Bon nombre de visites, mauvaise conclusion

Je lisais un billet intéressant dans le blogue du directeur général de Tourisme Mauricie, André Nollet, à propos de leur virage Web 2.0. Bien que cette refonte semble avoir fait un grand bien à leurs activités Web, les résultats sont présentés seulement en fonction du nombre de visites.

Doubler, oui mais


D’accord, le nombre de visites a doublĂ© en 1 an. Personne n’ira se plaindre que ses visites doublent. Par contre, il faut faire attention avant de qualifier de succĂšs un site qui double ses visites. Pourquoi? Simplement parce que si vous dĂ©cuplez l’achalandage de votre magasin, mais que personne n’achĂšte, Ă  quoi ça sert?

L’effet bar pour ados

L’achalandage, le nombre de visites sur un site Web, est une chose. La conversion en est une autre. Ça me rappelle mon jeune temps oĂč des illuminĂ©s ont ouvert des bars pour adolescents trop jeunes pour boire de l’alcool. Les bars Ă©taient toujours pleins Ă  craquer, mais le propriĂ©taire n’arrivait pas Ă  faire ses frais. En plus de ne pas boire d’alcool, ils ont bien peu d’argent Ă  dĂ©penser. Ça n’a pas durĂ©, vous comprendrez


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Qu’est-ce que Google Buzz?

Ce matin je me connecte Ă  GMail comme Ă  tous les matins. Mais surprise, voilĂ  que Google m’interpelle avec son nouveau gadget : Google Buzz. « WTF? » me dis-je. De nature, je suis du genre prĂ©-blasĂ© Ă  la vue de toute nouveautĂ© qui n’en est pas vraiment une. Qu’en est-il dans le cas de Google Buzz?

Du partage 2.0 buzz concept plus 2000

L’intro va comme suit: « Partagez bien plus qu’un statut. Partagez vos mises Ă  jour, vos photos, vos vidĂ©os, et bien plus encore. Lancez une discussion dĂšs qu’un sujet vous intĂ©resse. ». Eh? Ça vous rappelle pas quelque chose? Me semble avoir dĂ©jĂ  vu ça sur des plateformes existantes comme Facebook, Twitter, MSN, etc. MĂȘme Google Wave, ça ne servait pas Ă  ça? J’imagine que c’est un peu comme prendre les Shreddies et innover avec les Shreddies Diamond (tellement brillant comme idĂ©e!).

L’avantage

Le gros plus avantage que je vois actuellement, c’est que c’est direct dans notre boĂźte de courriel GMail. On a dĂ©jĂ  l’habitude d’y aller. C’est comme placer un nouvel Ă©talage Ă  l’entrĂ©e d’un commerce. On le remarque.

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Plus de réseaux sociaux, moins de productivité?

Ça me dĂ©passe de voir plusieurs personnes passer autant de temps sur les rĂ©seaux sociaux. Je suis « relativement » prĂ©sent, mais je n’arriverais pas Ă  suivre le beat des power users une seule journĂ©e. Du moins, pas si je veux passer du temps dans ma propre business. Je parle Ă  titre personnel et non au nom de l’entreprise, ce qui est diffĂ©rent puisqu’on peut dĂ©lĂ©guer.

Plus de temps ici, moins de temps lĂ 

Le temps Ă©tant une ressource limitĂ©e, l’équation est simple : Plus on passe de temps sur les rĂ©seaux sociaux, moins on en passe ailleurs. Plus on tweet, blogue ou facebook, moins on travaille. Pour des employĂ©s lassĂ©s de leur boulot, c’est une façon de passer le temps, mais pour un entrepreneur, c’est du temps de moins Ă  faire grandir son entreprise.

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Perdre un client pour quelques dollars

Des fois, les entreprises ne regardent pas trop loin. Elles laissent aller un client en furie pour Ă©viter de payer quelques dollars de plus. Le pote Phil me racontait hier avoir eu des problĂšmes avec le service Ă  la clientĂšle des pneus Yokohama. L’entreprise ne voulant pas honorer sa promotion d’un certificat cadeau de 100$ parce qu’ils ont reçu le coupon 6 jours en retard.

Indulgence?

D’accord, s’ils n’ont pas reçu le coupon Ă  temps est notre problĂšme, pas le leur. Mais quand mĂȘme, Phil a pris le temps d’envoyer une lettre expliquant le retard et patati patata. De toute bonne foi. Mais non, rien n’y fait. « Vous avez dĂ©passĂ© la date, monsieur. C’est ça qui est ça. ».

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Du béNOvolat

Vendredi dernier, c’était notre premiĂšre sĂ©ance de bĂ©nĂ©volat chez NOFOLO. En effet, on a dĂ©cidĂ© de donner une demi-journĂ©e de notre temps Ă  chaque mois Ă  un organisme sans but lucratif. La raison? La mĂȘme que bien du monde, c’est-Ă -dire de redonner un peu Ă  la sociĂ©tĂ©. NOFOLO va trĂšs bien, on est en croissance et nous pouvons nous permettre d’en donner. À notre niveau, mais donner quand mĂȘme.

À notre niveau?

Oui et c’est important de comprendre que la charitĂ©, en temps ou en argent, n’est pas une course Ă  l’exploit. Certain peuvent en donner beaucoup, d’autre moins. C’est donner qui compte. Pas besoin d’ĂȘtre Bill Gates ou mĂšre ThĂ©resa.

Actuellement avec ce qui se passe en HaĂŻti, il y a un buzz avec qui fait le plus gros don. Ceux qui ne font pas de don se font regarder de travers. D’autres vont mĂȘme jusqu’à publiciser le relevĂ© de transaction de leur don sur leur blogue. Par maladresse j’espĂšre. Car rendu Ă  ce point, on peut se questionner sur l’altruisme. Quand le don, en temps ou en argent, sert Ă  s’acheter une bonne conscience ou une belle image publique plutĂŽt que de sincĂšrement vouloir aider, c’est douteux. Comme les mĂ©decins bĂ©nĂ©voles qui veulent se faire payer leur temps en HaĂŻti.

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Du blogue, du design et de la programmation

Mon billet « Le taux de rebond est votre ami » publiĂ© en dĂ©but de semaine a donnĂ© lieu Ă  quelques bonnes discussions intĂ©ressantes. Avec Gabriel Rodrigue sur Twitter entre autres. MĂȘme si ce n’était pas le sujet du billet, le tout a pris deux directions : Les programmeurs ne sont pas tous nuls en design et il est difficile de saisir le ton d’un blogueur par Ă©crit.

La couille dans la soupe

Le point de dĂ©part de tout ça est que mes propos sont mĂ©prisants envers les programmeurs. En effet, je dis qu’« Un programmeur ne devrait pas avoir le droit de mĂȘme penser Ă  faire du design. Qu’il programme et qu’il laisse la job de design aux grandes personnes. ».

Auto-dérision?

Le problĂšme c’est que ça peut offusquer des gens pris comme ça, hors contexte. Par contre, ceux qui me connaissent bien savent que je suis moi-mĂȘme un programmeur et que je suis l’exemple parfait du type Ă  qui il ne faut pas laisser le contrĂŽle sur le design. Bien sĂ»r, j’exagĂšre et j’amplifie le tout d’humour. Un humour qui m’est bien propre. À la base, je ris de moi en disant ça.

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Entreprise et Web 2.0 : Je vais la planter la maudite!

Je sais que nous, les Web freaks, sommes dans notre bulle branchée et voyons le monde autrement. Mais des fois, je réalise que le fossé entre la génération Web et les autres est plus grand que je le pense.

« Je vais la planter la maudite! »

Cette phrase, c’est ce qu’un commerçant prĂ©voit rĂ©pondre Ă  une cliente insatisfaite qui a Ă©crit un avis sur le site d’opinions MonAvis.ca. Celle-ci a Ă©crit un commentaire critique, mais factuel et bien rĂ©digĂ©. Ce n’est pas du bashing pour du bashing, mais un commentaire comme n’importe quel commerçant pourrait avoir Ă  gĂ©rer Ă  son comptoir, en personne.

Un peu de communication Ă  la sauce 2.0 peut-ĂȘtre?

Ce n’est pas la premiĂšre fois que nous recevons des appels, des courriels et mĂȘme des mises en demeure de commerçants en furie de voir un mauvais commentaire Ă  leur endroit sur MonAvis.ca. Ils ne semblent pas comprendre que la meilleure façon de rĂ©pondre n’est pas par leurs avocats et les menaces envers nous et les clients, mais directement sur le site.

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Le taux de rebond est votre ami

Le taux de rebonds est le mouton noir de la statistique Web. Souvent incompris, il est rĂ©guliĂšrement victime de prĂ©jugĂ©s. Il se fait mĂȘme tabasser par ses grands cousins, le nombre de visiteurs uniques et le nombre de visites. Pourtant, le taux de rebond gagne Ă  ĂȘtre connu.

Qu’est-ce qu’un rebond?

La dĂ©finition simple du rebond est un visiteur qui ne voit qu’une page au cours de sa visite. Autrement dit, il quitte par oĂč il est arrivĂ©. Ce rebond ne tient pas compte du temps passĂ© sur la page.

Qu’est-ce que le taux de rebond?

Le taux de rebond est le nombre de rebond divisĂ© par le nombre total de visites. Par exemple, si sur la page d’accueil, un visiteur sur deux quitte immĂ©diatement alors nous dirons que le taux de rebonds est de 50%.

Est-ce grave docteur?

En soi, le taux de rebond n’est qu’une statistique, un nombre tout simplement. Sans contexte, ça ne veut rien dire. Avec le contexte, il peut-ĂȘtre bon ou mauvais. Comme le sel. Sur les frites, c’est bon, dans les fruit loops, un peu moins.

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Focus!

Un des effets secondaires d’avoir une boĂźte en santĂ© qui rĂ©ussit bien, c’est que ça attire des occasions d’affaires. Si c’est flatteur d’ĂȘtre considĂ©rĂ© par ses pairs pour faire partie de leurs projets, c’est en contrepartie facile de perdre le focus.

Courir aprĂšs plusieurs lapins

C’est comme le chasseur qui essaie d’attraper plusieurs lapins en mĂȘme temps. Ça ne donne rien de bon, Ă  moins d’ĂȘtre chanceux. Mais l’idĂ©e d’en capturer plusieurs en mĂȘme temps peut donner un bon coup de pied au sens rationnel.

Le focus, tout un défi!

Heureusement que nous sommes 3 associĂ©s chez Nofolo car tout seul, je me serais probablement dĂ©jĂ  Ă©parpillĂ© dans trop de projets. À quoi bon avoir plusieurs projets quand on ne s’en occupe pas convenablement C’est prĂ©fĂ©rable d’en avoir moins, mais d’exceller. Plus facile Ă  dire qu’à faire quand on est des gĂ©nĂ©rateurs d’idĂ©es infatigables.

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Inspiration pour entrepreneur

Voici une prĂ©sentation, Ă  regarder absolument, de Tony Hsieh, CEO de Zappos (via Étienne Chabot). Cette boĂźte entiĂšrement Web vend des souliers sur Internet. Banal? Peut-ĂȘtre pas si on considĂšre son chiffre d’affaires de plus d’un milliard. Un milliard en souliers, c’est beaucoup de paires! Perso, cette entreprise est un modĂšle Ă  suivre.

Milliardaire, de vendeur de pizza Ă  vendeur de souliers

M. Hsieh n’est pas Ă  sa premiĂšre entreprise. Il a fondĂ© une business de pizza alors qu’il Ă©tait Ă©tudiant. Ensuite, il a vendu LinkExchange Ă  Microsoft pour 265 M$ en 1998. J’utilisais ce service Ă  l’époque, mais je ne savais pas que c’était lui qui Ă©tait derriĂšre. Puis il a fondĂ© Zappos qu’il a revendu 1.2 MM$ Ă  Amazon. Tout ça en moins de 15 ans. Quand mĂȘme!

Vendre des souliers en ligne?

Perso, je trouve que des produits comme des souliers ou des vĂȘtements sont difficiles Ă  vendre en ligne. Plusieurs se sont cassĂ©s les dents. Mais Zappos rĂ©ussit trĂšs bien. Le service est la clĂ© :

–    La meilleure expĂ©rience d’achat en ligne possible
–    Livraison rapide et gratuite
–    Retour de marchandise simple et gratuite
–    Politique de retour sur 365 jours
–    Service Ă  la clientĂšle amical, utile et qui dĂ©passe les attentes
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