Santé et absurdité

C’est un peu hors contexte, mais comme c’est une histoire d’inefficacité flagrante, ça vaut la peine d’en parler. Ma fille a ce qui me semble être une otite. Une banale otite comme nous en avons tous eu. Mais je ne suis pas médecin alors je ne peux pas poser de diagnostic. Allons donc chez le médecin alors!

Bienvenue à l’Hôpital Général de Kaboul

J’ai été à l’urgence en fin de semaine pour mon autre fille. Un cas plus grave que l’on peut considérer comme urgent. C’était bondé. Des heures et des heures d’attente. Des malades partout dans les corridors. On se croyait dans un mauvais film sur fond d’épidémie virale quelconque. Mais non, c’était business as usual. Aller à l’urgence pour une otite? Ma fille va guérir avant d’avoir vu un médecin. Médecin qui est seul les nuits. Pauvre lui.

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Se rappeler d’où nous venons

Dimanche, je suis allé au premier spectacle de danse de ma p’tite fille de 2 ans et demi. Son école de danse organise un spectacle à la fin de chaque session avec tous les groupes. Les enfants de 2-3 ans étaient les premiers au menu. Pour ma fille comme pour la plupart, c’était la première fois sur scène.

D’un point de vue strictement technique, c’était un fiasco total. Je ne vous dirai pas que j’ai reconnu ma fille alors qu’elle avait le doigt dans le nez, devant 300 personnes. Mais bon, bien sûr, on ne peut pas demander la perfection à de jeunes enfants. Même chose pour les autres qui ont suivi. Plus vieux ceux-là. Mais plus ils étaient âgés, moins ils faisaient d’erreurs.

Ça m’a fait penser à moi quand j’étais jeune. Quand on y pense, nous sommes aujourd’hui la somme des erreurs que nous avons commises! On oublie facilement qu’on a tous fait un tas d’erreurs. Peut-être parce que j’ai grandi dans un environnement qui ne ridiculisaient pas les gens qui faisaient des erreurs, mais les encourageaient à se reprendre.

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Engagement politique et le Web, un mélange risqué?

Les élections provinciales ont pris fin hier pour ceux qui n’étaient pas au courant. Pendant cette campagne, comme celle au fédéral, j’ai pu mettre à jour ma liste d’amis facebook que je classe comme « amis-facebook-que-je-n’inviterai-sûrement-pas-à-souper ».

C’est tout de même étrange parce qu’aux dernières élections, en 2003, 2007 ou autres, les réseaux sociaux étaient moins développés et c’était plus difficile de savoir ce que les gens pensent question politique à l’extérieur de notre cercle d’amis. La politique a rarement été un sujet pour se faire des amis au bureau ni pour draguer la jolie réceptionniste.

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À quoi bon exagérer son trafic Web?

Ça fait quelques fois que je vois des blogueurs de tous horizons exagérer leur trafic Web. Quand une personne affirme avoir X milliers de visiteurs, il est simple de valider si c’est vrai ou non. On peut utiliser Tout Le Monde En Blogue, Technorati, FeedCompare, etc. Généralement, ça tend à confirmer les dires du blogueur.

Mais occasionnellement, je vois des trucs énormes. Non pas des chiffres surévalués, mais des surévaluations surévaluées. De l’ordre du 10X plus. Pratiquement exponentiel! Et ça affecte autant le petit blogue avec 100 visiteurs qui affirme en avoir 5 000 que le moyen de 15 000 visiteurs qui affirme en avoir 75 000.

Les gros sont moins à risque de bullshitter à mon avis. En effet, en étant gros, ces blogues sont plus surveillés et la transparence est de mise. C’est d’autant plus important quand ils génèrent des revenus publicitaires. En effet, quand on affirme avoir 100 00 visiteurs et qu’on vend de la pub, il faut livrer.

Pourquoi?

Est-ce parce que ces gens ont de la difficulté à lire leurs statistiques Web? Les outils d’analyse de fichiers journaux peuvent donner de telles différences. Mais un blogueur moindrement averti va douter des chiffres trop gros.

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Le succès, question de chance ou de talent?

On qualifie souvent de génie ceux qui connaissent de gros succès. Pensons aux gourous du Web 2.0 avec par exemple, Digg, Flickr ou Facebook par exemple. Mais quand ces « génies » lancent une 2e startup, combien ont autant de succès que leur expérience précédente? Peu.

Je pense à Pownce qui a été lancé par les types derrière Digg. Si Digg est un pillier du Web 2.0 et que ces concurrents ne sont que de pâles copies, Pownce, le supposé Twitter Killer n’a rien d’un succès. En fait, on dit même « It seems to me that Pownce is as good as dead. » dans un article comparant Twitter et Pownce.

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Dur dur la vie chez Facebook

Avec plus de 500 M$ en financement, on pourrait croire que la vie est belle chez Facebook, non? A tout le moins, la vie ne doit pas être trop difficile. Et bien non. Il semblerait que ce n’est pas cheapo de nourrir un monstre comme Facebook. Monstre oui, avec ses 161 M de visiteurs uniques et ses 61 MM de pages vues par mois.

2-3 serveurs, 2-3 employés et on y est?

Non, pas vraiment. En fait, Facebook est un gouffre à pognon sans fin. Parmi les coûts d’opérations relevés par Techcrunch, notons ceux-ci (par mois):

– Électricité : 1 M$
– Bande passante : 500 000$
– Loyer et centres de données 1.25 M$
– Masse salariale des 700+ employés : 10 M$

Total par mois : 12.75 M$ (150 M$ par année)
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Trouver une niche avec un peu de créativité

Quoi faire quand on est dans un secteur compétitif et que les concurrents ont des moyens démesurés? Abandonner? Certainement pas. Abandonner sans se battre un peu, c’est pour les peureux! Se spécialiser? Se spécialiser comme dans « on se spécialise et on devient les meilleurs dans telle ou telle niche »? Absolument.

Pour la plupart des startups, c’est toujours pareil. On lance un projet suite à une idée qu’on a eu dans notre douche. Le fond de départ frôle habituellement les 150$. Puis le ou les fondateurs font tout du développement à la mise en marché. Et hop, Google, Microsoft ou autre géant arrivent avec un produit similaire. Gratos en plus. Et vlan dans les dents pour la startup.

Doit-on se démoraliser et accrocher la corde au ventilo du plafond? Ça serait bien trop facile. Et l’entrepreneur aime les défis, non? Et si c’était facile, ça ne serait pas satisfaisant! La bonne nouvelle quand un géant se met dans notre chemin, c’est qu’il se tape tout le marketing et l’éducation. Plus un géant rend un produit mainstream, plus les consommateurs seront avisés et rechercheront pour connaître les différentes offres. Dont la vôtre, minable startup.

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Encore les zartistes et la cuuultuuuuure

Bon, après Culture en péril, voilà que les zartistes en remettent avec Unissonsnosvoix.ca. Cette fois, c’est à visage découvert et ça semble l’initiative tout a fait bénévole de gens du milieu. On y voit plein de beaux zartistes, le cœur sur la main prêt à sauver le monde, discourir de manière élégante sur l’infâme Harper mal-aimé, chef conservateur et petit frère idéologique de Georges W Bush. Le diable en personne quoi. Version canadienne. Il mange même des enfants au petit déjeuner il paraîtrait…

À propos, ça serait amusant de calculer la somme des revenus annuels de cette brochette d’artistes, non? Mon feeling me dit qu’on dépasse légèrement le salaire québécois moyen de 37 K$…

Ceci dit, je pense que c’est de la démagogie et de la propagande insignifiante. Mais! Mais, faut avouer que le Web 2.0 est très utile pour faire passer un message à grande échelle et à peu de frais. Des vidéos, des zartistes bien en vue, un ou deux réseaux sociaux et quelques emails et voilà, on fait passer son message politique les doigts dans le nez.

La connerie du vote stratégique

Si j’étais d’accord avec le contenu, je saluerais l’initiative. Mais bon, quand le but est de promouvoir le vote stratégique « Voter stratégique, c’est voter pour le candidat le plus susceptible de contrer le candidat conservateur. », ça me laisse plutôt perplexe quant à la pertinence de l’action. Perso, je trouve que c’est n’importe quoi, absurde et totalement stupide. Mais ça doit être seulement moi qui n’a rien compris.

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Quels impacts aura la crise économique sur les startups Web?

Le bordel est pris aux Etats-Unis avec le rejet, hier, du plan de sauvetage de 700 MM$ pour sauver les conneries de quelques individus trop greedy. Plusieurs bourses ont chuté dramatiquement, la pire chute depuis 1987. On parle de pire depuis 1929. Le pétrole à descendu et l’or à grimpé (je ne suis pas économiste, mais quand l’or grimpe, c’est que les gens placent leur billes dans des valeurs sûres).

Alors, ça change quoi dans notre vie? Aujourd’hui, pas grand-chose tant qu’on ne va pas consulter notre relevé de placements (ce que j’hésite à faire). En 2001, lors d’une même crise, j’avais des placements qui avaient chuté de 50%. De quoi causer un peu d’insomnie.

Et demain? Alors là, c’est de la spéculation. Pour le Web par contre, j’aurais tendance à dire que ça ne sera pas plus rose qu’ailleurs. Surtout pour les startups. En fait, je pense qu’il y a trois types de startups et que peu d’entre elles survivront. Comme en 2000-2001.

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À mort la pub vidéo en pre-roll

Si on avait à choisir un gagnant parmi tous les formats de publicités irritantes, je donnerais mon vote aux pre-roll vidéos, ces annonces vidéos qu’on nous force à voir avant d’écouter une vidéo en ligne. Encore ce matin, je regardais les meilleurs moments de la fin de semaine de football sur NFL.com. À quelques reprises, j’ai dû patienter des 15 secondes avant de consommer ce que je suis venu voir.

Je pense que le mot clé ici est « forcer ». Contrairement aux publicités interstitielles (celles qui prennent toute la place de l’écran) que l’on peut rapidement fermer si on trouve le « close », les pre-roll n’offrent aucun moyen d’accèder au contenu directement. Même les pop-under (comme les interstitielles, mais plus petites) ont généralement un bouton « close » pour éviter d’être irriter.

De plus, ce n’est pas seulement sur NFL.com, mais sur plusieurs autres sites de vidéo. En fait, je pense que seul Youtube a résisté aux pre-roll jusqu’à présent. D’autres, comme TonTuyau exagèrent non seulement en nous affichant un pop-under, mais aussi cette foutue pub pre-roll. L’un tient à l’expérience utilisateur, l’autre pense pognon à court terme. Je vous laisse deviner lequel.

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