Survol des 3 premiÚres années de DashThis

dilbert-work-hard

DashThis souffle sa 3e bougie ce mois-ci. En effet, en mai 2011, je quittais mon ancienne shop pour en faire une nouvelle. Certains m’ont souhaitĂ© bon succĂšs. D’autres m’ont souhaitĂ© bonne chance comme on souhaite bonne chance au gars qui croit pouvoir marcher sur l’eau.

Les boĂźtes SaaS (Software as a Service) ne sont pas lĂ©gion Ă  QuĂ©bec, ni mĂȘme au QuĂ©bec. Les modĂšles sont donc rares pour s’inspirer. Ce n’est pas la premiĂšre fois que je le dis, il faut ĂȘtre dĂ©bile pour se lancer en affaires et probablement encore plus dans un projet SaaS.

Pourquoi?

Dans une boĂźte de service, on vend du temps. Son temps gĂ©nĂ©ralement. On trouve un mandat, on facture. Si on a bien calculĂ©, on fait un profit. On engage. Trouve d’autres mandats. La roue tourne.

Mais dans une boĂźte SaaS?

PremiÚre année : Trouver le product market fit.

Passer d’une idĂ©e Ă  un produit rentable, c’est comme avoir l’idĂ©e d’aller sur la lune avec comme seul Ă©quipement de dĂ©part des allumettes mouillĂ©es. La rĂ©alitĂ© est toujours plus complexe qu’on le pensait.

Il faut valider le besoin. Valider nos hypothĂšses. Valider le modĂšle d’affaires. Ce sont des semaines, voire des mois, Ă  parler aux gens et peaufiner une idĂ©e pour la transformer en entreprise. Y’a rien de certain sauf l’incertitude.

DashThis est parti d’un MVP (Minimum Viable Product) assez, disons, de base. De quoi trouver ça presque gĂȘnant aujourd’hui. Mais on a pas le choix. On est pas plus avancĂ© si on dĂ©veloppe pendant un an pour se rendre compte que le produit ne rĂ©pond Ă  aucun besoin.

Un an. Beaucoup d’apprentissage. Peu de revenus.

Lire la suite de « Survol des 3 premiÚres années de DashThis »

Pourquoi avoir augmentĂ© les prix et qu’est-ce que ç’a donnĂ©

dilbert-pricing-2

Mine de rien, ça fait dĂ©jĂ  3 fois qu’on augmente les prix depuis le dĂ©but de DashThis en 2011. C’est assez peu naturel, dans le sens que les prix ont gĂ©nĂ©ralement tendance Ă  descendre dans le monde du commerce au dĂ©tail.

Au départ, il y avait ces plans : 10$, 29$, 79$, 149$ et 249$ pour le plan illimité.

Premier update : 19$, 49$, 99$ et 199$ pour 200 dashboards, fini l’illimitĂ©.

Ensuite, ç’a Ă©tĂ© modifiĂ© pour ces plans : 19$, 39$, 99$, 179$, 449$, 899$ et 1449$

Finalement, nous avons changé ça pour 129$, 249$, 399$, 599$, 1299$ et 2499$. Le 39$ est encore dispo, mais moins en évidence.

C’est facile de constater que les prix ont une tendance ascendante. Le plus gros plan est passĂ© de 249$ Ă  2499$ (x10!) entre le premier pricing et l’actuel.

Steph, augmenter les prix, z’ĂȘtes pas un peu dĂ©bile?

Non, au contraire. Garder les prix du départ aurait été une mauvaise décision.

Pourquoi?

#1 Sous-estimation de valeur rapportée à un client par notre outil

Grosso modo, chaque dashboard fera sauver 5h de travail manuel / copiĂ©-collĂ© Ă  une organisation chaque mois. 100 dashboards, c’est 500h de temps Ă©conomisĂ© et utilisĂ© Ă  des tĂąches plus payantes.

À 35$ de l’heure, c’est 17 500$ par mois. Vendre ça 249$ par mois? Ce n’est pas sĂ©rieux.

#2 Ce n’est pas sĂ©rieux
 pour le client!

L’agence qui a 145 employĂ©s et 50 clients majeurs ne voudra pas faire affaire avec une boĂźte qui risque de fermer boutique dans les 3 prochains mois. Et honnĂȘtement, charger 10$ par mois, ils ne trouveront pas ça sĂ©rieux. Non seulement ils peuvent payer 2499$ par mois, mais ils veulent payer ce prix. Les gros joueurs jouent avec les gros joueurs.

Le prix est une bonne indication du service, de sérieux et de pérennité. If you pay peanuts, you get monkeys.

Lire la suite de « Pourquoi avoir augmentĂ© les prix et qu’est-ce que ç’a donné »

Quatre orientations simples pour un Québec meilleur

dilbert-politics

* Avertissement: C’est un billet politique. Pour un truc plus lĂ©ger, c’est par ici.

Vous je sais pas, mais moi je trouve la campagne Ă©lectorale vraiment trĂšs ennuyeuse. Pourtant, je suis quelqu’un qui s’intĂ©resse Ă  la politique. Je n’imagine pas ce que c’est pour quelqu’un qui trouve la politique ennuyeuse Ă  temps plein.

Trois constats

De un, je suis un idĂ©aliste, mais lĂ  le cynisme m’a atteint. Je regarde les 2 partis principaux et c’est full of shit en bon français. Je n’arrive pas Ă  croire un mot de ce qu’ils disent. Peut-ĂȘtre parce que j’ai encore en mĂ©moire toutes les fois oĂč le gouvernement Marois a reculĂ© dans les 18 derniers mois?

Pire, ils annoncent programmes et bonbons sans compter, comme si l’argent poussait dans les arbres. Ou encore les bonnes vieilles recettes comme promettre des centaines de milliers d’emplois alors que le chĂŽmage n’est pas problĂ©matique.

De deux, le parti le plus sensĂ© Ă  mon avis aura au mieux 1% du vote si on arrondi vers le haut. Reprochez-moi d’abandonner rapidement, je doute que ça fasse des enfants forts cette annĂ©e.

Je vais voter pour eux pour la forme comme on donne une tape dans le dos au gars qui fini dernier.

Lire la suite de « Quatre orientations simples pour un Québec meilleur »

Pourquoi l’OQLF m’emmerde?

dilbet-audit

Je fĂȘte ce mois-ci mon premier anniversaire comme abonnĂ© privilĂ©giĂ© au systĂšme de surveillance de l’OQLF.

L’OQLF ou l’Office QuĂ©bĂ©cois de la Langue Française pour ceux qui ont la chance de ne pas savoir c’est quoi, ou contrairement Ă  moi, de ne pas avoir Ă  faire Ă  eux.

Ce systÚme est composé de fonctionnaires ayant trop de temps libre qui cherchent, fouillent et grattent pour trouver la moindre infraction à notre sacro-sainte Charte Québécoise de la Langue Française.

TsĂ© les chartes comme on entend parler depuis un moment. Ce n’est pas parce que le nom sonne bien que c’est rempli de gros bon sens.

En fait, d’un point de vue historique, cette charte faisait du sens. Dans les annĂ©es 70, cette charte a contribuĂ© Ă  amĂ©liorer le français au QuĂ©bec. Mais comme l’enfer est pavĂ© de bonnes intentions, le kossin qui faisait du sens il y a 40 ans en fait moins aujourd’hui.

Vous avez entendu parlĂ© du pastagate, du facebookgate? Les histoires d’inspecteurs zĂ©lĂ©s de l’OQLF sont courantes.

Watch out s’il vous pogne avec un piton « on/off ».

Mais toi Steph, ils te veulent quoi?

Lire la suite de « Pourquoi l’OQLF m’emmerde? »

Minimum Viable Product et design

dilbert-design

Je parle souvent du Minimum Viable Product (MVP). Une des rĂ©actions est la peur qui vient avec la mise en ligne d’un produit pas super top notch. C’est comprenable, on a qu’une chance de faire bonne impression, non?

Ça c’est si c’est t’es parano. Quand t’es chillax, tu peux rencontrer la femme de ta vie mĂȘme en robe de chambre, pantoufles d’Homer Simpson aux pieds, pas rasĂ© un lendemain de veille.

Pour une startup qui est à court de moyens et qui n’a que peu de temps devant elle, mieux vaut se concentrer sur un produit visuellement correct que d’attendre la perfection. Done is better than perfect que les anglos disent.

Le design n’est visiblement pas ma force. Faire un produit qui rĂ©pond Ă  un besoin l’est cependant. Alors pour mettre DashThis au monde voilĂ  prĂšs de 3 ans, j’ai concentrĂ© mes Ă©nergies sur le contenu plus que sur le contenant.

Je me suis amusĂ© sur la Wayback machine Ă  voir ce que DashThis avait l’air au tout dĂ©but. Voici la premiĂšre version mise en ligne :

dashthis-v1

Assez simple disons
 Certains diront laid, affreux, amateur. Pire : No way que je vais payer via un site qui a l’air de ça.

Et pourtant!

Lire la suite de « Minimum Viable Product et design »

Quelques réflexions sur les investisseurs, fusions ou acquisitions

dilbert-merge

Ça fait dĂ©jĂ  quelques personnes qui m’écrivent pour savoir ce que je pense de certains Ă©vĂ©nements qui chamboulent la vie d’une entreprise Ă  savoir un investissement (un investisseur qui prend une participation), une fusion ou une acquisition.

Ayant moi-mĂȘme Ă©tĂ© appelĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir et vivre ce genre d’opportunitĂ© au cours de mon cheminement d’entrepreneur (fait 15 ans+, rien pour me rajeunir), je peux vous dire que ce n’est pas quelque chose que l’on doit prendre Ă  la lĂ©gĂšre.

À premiĂšre vue, c’est l’fun d’avoir ce type d’opportunitĂ©. On voit la montagne de fric devant nous et on se dit qu’enfin, nos efforts payent.

Mais!

Ce n’est pas le pĂšre NoĂ«l qui nous fait un cadeau. Ce sont des gens d’affaires qui veulent voir un retour sur leur investissement. Ça, ça veut dire que tu dois livrer du rendement.

A moins d’avoir un vieil oncle riche qui te donne du fric sans regarder ce que tu fais avec, la rĂ©alitĂ© est que jouer avec le fric des autres vient avec des responsabilitĂ©s.

Tu Ă©tais bien dans tes patentes tout seul comme boss? C’est fini ce temps-lĂ . Il y a des gens qui vont regarder par-dessus ton Ă©paule et te demander rĂ©guliĂšrement des comptes. Comme un pote m’a dĂ©jĂ  dit : Ton investisseur devient ton plus gros client.

Un autre me donnait ce conseil : Retarder le plus possible le financement externe pour Ă©viter d’ĂȘtre trop diluĂ©. Ce qui te coĂ»te 25% des parts cette annĂ©e pourra peut-ĂȘtre t’en coĂ»ter que 10% l’annĂ©e prochaine.

Lire la suite de « Quelques réflexions sur les investisseurs, fusions ou acquisitions »

5 à 7 Drink Entrepreneurs Québec, le 6 mars

logo_aperoentrepreneurs_fin

VoilĂ  un moment que j’en parle et bien voilĂ , on organise un 5 Ă  7 Drink Entrepreneurs Ă  QuĂ©bec, le 6 mars prochain. « On » Ă©tant JoĂ© BussiĂšre de LibĂ©o, Jonathan Parent de Numadn et moi-mĂȘme.

Qu’est-ce que Drink Entrepreneurs?

Drink Entrepreneurs, ou ApĂ©ro Entrepreneurs pour les copains en France, c’est un 5 Ă  7 informel pour que les entrepreneurs se retrouvent, Ă©changent, partagent, potinent. Pas de confĂ©rence, pas de table ronde, pas de badges, juste des conversations entre gens qui partagent un intĂ©rĂȘt pour l’entreprenariat.

Drink Entrepreneurs est un mouvement déjà présent dans plein de coins sur la planÚte. Entre autres, Paris, San Francisco, Montréal, Shangaï, Beijing, Londres, Hong Kong, GenÚve, Strasbourg, Vienne, et maintenant Québec!

C’est pour qui?

Le but Ă©tant de rĂ©unir des entrepreneurs afin de passer une soirĂ©e entre nous, mais ce n’est pas un 5 Ă  7 exclusif. Si tu t’intĂ©resses Ă  l’entreprenariat, tu es le bienvenue. En fait, il y a une ligne directrice assez simple : La rĂšgle des 3 C!

Pas de Cravate, pas de Consultants et pas de Commerciaux (i.e. des représentants qui viennent prospecter des clients).

Tu veux venir, mais tu ne connais personne? Viens voir JoĂ©, il dĂ©passe tout le monde d’une tĂȘte, tu ne le manqueras pas! Sinon moi ou Jonathan et on t’introduira Ă  d’autres.

Ça te branche? Fais signe sur l’évĂ©nement Facebook ici. Et tant qu’à y ĂȘtre, fais donc un p’tit like sur la page de Drink Entrepreneur QuĂ©bec en mĂȘme temps.

Au plaisir de vous y voir!

On est arrivĂ© Ă  NoĂ«l en mĂȘme temps que tout le monde

dilbert-holiday

NoĂ«l pour une startup, c’est la fois dans l’annĂ©e oĂč on rĂ©alise qu’on est encore en vie et qu’on a passĂ© avec succĂšs Ă  travers toutes sortes d’histoires. Quand on dit qu’une startup c’est comme une montagne russe, c’est drette ça. NoĂ«l, c’est comme arriver Ă  l’embarquement aprĂšs avoir fait un tour vraiment cinglĂ©. Avant de repartir pour un autre tout aussi dĂ©bile.

Autre tour avec un parcours diffĂ©rent. Des montĂ©es amusantes oĂč on se sent le roi du monde, des descentes qui nous mettent nos trippes dans la gorge, des loops et virages qui nous font perdre nos repĂšres, des bouts dans le noir total, des bouts oĂč les rails ne sont pas encore construits, etc.

Bref, bien du plaisir, mais aussi des moments de doutes et de désespoir.

A l’opposĂ© des entreprises Ă©tablies qui « roulent » toutes seules, il y a les boĂźtes comme la nĂŽtre pour qui c’est moins Ă©vident de passer Ă  travers une « autre » annĂ©e. Plus on passe Ă  travers ces annĂ©es, plus on augmente nos chances de survie. Pour nous, ça fait presque 3. Le point tournant est le cap des 5 ans oĂč 80% des entreprises en dĂ©marrage ne se rendent pas.

NoĂ«l, c’est aussi un moment de congĂ© « obligatoire ». C’est facile de ne pas ĂȘtre totalement en vacances durant l’étĂ©. NoĂ«l, je trouve ça plus compliquĂ©. Je dois travailler en cachette! Autrement j’ai les flots dans les pattes qui m’achalent pour aller jouer dehors.

Une chance qu’ils m’achalent!

Lire la suite de « On est arrivĂ© Ă  NoĂ«l en mĂȘme temps que tout le monde »

2 erreurs et 2 bons coups en 2 ans

dilbert-success

Je dis souvent que le succĂšs d’un projet dĂ©pend de pas grand-chose. Du travail, beaucoup mĂȘme, c’est Ă©vident. Mais quand on demande Ă  quelqu’un pourquoi il a rĂ©ussi ou Ă©chouĂ©, c’est rarement par manque de travail. C’est souvent des Ă©vĂ©nements ou  dĂ©cisions bien prĂ©cis qui font la diffĂ©rence.

Par exemple, au secondaire j’Ă©tais gĂȘnĂ© de joindre l’Ă©quipe de football. J’ai finalement sautĂ© dans la piscine et ça a Ă©tĂ© dĂ©terminant pour la suite. Le football m’a changĂ© du tout au tout. J’ai appris Ă  me forcer pour devenir meilleur. J’ai appris qu’avec le bon mindset on pouvait renverser des joueurs 2 fois plus gros. Bref, j’ai appris Ă  devenir un gagnant et Ă  assumer les efforts que ça prend pour le devenir. Objectifs. Focus. Motivation. Toute la patente.

Alors, aprùs un peu plus de 2 ans avec DashThis, qu’est-ce que le Steph a fait de bon et de moins bon?

Dans le moins bon :

Penser que je pouvais me libĂ©rer des ventes. Au dĂ©part, j’étais le gars techno et je m’étais adjoint d’un gars au dĂ©veloppement des affaires. La rĂ©alitĂ© m’a vite rattrapĂ©e : c’était mon projet et ma vision. Je connaissais tout sur le bout de mes doigts. Il n’y a pas meilleur vendeur que le fondateur dans une startup. Point.

Si t’aimes pas la vente. Lance toi pas en affaires.

De gars techno, je suis devenu le gars au dĂ©veloppement des affaires. Quand on parle de zone de confort, ce n’est pas vraiment la mienne. Heureusement, je m’en sors pas si pire!

Lire la suite de « 2 erreurs et 2 bons coups en 2 ans »

Les 3 conditions essentielles d’une startup qui rĂ©ussit: Le fric, Le fric et le fric.

dilbert-profitability

Je me suis rĂ©cemment mis Ă  paraphraser les 3 conditions d’un bon placement immobilier Ă  la sauce startup. Les grands bonzes de l’immobilier connaissent par cƓur les 3 rĂšgles du succĂšs:

Location, location, location.

Si on convertit ça pour les startups, ça serait :

Le fric, le fric, le fric

Le fric parce que sans revenus, sans modĂšle d’affaires ou sans clients (un client ça paye, un utilisateur, pas nĂ©cessairement) c’est un hobby. Un passe-temps. Un organisme sans but lucratif peut-ĂȘtre. Mais dĂ©finitivement pas une business.

Le fric parce que mĂȘme si vous avez des investisseurs qui vous disent de vous concentrer sur la base d’utilisateurs avant les revenus, il faudra tĂŽt ou tard faire sonner la caisse. Et soyons sĂ©rieux, les Facebook et Instagram de ce monde sont une exception plutĂŽt que la rĂšgle. Pour le commun des mortels, le fric devrait faire partie du quotidien au mĂȘme titre que le produit et le marketing.

Le fric parce que, pour ceux qui rĂȘvent de libertĂ© du moins, c’est le chemin Ă  prendre. Avec des revenus, surtout des profits, ça donne du poids face Ă  des investisseurs ou des acheteurs. C’est plus facile de contrĂŽler son avenir. Comme quand papa payait tout versus quand vous avez eu votre premier boulot. Vous vous souvenez de votre premier chĂšque de paye, n’est-ce pas? Ce chĂšque c’était un passeport pour la libertĂ©!

Le mien, alors que je bossais dans un resto chinois, Ă©tait de 200 quelques dollars. Ayoye la joie! Je venais de dĂ©cupler mon pouvoir d’achat!

Lire la suite de « Les 3 conditions essentielles d’une startup qui rĂ©ussit: Le fric, Le fric et le fric. »