Pas de subvention. Pas de livre.

Ha ce cher livre de faces… On en voit souvent des vertes et des pas mûres, mais des fois il y a de quoi crinquer. Je ne connais pas le contexte pas plus que je sais pourquoi il a marqué un tel message sur Facebook. Et je m’en fous pas mal. Mais il résume bien un problème chronique de notre société : Les BS de luxe.

Les subventions

Perso, je suis généralement contre toute forme de subventions. Culturelle ou commerciale. Baissons les impôts et laissons le marché s’équilibrer tout seul. Pourquoi? Parce que personne ne me demande mon avis quand vient le temps de donner 400 000$ à France d’Amour pour son album qui sera vendu à 5 000 copies. Ni pour le 100 M$ donné à la Gaspésia. Ni pour les millions donnés à Bombardier.

Les BS de luxe

Le pire dans tout ça, c’est quand j’entends des imbécilités du genre « pas de subvention, pas de livre ». Si tous les entrepreneurs pensaient comme ça, on serait bien mal pris.

Par contre, je suis pour une aide au démarrage. Une sorte de première (et unique) chance. Peu importe le projet. Que ce soit un livre, un album de musique, une boulangerie ou une société high-tech. Tu veux une chance? Go Tiger, prends ça et vas-y.

Mais cette aide devrait être limitée. En nombre et dans le temps. Je ne comprends pas pourquoi un Éric Lapointe millionnaire a encore des subventions après tout ce temps. Pas plus qu’un Alcan qui vaut bien une couple de millions. Pas plus qu’un BS qui se fait vivre pendant 25 ans.

Tu n’as pas de fric pour ton prochain projet? Tu as fait quoi avec ton aide au démarrage? Soit tu as tout flambé tes profits, ce qui démontre des piètres qualités de gestionnaire, soit que tu n’as pas de profit parce qu’il n’y a pas de marché pour ça. Soit que le business, ce n’est pas pour toi. Dans tous les cas, c’est comparable à mettre de l’argent à la toilette. Down the drain.

Sinon?

Mais Steph, que ferions-nous sans subventions? Voyons ça autrement : Que faisions-nous AVANT les subventions? On se débrouillait. On trouvait l’argent là où elle était. On faisait attention. On se forçait pour obtenir 1.10$ pour chaque 1.00$ investit. Pas très BS comme attitude, mais ça a fait ses preuves depuis que le monde est monde.

Bref, quand une personne / organisation obtient une subvention, elle devrait se considérer chanceuse. Très chanceuse. Elle devrait aussi faire comme si c’était la dernière fois et y faire attention. Un peu comme l’écureuil qu’on nourrit et qui s’habitue. Quand on cesse, l’écureuil meurt parce qu’il ne sait plus comment se nourrir par lui-même. Pathétique non?

En terminant, si vous voulez savoir où s’en va tout votre argent, amusez-vous à feuilleter la liste de nos bons programmes et services!