Santé et absurdité

C’est un peu hors contexte, mais comme c’est une histoire d’inefficacitĂ© flagrante, ça vaut la peine d’en parler. Ma fille a ce qui me semble ĂȘtre une otite. Une banale otite comme nous en avons tous eu. Mais je ne suis pas mĂ©decin alors je ne peux pas poser de diagnostic. Allons donc chez le mĂ©decin alors!

Bienvenue Ă  l’HĂŽpital GĂ©nĂ©ral de Kaboul

J’ai Ă©tĂ© Ă  l’urgence en fin de semaine pour mon autre fille. Un cas plus grave que l’on peut considĂ©rer comme urgent. C’était bondĂ©. Des heures et des heures d’attente. Des malades partout dans les corridors. On se croyait dans un mauvais film sur fond d’Ă©pidĂ©mie virale quelconque. Mais non, c’était business as usual. Aller Ă  l’urgence pour une otite? Ma fille va guĂ©rir avant d’avoir vu un mĂ©decin. MĂ©decin qui est seul les nuits. Pauvre lui.

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Quoi, on peut mesurer la performance d’une campagne en ligne?

Billet amusant publiĂ© par Patricia Tessier intitulĂ© « Les « marketeurs » ne mesurent pas les rĂ©sultats de leurs campagnes en-ligne ». Amusant parce que ça confirme ce que je vois depuis longtemps : Mesurer est une arme dangereuse pour l’incompĂ©tence.

Dans mon temps, on faisait ça d’mĂȘme

En effet, dans le bon vieux temps, on ne se posait pas trop de question sur le rendement de la publicitĂ© achetĂ©e. Pour mesurer l’impact de leur pub, certains futĂ©s pouvaient dire un truc du genre « dites que vous avez entendu cette publicitĂ© et obtenez un rabais additionnel de 10% ».

DĂšs cet instant, les marketeux devenaient sur la dĂ©fensive et sortaient la contre-mesure par excellence : Le branding. Le branding, ce mot magique pour justifier qu’une campagne est ratĂ©e mais qu’on ne veut pas avouer qu’on a merdĂ©.

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Vendredi martini et mini-golf dans le bureau

C’est vendredi, et si vous ĂȘtes comme moi, vous avez terriblement hĂąte au martini de ce soir. En effet, c’est une de ces semaines qui ne finit plus oĂč rien de semble avoir avancĂ©. La seule diffĂ©rence avec lundi dernier, c’est que je vais avoir mon martini ce soir. Et d’ici lĂ , pourquoi ne pas perdre un peu de temps en jouant au mini-golf version bureau? En plus, le beat en background met justement dans l’ambiance du martini


» Jouer au mini-golf

Parlant de golf, je cherche un mini-golf pour mettre dans nos nouveaux bureaux. Mais j’ai Ă©tĂ© incapable d’en trouver un abordable. Quelqu’un Ă  une idĂ©e oĂč je peux trouver ça? J’ai trouvĂ© ceci, mais Ă  329$, ça revient cher la perte de temps au bureau!

Bloguer sans regarder la dépense

Je lisais l’article « Blogging is dead, long live blogging » et ça m’a fait pensĂ© Ă  ce que je dis depuis longtemps : Vivre d’un blogue est un exercice douloureux et difficile. Et ça, c’est quand c’est possible!

À part Techcrunch et quelques autres bonzes du Web, qui fait vraiment du fric avec son blogue? Quelques blogues de smart kid qui ont compris la game du SEO (optimisation pour les outils de recherche). Oui, en effet. Mais Ă  long terme, je ne crois pas Ă  ce modĂšle. Trop dĂ©pendant de Google Ă  mon avis.

La joyeuse bande de blogueurs d’affaires du QuĂ©bec dont je fais parti se sont fait fermer le robinet de la publicitĂ©. Transcontinental a fermĂ© sa rĂ©gie publicitaire dĂ» au contexte Ă©conomique difficile (Merci d’avoir essayĂ© et d’avoir explorĂ© une nouvelle avenue!). Si je vivais de ça, je serais dans un beau pĂ©trin aujourd’hui.

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Bon exemple de mauvaise promo

Désirez-vous le Soleil à tous les jours gratuitement
pendant 3 semaines?

Ouais, pourquoi pas.

Je suis abonnĂ© au journal Le Soleil la fin de semaine seulement. Je n’ai pas vraiment le temps de lire le journal en semaine sans compter toutes les autres lectures qui s’empilent. Mais quand une reprĂ©sentante du Soleil m’appelle et m’offre le journal gratos pendant 3 semaines, je ne dis pas non.

Bonne promo

À la base, la promo est plutĂŽt bonne. Prendre un client existant Ă  qui nous pourrions vendre plus. C’est connu, ça coĂ»te moins cher de vider les poches de ceux dĂ©jĂ  clients que d’en trouver de nouveaux. Alors en donnant le journal pendant 3 semaines gratuitement, peut-ĂȘtre qu’on crĂ©era l’habitude. Et comment pourrais-je refuser pour 1$ de plus par semaine?

Mauvaise exécution

Le problĂšme, c’est qu’il faudrait que je reçoive le journal. En effet, en 3 semaines, j’ai reçu le journal un lundi et un mercredi je pense. Les autres jours? Rien. En fait oui. Je reçois le Journal de QuĂ©bec que je n’ai pas demandĂ©. Un qui promet de livrer ne livre pas et l’autre qui livre sans ĂȘtre invitĂ©. C’est beau, non?

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Vendredi martini, SWAFF, perte de temps et IED

C’est vendredi et on hĂąte au martini de ce soir? Ne perdons pas de temps alors. Ou un peu. Enfin, bref. Une petite note pour mentionner que le SWAFF d’hier soir a Ă©tĂ© un succĂšs. Les organisateurs parlent d’une foule de 250 000 et la police de 91 000. Mais des sources proches disent que nous avons atteint un bon 50 personnes. Plus que le double des Yulbiz QuĂ©bec. Ce qui tend Ă  me donner raison


CĂŽtĂ© perte de temps du vendredi, je vous propose ce jeu d’habilitĂ© oĂč il faut dessiner son chemin pour se rendre au drapeau. Si les premiers niveaux sont faciles, ça se gĂąte rapidement. Bien du plaisir d’ici la fin de journĂ©e.

» Jouer à Draw Play

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Tant qu’Ă  lire des listes, listons nous mĂȘme

Hier, il y a eu cette liste des personnalités Web au Québec compilée par Bruno Guglielminetti, Michelle Blanc et Dominic Arpin. Si cette liste me laisse mi-figue mi raisin,  ce que je trouve intéressant, ce sont les listes qui ont vu le jour à gauche et à droite suite à cette publication (ici, là et là entre autres).

En fait, ce genre de liste est tellement subjectif que ça vaut ce que ça vaut. Par contre, quand un nom commence Ă  se retrouver dans plusieurs listes toutes indĂ©pendantes les unes des autres alors lĂ , on peut voir un certain degrĂ© d’influence et / ou popularitĂ© et / ou notoriĂ©tĂ©.

Donc, maintenant que je suis interpellĂ© par Yves Willams, je vais faire ma liste. Ça va faire un peu copieur, mais comme lui, ma liste reprĂ©sente des personnalitĂ©s Web reliĂ©es au monde des affaires / entreprenariat / innovation / technologies, etc. Ceux Ă  qui je pense aujourd’hui. J’en oublie sĂ»rement et je suis un peu pressĂ© vu que je suis encore pognĂ© dans mon vernis.

Sont automatiquement exclus de cette liste les grandes gueules / ego qui ne pensent qu’à vanter la longueur de leur liste d’amis facebook ou Twitter. Ce qui compte, c’est la contribution concrĂšte au Web QuĂ©bĂ©cois.

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Politique, journalisme et SWAFF

En regardant ceux qui viennent ou non au SWAFF de demain, je suis tombĂ© sur des membres du groupe SWAFF assez surprenants. Je cherche le lien entre ces membres et nos soirĂ©es Web et Affaires. Quelqu’un pourrait me dire comment ils ont atterri lĂ ? Hoax? Erreur de parcours? InexpĂ©rience de ces membres Facebook? Ou bien Radio-Canada ainsi que le gouvernement fĂ©dĂ©ral s’intĂ©resse au SWAFF?

Le SWAFF est ouvert à tout le monde, mais avouez que c’est curieux de voir des politiciens et un journaliste politique membre d’un groupe local comme le SWAFF.

Les hauts et les bas d’une startup

Nous sommes en train de terminer l’amĂ©nagement de nos nouveaux bureaux. L’idĂ©e avec ces bureaux Ă©tait d’avoir des bureaux Ă  faire tomber les clients par terre. Non pas parce que nous avons trop cirĂ© le plancher, mais parce que le Wow Effect serait trĂšs puissant.

Par contre, quand le Wow Effect ne dĂ©pend pas uniquement de nous, c’est une aventure risquĂ©e. Dans le coin rouge, une bande de joyeux lurons passionnĂ©s qui voient leur futur bureau avec des Ă©tincelles dans les yeux. Dans le coin bleu, un proprio qui met Ă  notre service une Ă©quipe de cabochons oĂč le mot d’ordre est vite et pas cher.
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Google AJAX SERP, une couille dans le potage du Web analytique?

Le titre du billet m’a placĂ© en mode panique pendant quelques secondes : « Google’s new Ajax-powered search results breaks search keyword tracking for everyone ». En clair, ce que ça dit : Si Google utilise AJAX dans ses pages de rĂ©sultats de recherche (ou SERP pour Search Engine Results Page) et bien dites adieu Ă  votre rapport des mots clĂ©s recherchĂ©s qui mĂšnent sur votre site Web.

De kossé?

Essayons de vulgariser un peu. Quand nous effectuons une recherche sur Google (ou la plupart des grands engins de recherche), nous obtenons une adresse comme ceci :

Vous avez remarqué le discret, mais Î combien important, « ? »? Quand un visiteur clique sur ce lien, celui-ci est envoyé par le navigateur comme étant un référent. Cette adresse est reprise par les outils de statistiques Web et est décortiquée. Le mot clé recherché est ensuite trouvé et conservé.

Et le AJAX lĂ  dedans?

Le AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) rend la navigation des pages plus fluide. Avec AJAX, les résultats de recherche ne sont plus présentés avec un « ? », mais avec un « # ».

Tout ça pour un fichu « # »?

Oui. Les navigateurs n’envoient pas ce qui se trouvent aprĂšs un « # ». Seulement ce qui se trouvent aprĂšs le « ? ». C’est comme ça depuis le dĂ©but des temps.

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