Les indignés s’indignent. Ensuite?

J’ai de la sympathie pour le mouvement Occupy Wall Street. Il y a vraiment de l’abus dans le système financier. Des produits douteux n’auraient jamais dû voir le jour, des dirigeants se sauvent de leur compagnie en faillite avec les poches pleines et pire, le gouvernement les aide au nom du supposé « Too big to fail ».

En bout de ligne, tout le monde paie pour les niaiseries d’une minorité. D’ailleurs les plans  de sauvetage (les bailout), c’est très socialiste comme approche. C’est curieux de s’en prendre au capitalisme dans cette optique alors que l’idéal aurait été de laisser ces organisations faire faillite. Mais bon, c’est un autre sujet.

Ce mouvement a pris une ampleur planétaire et est même ici chez moi à Québec. Malheureusement, le sujet initial a dévié pour devenir un ramassis de n’importe-quoi-gauchisse-socialisse. A mort les riches, les corporations, le capitalisme et tout le tralala.

On est pas sorti du bois avec des idées comme ça.

Justement, parlons-en des idées. Ces indignés, à part s’indigner, ils font quoi?

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Tirer de l’argent par les fenêtres de sa startup

Dernièrement, j’ai refusé des offres intéressantes de m’impliquer dans divers projets. Entre autre des voyages tous frais payés en France et sur le bord de la plage en Floride.

Je refuse généralement avec ce goût amer du coût d’opportunité. Vous savez le goût qui fait qu’on va se coucher quelque temps avec l’idée derrière l’oreille à savoir si on a pris la bonne décision?

Quand même, faut être débile pour refuser des voyages payés, non?

Oui, évidemment. Mais il faut surtout être concentré sur autre chose. En particulier mon nouveau projet. Je le répète à plusieurs personnes : Tout ce qui n’aide pas la compagnie à décoller est une distraction.

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Une bonne chose le financement au démarrage?

Il y a plusieurs startups aux États-Unis et quelques une ici démarrer avec des centaines de milliers de dollars. Je me suis même fait offrir cette opportunité récemment et j’ai eu à jongler avec l’idée de troquer le bootstrapping pour un compte de banque bien garni.

Je résiste encore. Pourquoi? Parce que pour une entreprise Web qui ne demande pas d’investissement considérable au départ, du financement est comme se payer une trop grosse maison pour ses moyens.

En effet, on peut partir une boîte Web avec un pote, deux ordis usagés, sa chambre à coucher, une connexion Internet et BEAUCOUP de volonté, de jus de cerveau et de jus de bras. Le financement peut se faire avec un job ou des mandats de service ponctuels.

C’est ce qu’on appelle la débrouillardise. Soyons clairs : Si c’était facile, tout le monde le ferait.

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Converti ou crève

Non, non, je ne suis pas rendu un fanatique religieux qui veut imposer ma vision. Mais dans le merveilleux monde des entreprises SaaS (Software as a Service), le taux de conversion est un incontournable. Sans conversion, point de salut comme disait Chose Binne.

Conversion, de kossé?

Bien, c’est assez simple. Dans le monde du SaaS, tout est une question de chiffres. 100 personnes viennent sur le site. Dix essaient le produit. Une achète. Ça fait un taux de conversion de 1%.

Jouez un peu avec les règles de trois et hop vous avez grosso-modo vos prévisions financières.

La beauté du SaaS est que c’est totalement pure play. Tout est numérique et le marché est mondial. L’envers de la médaille est qu’il n’y a pas, ou moins, de contact humain. Pas de « vente » directe comme telle.

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Startup et champ de mines

Si on vous demandait de traverser un champ de mines sachant que vous avez une chance sur trois de mettre le pied au mauvais endroit, vous seriez un peu nerveux et avanceriez prudemment n’est-ce pas?

C’est pourtant comme ça qu’on devrait se sentir dans une startup en mode bootstrapping.

Sachant que le financement et cashflow sont limités, chaque action qui demande moindrement du temps à un impact direct sur la survie de l’entreprise. Dans un tel contexte, aussi bien devenir expert à faire les bons choix!

Par contre, ce mode « survie » a l’avantage d’aiguiser le sens des priorités et d’aider à garder le focus au bon endroit.

Par exemple, serait-il judicieux pour une startup en démarrage qui bootstrappe d’organiser un événement ou bien d’aller serrer des poignées de main dans un coûteux événement hors pays?

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Travailler sur sa business et non dans sa business

Travailler sur sa business et non dans sa business. Il y a une p’tite nuance. C’est pourtant ce qu’il y a de plus difficile à faire pour un entrepreneur : cesser de travailler dans les opérations courantes et se concentrer uniquement sur la stratégie et le développement de haut-niveau.

Plus concrètement, prenez un programmeur qui lance sa startup avec son pote designer. Tôt ou tard, il devra se concentrer sur d’autres choses plus importantes que le code. La valeur de ce programmeur n’est pas dans le code. En effet, il y a plein d’autres gens qui sont meilleurs que lui pour programmer. Non mon pote, tu n’es pas le meilleur au monde.

Non. Sa valeur est dans la réalisation de sa vision d’affaire. Qu’est-ce la mission, la vision et la direction? Ce n’est pas en codant qu’on réalise cette vision. Ok, oui, au départ, mais pas plus.

Un entrepreneur qui fait des factures et s’occupe des plaintes des clients ne met pas ses efforts au bon endroit. Pendant qu’il pitonne des factures ou  répond à un client (peu de valeur ajoutée), il ne développe pas son entreprise en créant des contacts ou des partenariats (beaucoup de valeur ajoutée).

Il est facile de déléguer, de trouver quelqu’un pour programmer, gérer les plaintes ou faire la facturation. Il l’est moins pour diriger son entreprise pour réaliser SA vision.

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Quand le vélo fait partie du boulot

C’est toujours drôle d’avoir à expliquer pourquoi je fais du vélo sur les heures de bureau. Vélo ou jogging ou magasinage ou cueillir des pommes ou regarder le ciel, c’est pareil.

Pour bien des gens, c’est difficile de concevoir qu’on travaille quand on n’est pas devant un ordinateur ou présent physiquement au bureau. Pour ces personnes, le vrai travail se fait de 9 à 5 dans leur cubicule devant un écran.

Pourtant.

Quand on est entrepreneur ou qu’on vit de la créativité, les heures de bureau ça n’existe pas vraiment. Ce n’est qu’un concept marketing lié à la relation client.

Désolé de péter votre balloune, mais saviez-vous qu’il y a des gens qui jonglent en travaillant (des clowns)? Qu’il y a des gens qui fixent le vide sur le bord d’un lac en travaillant (des écrivains)? Qu’il y a des gens qui attendent en lisant des livres ou en s’entraînant au gym en travaillant (des pompiers)? Qu’il y a des gens qui dînent dans les bons restos ou qui jouent au golf en travaillant (les gens au développement des affaires)?

Alors pourquoi je ne pourrais pas faire du vélo en travaillant?

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Quand se faire mettre dehors est une opportunité

Honnêtement, qui ne reconnait pas un ami, ex-collègue ou soi-même dans ce Dilbert? On connaît tous quelqu’un qui n’osait pas changer de job, mais qui après s’être fait viré a trouvé le job de ses rêves.

Et pour ensuite continuellement répéter « Avoir su, je serais parti avant ».

Ça s’applique aussi aux relations amoureuses boiteuses, mais ça c’est un autre sujet.

Mesdames Sécurité et Stabilité sont bien gentilles, mais sont plutôt grognasses au point de nous empêcher de bouger par peur de les perdre. On aime tous le petit confort douillet, quitte à endurer des trucs qui ne nous plaisent pas pendant des années.

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Est-ce encore possible de réussir avec les médias sociaux?

Alors mon pote, tu as ouvert ton blogue et ton compte twitter et tu comptes conquérir le monde virtuel? Go tiger! Mais quelles sont tes attentes? Comment comptes-tu y parvenir?

Ça sera tout sauf facile.

On est tous d’accord. Du bruit sur les réseaux sociaux, il y en a. Beaucoup. Trop même. Ressortir du lot demandera du génie et beaucoup d’effort. Du temps. De la sueur.

Je le sais, c’est ce que j’essaie de faire avec DashThis!. Si je suis relativement bien connu ici et en France, je suis nobody aux États-Unis. Je pars de zéro avec sans notoriété ni crédibilité.

Mais est-ce que j’y crois?

Oui.

Pourquoi?

Ben. Pourquoi pas?

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Régime à deux vitesses

J’ai officiellement perdu 30 livres et 4 trous de ceinture depuis 1 an. Comment? En mangeant moins. Tout bonnement. Pas autrement, juste moins. Je n’ai plus 20 ans, mais je mangeais comme si. Je continue donc mes martinis, vino et autres apéros ainsi que la bonne bouffe plein de beurre et de crème que j’ai un plaisir fou à cuisiner. Je fais du sport depuis des années et l’intensité n’a pas vraiment varié.

Un pote a obtenu grosso-modo les mêmes résultats, mais en genre 3 mois. C’est 4x plus rapide que moi. Mais, ça a demandé des sacrifices et changements importants au niveau de la nourriture comme couper drastiquement gras, sucre, sel, alcool, etc. Bref, tout ce qui est bon.

Sérieusement. Un sandwich au thon pas de mayo, quelle horreur! À ça, c’est ajouté un entraînement plutôt intensif qui était nul depuis des années.

Ça illustre deux approches pour réaliser un objectif que ce soit pour un régime, en affaires, sportif ou autre. Deux résultats semblables, mais deux façons de faire. Laquelle est la meilleur?

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