Bon, d’accord. Plusieurs m’ont demandĂ© la recette de mon Martini SpĂ©cial Steph alors je vais me faire un plaisir de la partager. Une seule condition par contre : Pour pouvoir appeller ça un Martini SpĂ©cial Steph, il faut suivre exactement la recette sans quoi, ce n’est qu’un Martini ordinaire.
Les ingrédients
3 oz de gin No3, Hendricks, Botanist, Tanqueray 10 ou Fifty Pound de prĂ©fĂ©rence ou Bombay Sapphir qui est assez commun et quand mĂȘme pas mal. Mais pas du vieux gin moche. Ce sont des gins trĂšs parfumĂ©s ce qui donne toute la saveur au Martini. Le Tanqueray aussi est bon, si on a pas autre chose sous la main. Mais de grĂące, pas du gros gin de grand-pĂšre…
1/4 oz de vermouth dry. IdĂ©alement du Noilly Prat ou du Dolin. Pas plus sinon on Ă©crase trop le goĂ»t du gin. Les plus extrĂȘmes ne metteront qu’une goute de martini. Il y a mĂȘme des sprays Ă vermouth sur le marchĂ©! Certains vont aussi rincer le verre avec le vermouth et jeter l’excĂ©dent.
Des olives. Un SpĂ©cial Steph, c’est de mettre autant d’olives sur le « stick » que celui-ci peut en supporter. Le mien, c’est 5. Et j’en mange toujours 2 en le prĂ©parant. C’est religieux. Puis, pas n’importe quelles olives, des olives farcies au piment de qualitĂ© seulement. Oubliez les marques maison. Elles gĂąchent le martini si elles sont trop fortes ou de mauvaise qualitĂ©. On peut les essorer avec du papier absorbant pour enlever un peu de saumure qui nuirait au goĂ»t fin du gin. Perso, je prends celles-lĂ .
Une goutte de bitter. Ă l’orange si vous en avez. Une. Pas deux. Ăa rehausse les arĂŽmes du gin je trouve! On peut s’amuser avec d’autres bitters aussi.
La préparation
Mettre tous les ingrĂ©dients dans un pichet Ă mĂ©langer. Mettre une grosse poignĂ©e de glaçons tout juste sorti du congĂ©lateur (pour Ă©viter qu’ils n’aient fondu). IdĂ©alement, plus de glace que de liquide pour Ă©viter de diluer. Brasser Ă la cuillĂšre, pas secouĂ©! Stirred, not shaken! 20-30 tours et hop!
Verser dans un verre Ă Martini refroidi. Ajouter les olives. Et voilĂ !
Puis pour terminer, je ne goĂ»te pas mon martini tant que je ne suis pas confortablement assis dans le salon, prĂȘt Ă chiller. Un bon Martini, c’est d’abord dans le plaisir de le prĂ©parer et l’attitude dĂ©contractĂ©e qui vient avec.
Bon vendredi! đ