Aménagement paysager et entreprenariat

Je ne suis pas en vacances, bien sĂ»r que non! Je fais mĂȘme du temps double. En effet, j’ai fait la folie de me lancer dans le projet de rĂ©aliser l’amĂ©nagement paysager de ma rĂ©sidence. Tout seul. Comme un grand. Un vrai saut en parachute sans vĂ©rifier si on a bien pris le parachute plutĂŽt que la boĂźte a lunch.

Et on ne parle pas d’amĂ©nager qu’une seule plate-bande. Non. C’est la totale. Le travail est titanesque. Ou presque. Tout comme se lancer en affaires sans expĂ©rience. Il faut bien commencer quelque part. Justement, les rapprochements avec l’entreprenariat sont bons. Voici quelques liens.

L’inconnu

Qui aurait crĂ» que Steph le scientifique informaticien saurait manier de la pelle et de la brouette? Pas moi. Mais quand on ne sort pas de sa zone de confort, on ne s’amĂ©liore pas.

Le défi

Des pros m’ont fait des soumissions Ă  faire peur (autant financiĂšrement que techniquement). Je suis qui moi pour rĂ©ussir un truc pareil? Au contraire, je pense que ça ne prend pas un doctorat en physique quantique pour placer des pavĂ©s Ă  la bonne place. Et on est jamais si bien servi que par soi-mĂȘme.

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Comment transformer un bled perdu en incontournable

Je suis de retour de notre traditionnel voyage de vĂ©lo de montagne de la St-Jean entre potes (le frĂšre et le pote Chris). Encore une fois cette annĂ©e, la mĂ©tĂ©o nous a permis d’aller rouler prĂšs de 100 km dans les sentiers de Kingdom Trails Ă  East Burke au Vermont.

East Burke?

Ouais, East Burke. Un bled perdu dans le milieu des montagnes du Vermont aux États-Unis. Des champs Ă  perte de vue, des vallĂ©es, des vaches, des moustiques, des ours et une poignĂ©e d’habitants. C’est ça East Burke.

Pourquoi on va lĂ ?

Parce qu’à ma connaissance, c’est le meilleur coin pour le vĂ©lo de montagne dans nord-est de l’amĂ©rique. Pourtant, je suis servi ici Ă  QuĂ©bec avec des sentiers Ă  2 minutes de chez moi. Mais ici, il n’y a rien d’organisĂ© si ce n’est quelques corvĂ©es d’une poignĂ©e de trippeux. LĂ  bas, c’est une vĂ©ritable entreprise communautaire qui fait virer la rĂ©gion.

La différence américaine

Ici, les beaux sentiers sont souvent démolis par les 4-roues, les moto-cross ou les bûcherons. Pire, les sentiers sont souvent fermés par les résidents de chalets qui ne veulent pas des méchants cyclistes dans leur cour.

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Que penser de LeSoleilSurMonOrdi.ca?

J’avais dĂ©jĂ  vu LaPresseSurMonOrdi.ca, mais je ne m’y Ă©tais pas intĂ©ressĂ© Ă©tant donnĂ© que je ne suis pas un lecteur. Par contre, je suis un lecteur du Soleil (l’équivalent de la Presse pour la ville de QuĂ©bec) et je viens de voir que LeSoleilSurMonOrdi.ca a Ă©tĂ© lancĂ©.

Kossé ça?

Le concept est bien simple : au lieu d’avoir une version Web du journal comme Cyberpresse, on a le journal papier as is, format Ă©lectronique. Comme ça existe dĂ©jĂ  pour de nombreuses circulaires. Je pense que le journal de QuĂ©bec avait dĂ©jĂ  tentĂ© quelque chose de semblable il y a quelques annĂ©es. Sans succĂšs.

Alors j’en pense quoi?

Je me demande si ça s’adresse Ă  moi, consommateur Web trĂšs branchĂ©. SĂ»rement plus qu’à ma grand-mĂšre qui pense encore que le micro-onde est une invention du diable.

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Les fromages d’ici et les pubs non testĂ©es

Je faisais une recherche sur un menu de type « vin fromage ». Je suis bien sĂ»r attirĂ© par la publicitĂ© trĂšs ciblĂ©e des Fromages d’ici qui s’intitule « dĂ©gustation vins fromages » (1). Les types qui sont derriĂšre la pub ne sont pas des amateurs si on se fie aux nombreux paramĂštres de tracking dans l’URL (2). Sans vouloir leur montrer comment faire leur boulot, je me permettrais tout de mĂȘme une suggestion : s’assurer que la « landing page » fonctionne quand on clique sur la pub (3)!

Morts les blogues? Je ne crois pas!

J’ai fait le mĂ©nage dans mon agrĂ©gateur RSS derniĂšrement. J’ai enlevĂ© beaucoup de corps morts qui n’avaient pas Ă©tĂ© mis Ă  jour depuis un bon moment. Rien de surprenant sachant qu’un blogue ne survit guĂšre plus de 3 mois. Je pense que pour 100 blogues qui naissent, pas plus de 5 seront encore lĂ  dans 2 ans.

La relĂšve

La bonne nouvelle, c’est que je ne fais pas qu’épurer mon agrĂ©gateur des blogues sans vie. En effet, j’en profite pour ajouter quelques trouvailles qui deviendront des incontournables de la blogosphĂšre bientĂŽt. En voici quelques uns:

Luc Dupont – Je suis dĂ©jĂ  un grand fan du gourou de la pub et de ses entrevues Ă  la radio. Il a mis un blogue en ligne sans que je le sache. Petit cachotier!

StĂ©phanie Keenan – J’aimais dĂ©jĂ  lire la prĂ©sidente de Bang Marketing dans le journal Les Affaires. Elle a maintenant son blogue. Nul doute qu’il sera intĂ©ressant.

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SWAFF d’Ă©tĂ© spĂ©cial WebCamp, ce soir @ Mo


La SWAFF (SoirĂ©es Web & Affaires) Ă  l’occasion du Webcamp organisĂ© Ă  QuĂ©bec est ce soir. Comme d’habitude, c’est au MO et c’est un 5 @ 7+. DĂ©jĂ  47 confirmations + 50 « peut-ĂȘtre » + une bonne poignĂ©e des 110 participants du WebCamp. Ça va faire du monde Ă  shop comme on dit.

» Le groupe Facebook
» La page de l’Ă©vĂ©nement sur Facebook
» La page de l’Ă©vĂ©nement Webcamp QuĂ©bec

SWAFF c’est quoi?

Le but des soirĂ©es Web & Affaires est de jaser Web et business lors d’un 5 Ă  7 dans une ambiance informelle avec des passionnĂ©s et curieux. C’est gratuit, vous ne payez que vos consommations.

SWAFF c’est pour qui?

Ça s’adresse Ă  quiconque s’intĂ©resse de prĂšs ou de loin aux affaires Ă©lectroniques, c’est-Ă -dire Ă  faire des affaires avec Internet. Du nĂ©ophyte a l’expert, employĂ©, directeur des TI ou des comm, pigiste, consultant, entrepreneur, etc. Tout le monde est le bienvenue quoi!

SWAFF c’est oĂč?

Chez Mo

L’expĂ©rience Bixi

* Ce billet a été rédigé par mon pote et collÚgue, Thierry Poitras.

MontĂ© Ă  MontrĂ©al en fin de semaine, je me suis dit que j’essaierais avec ma dulcinĂ©e le Bixi, le nouveau service de vĂ©los en libre-service de MontrĂ©al. Ce fut une expĂ©rience
 intĂ©ressante.

Non, nous n’étions pas tout nus en vĂ©lo. Non, nous n’avons pas discutĂ© de Far-Web et autres polĂ©miques entourant les flogs.

Le principe

Non, nous voulions simplement vivre l’expĂ©rience Bixi, soit de pouvoir prendre (et laisser) un vĂ©lo Ă  peu prĂšs n’importe oĂč. Pour des touristes comme nous, le principe est, en thĂ©orie, assez simple:

1. Arrivé à une station, on glisse sa carte de crédit;
2. Pour 5$, on obtient autant de trajets de 30 minutes que l’on veut dans une pĂ©riode de 24h (voir les tarifs ici)
3. On obtient un code, et voilĂ !, on est prĂȘt Ă  enfourcher son Bixi.
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Empocher 30 M$ ou s’acharner sur la vĂ©ritĂ©?

Hier soir, j’ai Ă©coutĂ© le film Flash of genius qui raconte la vie de Robert Kearns. Cet homme a inventĂ© l’essui-glace intermittent. C’Ă©tait Ă  l’époque, une rĂ©volution! Comme il Ă©tait un grand rĂȘveur et un peu naĂŻf (comme beaucoup de crĂ©ateurs / inventeurs), il pensait pouvoir produire son invention et la vendre au Big Three, en particulier Ă  Ford.

David contre Goliath

Long story short, il se fait avoir par Ford qui lui pique son invention. Évidemment, il essaya de les poursuivre. Et c’est lĂ  que ça devient intĂ©ressant. Un homme tout seul sans moyen contre une des plus grosses corporations au monde qui ne manque ni de temps, ni d’argent.

La vérité, tout simplement

Kearns ne voulait qu’une chose : que Ford avoue publiquement lui avoir piquĂ© son idĂ©e. Ford lui a fait des offres de rĂšglements Ă  l’amiable de 250 000$, 1 M$ et 30 M$ qu’il a toutes refusĂ©es parce que ça ne venait pas avec un aveu de culpabilitĂ©. Il voulait la vĂ©ritĂ©, que le monde sache que c’est SON invention.

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Perdre 470 M$? Bah, et puis aprĂšs?

J’aimerais bien avoir les reins assez solide pour supporter un projet qui subit une perte de centaines de M$ comme Google le fait avec YouTube. En effet, les analystes de CrĂ©dit Suisse prĂ©voient une perte de 470 M$ en 2009. Du p’tit change de fond d’poche quoi.

OĂč s’en va le pognon?

La bande passante reprĂ©sente 51% des coĂ»ts avec la jolie somme de 1 M$ par jour. C’est 360 M$ par annĂ©e. Tcheching!! Un autre 36% s’en va dans les droits et licences pour le contenu. Le 13% restant? Les employĂ©s et la papeterie sans doute.

D’oĂč vient le pognon?

A l’autre bout du systĂšme, lĂ  oĂč il y a la fente du petit cochon qu’on appelle « entrĂ©es d’argent » ou « revenus », il devrait entrer 240 M$. Avec du contenu professionnel, des nouveaux formats de publicitĂ© et des ententes de distribution entre autre. C’est beaucoup, mais insuffisant.

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Est-ce qu’une PME peut encore ignorer le Web?

En lisant le billet d’Étienne Chabot sur sa campagne Web pour Meubles Rive-Sud, je pense Ă  ma conjointe qui travaille pour une PME du secteur manufacturier. Celle-ci existe depuis 25 ans et a connu de trĂšs belles annĂ©es. Cependant, crise Ă©conomique oblige, beaucoup de PME connaissent un ralentissement qui affecte les ventes, les emplois, le moral et l’avenir.

Et le Web lĂ  dedans?

De mon Ɠil d’expert d’Internet, ça fait des annĂ©es que je rĂ©pĂšte Ă  ma copine que la compagnie est dĂ©ficiente, voire handicapĂ©e, cĂŽtĂ© Internet. On parle ici d’une entreprise qui vend partout dans le monde. Design des annĂ©es 1990. Pas d’outil de Web analytique. Pas d’optimisation pour les outils de recherche. Pas de vision Web. Pas de contenu adaptĂ© au Web. Etc. Un site Web créé de toute bonne foi par des programmeurs quoi. Pour le marketing et l’outil de vente, on repassera.

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