On ne démarre pas une entreprise à temps partiel

Ce billet fait suite à un excellent billet du pote Phil Gauvin « Stop quoting 37 Signals to justify your 9-5 ».

DĂ©marrer une startup en travaillant 32.5 heures par semaine et en prenant des pauses clopes ou cafĂ© 4 fois par jour? Peut-ĂȘtre. Si vous ĂȘtes bien chanceux. Pour la majoritĂ© d’entre nous, dĂ©marrer une entreprise veut dire ne pas compter ses heures et en faire un tas. 40. 50. 60. 100 s’il le faut.

En fait, c’est cette partie qui importe au final « S’il le faut ».

En effet, l’entrepreneur ne « punche » pas. Il fait ce qu’il doit ĂȘtre fait pour avancer. Get things done comme disent les anglos. Ça prendra le temps que ça prendra, mais faut le faire.

Ok, une fois que l’entreprise est stable et roule d’elle-mĂȘme, on peut lever le pied un peu, se permettre des vacances, avoir un beat plus molo. Surtout avec une famille, travailler 70 heures+ par semaine est intenable.

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Quand les entrepreneurs de gauche pourraient ĂȘtre de droite

J’aime bien Sylvain Carle. D’abord comme entrepreneur ainsi que pour son implication reconnue dans le monde des startups et ensuite pour son appartenance affirmĂ©e et assumĂ©e Ă  QuĂ©bec Solidaire.

Sur ce point, j’ai une position tout aussi affirmĂ©e et assumĂ©e, mais vers la droite. Sylvain a d’ailleurs Ă©crit un trĂšs bon billet sur ĂȘtre de gauche et entrepreneur. Je devrais ĂȘtre un anti-Sylvain Carle me direz-vous? Non, au contraire, on peut ĂȘtre d’opinions divergentes et se respecter. Le plus comique, c’est que dans quelques-unes ne mes Ă©changes avec lui sur le sujet, on se rejoint sur la forme.

Dans les faits, je suis tout aussi solidaire que lui (pas dans le sens de la formation politique, rassurez-vous!). En effet, qui est contre la vertu? Ce n’est pas vrai que les gens plus Ă  droite rĂȘvent de transformer les pauvres en pĂ©trole pour faire encore plus de profits. Ce n’est pas vrai non plus qu’il n’y a que l’argent qui compte. Trop, c’est comme pas assez.

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Vouloir tout faire et vouloir tout avoir

Michelle Blanc nous a pondu un excellent billet. Le genre qui me rejoint beaucoup parce que ça rejoint des expériences passées, des présentes et probablement des futures.

En gros, un entrepreneur entreprend. S’il est bon, chanceux ou les deux, le succĂšs sera au rendez-vous. Mais des types comme moi ont de la misĂšre Ă  rester en place et gĂ©rer ce qui est devenu stable. Ça devient monotone.

Il y a bien sĂ»r l’entrepreneur gestionnaire qui peut gĂ©rer des tonnes de projets, qui excelle dans la gestion de haut-niveau. Ce n’est pas mon cas. Je suis le taponneux qui doit avoir les deux mains dedans. Je suis celui qui ne dormira pas pendant une semaine parce qu’un dĂ©tail technique n’est pas peaufinĂ© Ă  mon goĂ»t.

Ce qui est trippant, c’est de bĂątir de quoi de nouveau. D’essayer autre chose. De lancer une tonne de projets. D’avoir des idĂ©es dĂ©biles et les rĂ©aliser puis se faire un fix de succĂšs quand on peut.

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Commerce et confiance en ligne

Donneriez-vous votre carte de crĂ©dit Ă  une personne Ă  l’autre bout de la planĂšte, Ă  qui vous n’avez jamais parlĂ© de vive voix par surcroĂźt, pour qu’elle y prĂ©lĂšve quelques milliers de dollars?

La réaction naturelle et spontanée est généralement « Non ».

Pourtant, on arrive Ă  le faire. Ça semble surrĂ©el quand je raconte ça au beau-pĂšre, mais avec une bonne approche, ça se fait.

Comment? PremiĂšrement, en ne se cachant pas. Au contraire, la transparence est l’élĂ©ment clĂ© ici. Il faut absolument que le client soit en confiance et soit convaincu de votre authenticitĂ©.

Une premiĂšre Ă©tape est la page « À propos ». Ça a l’air de rien, mais cette page est trĂšs consultĂ©e. Moi le premier, je regarde toujours qui est derriĂšre une compagnie avant de donner ma carte de crĂ©dit. AprĂšs tout, faire du business, c’est des personnes qui parlent Ă  d’autres personnes. MĂȘme sur Internet, on veut faire affaire avec des humains.

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Super Bowl, CTV et l’éternelle question des publicitĂ©s amĂ©ricaines au Canada

J’aime le football. J’aime le Super Bowl. J’aime la game et en plus, les annonces tivi sont souvent trùs bonnes et font partie du spectacle depuis longtemps.

C’est mĂȘme dĂ©montrĂ© que bien des gens regardent le Super Bowl plus pour les annonces que pour le match au ballon ovale.

Encore cette année, la fameuse question revient : Aurons-nous les annonces américaines ou bien nous aurons le malheur de nous contenter de Pizza Pizza, Canadian Tire et Le Choix du Président?

Le CRTC est clair lĂ  dessus. C’est le diffuseur qui paie les droits qui a le dernier mot. Et il en profite pour remplacer la moitiĂ© du spectacle par des annonces qui nous font autant vibrer que l’Auberge du Chien noir.

C’est comme remplacer une toune sur deux du show de Metallica sur les plaines par Gilles Vigneault.

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Le designer, co-fondateur des années 2010?

Dans les annĂ©es 1990, les co-fondateurs d’une startup techno pouvaient ĂȘtre uniquement des gens techniques. Une bande de programmeurs pouvaient rĂ©aliser Ă  eux-seuls un produit aux allures bric Ă  brac et faire du fric.

Dans les années 2000, la partie fric devient moins évidente. Parmi les co-fondateurs, on retrouve maintenant un gars de business. Il ne connaßt rien au cÎté technique, répÚte les mots des ingénieurs pour faire semblant de comprendre, mais il excelle dans les poignées de main et la création de contacts. Mieux, il est capable de « closer » des deals.

Dans les annĂ©es 2010, un aspect des startups Ă©merge de plus en plus comme Ă©tant critique : Le design. Avoir un co-fondateur qui excelle dans le design est peut-ĂȘtre ce qui fera la diffĂ©rence.

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Liberté économique ou sacrez nous la paix et laissez-nous travailler

Pourquoi les jeux vidéo ne sont pas programmés en Visual Basic? Ou encore les systÚmes informatiques des avions et satellites ne sont pas en Cobol?

Parce qu’ils sont contraignants. Parce qu’ils empĂȘchent de faire ce que l’on veut si on ose sortir du sentier asphaltĂ©, balisĂ©, illuminĂ© et gardĂ© par des chiens bioniques qui nous mordent si on met un orteil en dehors. Pire, parce qu’ils ne sont pas performants.

Quand on veut crĂ©er quelque chose de tordu, qui sort de l’ordinaire ou qui dĂ©passe l’imaginable, on a besoin de libertĂ©. La libertĂ© d’agir, d’essayer, de se tromper, de rĂ©essayer, de repousser les limites, d’optimiser, de performer, etc.

Dans le monde du business, c’est la mĂȘme chose. Un environnement entrepreneurial contraignant ne favorisera pas la crĂ©ation d’entreprises et d’emplois.

Par contraintes, on parle de taxes, impĂŽts, rĂšgles fiscales complexes, rĂšgles d’emploi, lois, rĂšglements, paperasse, permis, cotisations, vĂ©rifications, rĂšgles d’importations et d’exportations, douanes, etc.

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Le DashThis nouveau est en ligne

Ça l’air de rien, mais ça grouille fort chez DashThis. Entre le dĂ©veloppement du produit, les ventes Ă  l’international, le service Ă  la clientĂšle, les mandats, les opĂ©rations au day-to-day, on trouve le moyen de refaire une beautĂ© au site Web. Le tout rendu possible grĂące Ă  l’aide de Marielle MĂ©nard et ses potes chez Atelier 480. Un gros merci!

Pourquoi un nouveau site Web?

Parce que l’ancien Ă©tait, disons, un peu rustique. Mais il n’y a aucune gĂȘne Ă  avoir, je prĂ©fĂšre un contenu intĂ©ressant dans un contenant brun qu’un contenu brun dans un contenant intĂ©ressant. Exception faite du beurre de pinottes bien entendu.

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Du business en SuĂšde, Chine et Thailande pour DashThis

En quelques jours, nous avons eu pour DashThis un mandat de dĂ©veloppement de tableau de bord personnalisĂ© en SuĂšde en plus de nouveaux utilisateurs en provenance de Russie, d’Iran, de Grande-Bretagne, de Chine, de Taiwan et de Thailande. Tout ça sans effort marketing.

Si ça amĂšne des dĂ©fis diffĂ©rents que de travailler avec des clients locaux, c’est drĂŽlement stimulant. En tout cas, moi je m’amuse comme un gamin dans son carrĂ© de sable.

Je fais de l’Internet depuis 1991 et j’ai commencĂ© Ă  faire des affaires en 1996. Rudimentaire, mais affaires quand mĂȘme. Je me rappelle qu’un premier mandat avait Ă©tĂ© la crĂ©ation d’un logo pour un belge. On Ă©tait en 1996 sans Paypal. Le chĂšque envoyĂ© par avion. C’était le dĂ©but de mon aventure internationale quoi!

J’ai encore sur mon tableau Ă  la maison les deux dollars amĂ©ricains qu’un roumain m’a envoyĂ© aprĂšs avoir spammer quelques personnes ici et lĂ  pour un jeu pyramidal attrape-nigaud (vous savez, il y a 5 noms sur un liste, on met le sien, enlĂšve le dernier et envoie 1$ aux autres. Moi je l’ai fait sans envoyer le pognon
 oups!). Je trouvais comique de recevoir par la poste une lettre d’outre-mer avec deux dollars Ă  l’intĂ©rieur, 2 mois plus tard!

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Une nouvelle tronche pour Steph!

C’est connu : Je suis nul en design. Je ne suis pas meilleur en photographie. Mon blogue souffre depuis longtemps de ce manque de talent.

On peut dire de mon blogue que le contenu est plus intĂ©ressant que le contenant. Enfin, j’espĂšre sinon je suis mal foutu!

Heureusement, le pote JP et son infini rĂ©seau de contacts a rĂ©glĂ© un des deux problĂšmes. On a Ă©tĂ© faire un shooting photo au studio Pub Photo. Le rĂ©sultat est vraiment impressionnant. Il y a un grand canyon de diffĂ©rence entre les moyens professionnels et ma camĂ©ra cheapo. Sans parler du souci du dĂ©tail et le professionnalisme de l’équipe chez Pub Photo.

On a fait nos photo pour le nouveau site Web de DashThis qui s’en vient et LinkedIn. Puis, tant qu’à y ĂȘtre, pourquoi pas ce bon vieux blogue. Pour la premiĂšre fois en 6 ans, je trouve que la photo rock!

Merci Ă  Francis Bouchard de nous avoir reçu et livrĂ© d’aussi bonnes photos.

Maintenant, il me manque seulement un kickass design pour mon blogue. Un jour peut-ĂȘtre.