurait plus d’infos. Mais bon, ça ne devrait pas être la fin du monde non plus. On verra bien.

Le retour des dot-com en bourse?

C’est peut-être moi qui n’a rien vu passer, mais il me semble que ça faisait longtemps que j’avais pas entendu parler d’une entreprise « pure play », entièrement sur Internet se lancer dans un appel public à l’épargne. Ou dans le jargon financier, un IPO.

Classmates.com ne fait pas beaucoup de bruit à l’ère des Facebook, MySpace et autres réseaux sociaux à la mode. Mais il est un dinosaure toujours bien en vie, même après 12 ans! Le site a été fondé en 1995 et compte maintenant plus de 50 M d’utilisateurs avec 13.9 M de visiteurs uniques pour le mois de juillet seulement. Aujourd’hui, il semblerait qu’il lorgne un IPO de 125 M$.

Personnellement, je n’aime pas ce site qui n’en donne pas assez. Il y a toujours une option payante pour nous embêter. Bien que je sois un pro-payant, il y a des limites. Les trucs payants ne doivent pas nous irriter pour que l’on veuille sortir notre carte de crédit. Mais bon, c’est un autre débat.

Le site a généré des revenu de 140 M$ en 2006. Puis au premier trimestre de 2007, ses revenus sont de 42.4 M$. Ils proviennent autant de la publicité que des abonnements au service. Pas mal du tout! Du moins, j’ai plus de respect pour ce genre de site que pour un Facebook vieux de quelques mois générant autant de revenu, mais avec un ego valant 10 milliards…

Alors après Classmates, on parle de LinkedIn et de Facebook qui testeraient les marchés publics. Ensuite? Verra-t-on d’autres vedettes sur web 2.0 se lancer dans de coûteux, mais très payants IPO? Joost? Digg? StumbleUpon? Puis quelle entreprise hors USA, québécoise ou française, pourrait être la première à se lancer en bourse? Wikio? Ziki? SpreadShirt? Ça prend généralement plus de 100 et 200 M$ en revenus pour espérer entrer en Bourse… C’est peut-être plus facile de se faire racheter par Google après tout!

Sortir de la boîte

« Think outside the box », ce cliché qu’on entend souvent, en management par exemple, s’applique aussi au web. En fait, ça s’applique à toute résolution de problème et il s’agit d’aborder un défi avec une nouvelle perspective, sans s’autolimiter par des barrières psychologiques. Le problème des 9 points est un bon exemple. Essayez de relier les 9 points avec 4 lignes droites, sans jamais lever le crayon. Si vous restez dans la boite, ça ne fonctionnera pas.

Dans un contexte de web entrepreneur, mettons dans une boîte tous les sites populaires et les dernières innovations. Celui qui pense dans la boîte regardera ce qui se fait et en fera une copie conforme ou presque. Faire un Digg-like dans telle niche. Faire un Youtube qui rémunère. Faire un réseau social avec X fonctions que Facebook ou MySpace n’ont pas. Bref, prendre un sac de chips au barbecue, ajouter du paprika et du sel d’oignon et dire qu’on a innové en réinventant la croustille.

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Ces connards qui nous pompent l’air

Mon pote Chris vient de me parler d’une démonstration de ses vélos en titane qu’il a fait à un club cycliste. Bien que ça se soit bien passé et que plusieurs ont essayé son produit, il y a toujours un ou deux imbéciles dans le coin pour gâcher une journée avec le genre de commentaire « trop cher – trop ci – pas assez ça – vous allez vous planter – ça marchera jamais – impossible ».

Ces types sont des pessimistes de nature, des narcissiques qui croient que rien ne fonctionne sans eux ou simplement des emmerdeurs professionnels? Ou les trois en même temps?

Je vis régulièrement ce genre de commentaire avec iMinR : « T’es trop petit par rapport à Google », « Google est ben meilleur », « Il y a déjà trop de concurrence », « ton produit n’amène rien de plus », etc. Le genre de remarque qui fruste instantanément surtout quand celles-ci sont lancées sans raison ni justification par des personnes qui ne savent même pas de quoi elles parlent. Seulement pour planter quelqu’un qui est heureux.

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