La guerre des collants

La guerre des collants débute aux États-Unis. Ça finira pas nous rattraper tôt ou tard. En effet, Avec les Foursquare et autre Facebook, les collants à mettre dans les vitrines seront de plus en plus nombreux. Google est de la partie aussi.

Le but de tout ça? Attirer les gens pour qu’ils « check in », que tout leur réseau le sache et leur donner un rabais en retour. Ça semble une idée de génie, non?

Bien peut-être pas.

Moi, je n’utilise pas Foursquare ou autre kossin du genre. Je comprends le jeu, mais je n’y vois que peu de valeur. Par contre, je magasine comme à peu près tout le monde. Savoir que le type à côté de moi a eu un rabais parce qu’il a checkiné me chicotterait. Chicotter assez pour que je demande un tel rabais moi aussi.

Tu ne me donnes pas de rabais? J’me pousse ailleurs mofo!

Sérieux, l’autre type a droit à un rabais parce qu’il a checkiné, chose qui sera vue par une poignée d’amis alors que moi je n’aurai rien? Je ne me gênerai pas pour raconter ma déplaisante aventure également à une poignée d’amis.

De deux choses l’une : Je n’ai pas mon rabais, je n’achète pas. J’ai mon rabais, j’achète. Dans les deux cas, je n’ai pas besoin d’avoir checkiné. Seulement besoin de réclamer un rabais. Se plaindre… négocier… Business 101 quoi! Pas besoin de Foursquare pour ça.

Et d’un point de vue commerçant, c’est pas un peu lourd à gérer tout ça? Ils ont déjà de la misère à répondre à leurs courriels que maintenant ils devront gérer les promotions sur des checkins?

Mais ok, si l’autre mec a un coupon et que j’en ai pas. Je paie full price. C’est ça la game. Peut-être que c’est pareil pour les checkins. Reste que ça m’apparaît vraiment comme une mode passagère tout ça. Un coupon, ok. Mais un checkin? Vivement les commerçants qui iront à contre-courant et qui donneront un rabais à ceux qui ne checkin pas.

Mais où donc est passé Steph?

Mon père, fidèle lecteur du blogue à Steph depuis ses débuts, m’envoie un courriel en me demandant si le blogueur ne serait pas resté en vacances. En effet, je n’ai pas blogué depuis un bon mois. Pourquoi? Parce que je n’avais rien à dire? Non, au contraire. Parce que je suis tanné de bloguer? Non, au contraire. Parce que je prends du recul? Oui, exactement.

A force d’être collé sur l’arbre, on ne voit plus la forêt. De même qu’à force d’être proche de son métier, on ne le voit plus avec l’œil externe. Cet œil qui compose la majorité de la population (oui oui, ce n’est pas tout le monde qui lit des blogues, tweete ou est sur Facebook). Un peu de recul, c’est toujours bon.

Du recul autant par rapport à mon blogue que Twitter, Facebook ou les Swaff.

Mon blogue

Je le dis depuis longtemps que mon blogue m’a amener un step plus loin. En rencontrant mes partenaires, des employés, des clients ou en me donnant une notoriété / crédibilité. Par contre depuis un moment, j’avais perdu le sens de bloguer. Je l’ai fait pour me rendre quelque part. Mais une fois arrivé, on fait quoi? On prend le temps d’y penser. Ce que je fais.

Twitter

J’ai essayé, mais ça n’a pas changé : C’est une énorme perte de temps. Vous savez quoi? Je suis plus productif depuis que je n’ouvre plus Twitter. Et vous savez quoi aussi? Ça ne me manque pas. Si j’ai trouvé de l’info intéressante grâce à Twitter, j’ai filtré des tonnes de poubelles. C’est débile comment des gens perdent du temps là-dessus. Pour plusieurs power users, c’est rien de plus qu’une salle de chat IRC des années 1990. Du gros blabla sans valeur. Les infos intéressantes, je les consomme encore, mais autrement. RSS FTW.

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Coup d’oeil aux 25 startups du moment

C’est actuellement le Techcrunch Disrupt à San-Fransisco. 25 startups choisies parmi près de 1000 candidatures auront la chance de vendre leurs idées. Le grand prix est une bourse de 50 000$. Et j’imagine que l’attention de plusieurs VC du coin n’est pas à négliger non plus.

Ce que j’aime de ce genre d’événement, c’est de voir tout l’engouement bien vivant autour des startups. Il y a de la passion à découper au couteau. Et j’aime aussi les analyses d’experts et de VC qui s’amusent à chercher le prochain Google. Pour ma part, je me sers de ça pour m’inspirer, trouver des idées pour mes prochains coups fumants.

Si je ne peux prédire qui deviendra le prochain Google, je peux sûrement me permettre un grain de sel. Sans rien enlever aux qualités que ça prend pour se lancer et se présenter à un tel événement, j’ai l’impression que plusieurs projets finiront à la poubelle assez rapidement.

Les idées que je ne comprends pas

J’aurais voulu dire « mauvaises idées », mais je ne les comprends pas assez pour en juger. Quoi qu’une idée que l’on ne comprend pas en moins d’une phrase, ça part déjà mal. Alors voici quelques exemples de startups qui, à mon avis, ne vivront pas vieilles.

Credit Sesame : L’idée de nous faire sauver 600$ par mois est intéressante. De même que de démocratiser l’accès à son dossier de crédit. Mais le modèle d’affaires est vague. De même que les questions de sécurité sont toujours une épine.

DataSift : J’ai beau lire, relire et revoir le vidéo, je n’arrive pas à me faire une idée concrète de ce que ça fait.

GameCrush : Un site de rencontre pour gamers? Quand je tombe sur un profil comme NaughtyNymph69, c’est peu inspirant. Mais bon.

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Pas de subvention. Pas de livre.

Ha ce cher livre de faces… On en voit souvent des vertes et des pas mûres, mais des fois il y a de quoi crinquer. Je ne connais pas le contexte pas plus que je sais pourquoi il a marqué un tel message sur Facebook. Et je m’en fous pas mal. Mais il résume bien un problème chronique de notre société : Les BS de luxe.

Les subventions

Perso, je suis généralement contre toute forme de subventions. Culturelle ou commerciale. Baissons les impôts et laissons le marché s’équilibrer tout seul. Pourquoi? Parce que personne ne me demande mon avis quand vient le temps de donner 400 000$ à France d’Amour pour son album qui sera vendu à 5 000 copies. Ni pour le 100 M$ donné à la Gaspésia. Ni pour les millions donnés à Bombardier.

Les BS de luxe

Le pire dans tout ça, c’est quand j’entends des imbécilités du genre « pas de subvention, pas de livre ». Si tous les entrepreneurs pensaient comme ça, on serait bien mal pris.

Par contre, je suis pour une aide au démarrage. Une sorte de première (et unique) chance. Peu importe le projet. Que ce soit un livre, un album de musique, une boulangerie ou une société high-tech. Tu veux une chance? Go Tiger, prends ça et vas-y.

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Exemple d’un excellent billet de blogue d’entreprise

Je lis beaucoup de bons blogues d’affaires et de temps a autre je tombe sur des perles. Comme le billet de MailChimp « Going Freemium: One Year Later ». C’est, à mon avis, l’exemple parfait de ce que doit être un blogue d’entreprise.

La transparence

Le billet explique leur décision d’aller de l’avant avec le modèle freemium. Ils parlent d’essais et d’erreurs et pourquoi ils n’ont pas fait ce move avant. Ça donne au lecteur l’impression de faire affaires avec une boîte composée d’humains et non un système fermé où les seules communications sont filtrées par le gars de PR.

La communication

Il y a dire qu’on communique et le faire. Ce billet communique réellement de l’information au lecteur. Il y a de la viande sur l’os. On ne fait pas semblant de communiquer en dévoilant l’info au compte goutte.

Des chiffres stratégiques

Les chiffres, c’est toujours un sujet délicat. On ne sait pas ce que la compétition pourrait tirer de ces informations. Mais quand on y pense, ça change quoi? Ça donne du poids et de la crédibilité plutôt. Comme Ben Chestnut le dit « Yeah, I know you’re just here for the numbers. So here ya go ». En dévoilant les chiffres, il les contrôle.

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Un concours original pour Québec Scope

Québec Scope, un magazine événementiel bien connu à Québec, a lancé la semaine dernière son tout nouveau site Web. Nofolo a bien sûr été invité a manger des kébabs et boire des cocktails parmi une foule jet set parce qu’on est derrière la stratégie du site web susmentionné. Un résultat dont nous sommes bien fiers!

Si le site transmet bien la personnalité du magazine papier, c’est le concours « Je fais la Une de Québec Scope » qui retient l’attention. En effet, avec l’aide de Mag Cover, une compagnie de Québec, nous avons mis en place un concours dont le public est la vedette. Littéralement.

Pour participer, il faut soumettre une photo pour illustrer la page couverture du magazine. Comme celle de la bande de Nofolo illustrant ce billet. Le concours se voulant deuxpointzéroien, gagnant sera celui qui récoltera le plus de vote via Facebook. Et le prix remporté sera de voir sa pastèque sur la page couverture du mois d’avril prochain. Et oui, votre belle tronche imprimée 50 000 fois sera vue par environ 200 000 paires d’yeux.

Bon, on dira que j’ai un parti pris et c’est vrai. Mais contrairement à bon nombre de concours sans saveur que je reçois, celui-ci sort de l’ordinaire. C’est une belle utilisation des réseaux sociaux (vous savez le truc dont tout le monde est expert), mais aussi une belle réussite d’interaction entre un branding et sa clientèle. Et les chiffres sont là pour le démontrer avec une augmentation des visites de 1500% en moins d’un mois, passant de 4000 visites à 65 000. Quand même!

Bref, un autre projet qui tient ses promesses signé Nofolo!

Web2.0washing

J’aime vraiment le cartoon de Dilbert de ce matin : Il caricature très bien ce qui se passe dans de nombreuses organisations question Web 2.0. Tout le monde veut être cool et être 2.0, mais peu savent comment et/ou sont prêtes aux changements de culture que ça implique.

C’est dans la même lignée que d’être « green ». Les organisations se paient de belles pubs qui vantent leur côté écolo, mais dans les faits, rien ne change. Ou si peu. De la belle bullshit en bon français. D’où le terme greenwashing.

On se vante d’être green ou d’être 2.0 parce que ça fait du beau marketing, mais quand ce n’est pas accompagné d’un changement de valeurs corporatives venant de la direction elle-même, c’est n’importe quoi.

Pour les intéressés wannabe 2.0, le collègue Thierry donne une excellente formation sur les médias sociaux. Un must avant de vous autoproclamer 2.0.

Le pari risqué de « travailler aujourd’hui, chillez plus tard »

Je suis un adepte du modèle « travaillons très fort pendant quelques années pour ensuite en profiter un max ». Ceci, par opposition au modèle « travaillons peu aujourd’hui, mais profitons-en au jour le jour ». Bien que je sois un fan du premier modèle, ça ne change pas le fait que c’est un pari risqué. Et un événement comme celui d’hier fait réagir et porte à réflexion.

Le gros lot

Bien évidemment, le but recherché en travaillant fort est une autonomie financière qui permettra de travailler pour le plaisir et non par nécessité. Je ne cacherai pas qu’avec le bel été qu’on a eu, nombreuses auraient été les journées passées sul’deck avec les mômes ou sur mon vélo de montagne. Travailler fort à 30 ans et prendre sa retraite à 40 ans, c’est un beau défi, non?

Risque #1

La couille dans la soupe d’un tel défi est qu’on ne sait jamais ce qui va arriver. Le ministre Béchard n’aurait pas pensé mourir d’un cancer à 41 ans. Ma mère n’aurait pas pensé mourir à 59 ans après tout le brocoli mangé, une vie pas de gras, pas de sel, pas de sucre, pas de tabac, peu d’alcool et plus de marche que tous mes lecteurs réunis. L’expression « en profiter pendant que ça passe » prend un sens lourd avec cette perspective.

Risque #2

L’autre risque est qu’on n’est jamais certain du succès malgré tous nos efforts et notre bonne volonté. Quand on y pense, choisit-on le salaire confortable avec un destin bien tracé ou bien l’insécurité quasi-permanente en toute connaissance de cause que bien peu de gens réussissent? A croire que les entrepreneurs sont tous des débiles!

Bref, heureusement, je travaille par passion ce qui est très motivant. Mais des fois, je ne détesterais pas « switcher » pour le mode de vie du pote Chris qui est de travailler aujourd’hui un minimum pour en profiter un maximum. Qui fait le meilleur choix, lui ou moi? Aucun n’est mauvais sans doute. Le mien est meilleur si le succès et la santé sont au rendez-vous. Le sien sinon!

Un analyste Web dans la salle?

Je suis à la recherche d’un candidat pour des mandats à la pige ou pour un emploi comme analyste Web.

Ça prend quelqu’un qui :

  • Est à l’aise avec les notions de Web analytique
  • Demeure ou peut se rendre à Québec régulièrement
  • Peut rencontrer des clients sur les heures de bureau
  • Sait identifier et comprendre des objectifs d’affaires d’une organisation
  • Sait identifier et proposer des indicateurs de performances pertinents pour une organisation
  • Sait faire une analyse et de la corrélation, fouiller, creuser, segmenter pour comprendre le comportement des visiteurs
  • Connait des outils d’analytique comme Google Analytics, ses possibilités et peut guider son implémentation
  • Sait écrire, parler et vulgariser pour présenter ses observations, découvertes, recommandations d’affaires
  • Si en plus cette personne sait faire du Javascript et jouer dans des API, c’est merveilleux!

Si vous avez des personnes à me référer, vous pouvez m’envoyer leur profil LinkedIn ou coordonnées à stephane@nofolo.com

Merci!

Facebook a-t-il tué les retrouvailles d’école?

Ma blonde a reçu une invitation pour des retrouvailles du secondaire qui se tiendra prochainement. Son premier réflexe a été de dire « Pourquoi j’irais à des retrouvailles? Je sais tout avec Facebook maintenant ». Et bang! Voilà une tradition sûrement centenaire qui s’en va aux poubelles.

Les retrouvailles et l’armoire à glace

Autrefois, les retrouvailles c’était l’occasion de renouer avec les vieux potes du secondaire. Voir les p’tits gros boutonneux devenus des athlètes et voir les belles filles devenues des grosses boutonneuses. C’était divertissant. Mais aujourd’hui, si ces potes ne sont pas dans votre Facebook, on peut déduire que vous n’iriez pas leur parler lors d’une rencontre. Et si vous n’êtes pas sur Facebook, il y a fort à parier que vous n’iriez même pas à cette rencontre.

Les retrouvailles c’est un peu comme une armoire à glace. C’est dépassé. Le réfrigérateur électrique à foutu l’armoire à glace aux oubliettes. Peu importe sa technologie avancée et son optimisation, c’est fini pour l’armoire à glace. Les retrouvailles, c’est un peu la même chose avec Facebook. Facebook vient remplacer les retrouvailles en simplifiant le but de la chose : Avoir des nouvelles des vieux potes.

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