Facebook a-t-il tuĂ© les retrouvailles d’Ă©cole?

Ma blonde a reçu une invitation pour des retrouvailles du secondaire qui se tiendra prochainement. Son premier rĂ©flexe a Ă©tĂ© de dire « Pourquoi j’irais Ă  des retrouvailles? Je sais tout avec Facebook maintenant ». Et bang! VoilĂ  une tradition sĂ»rement centenaire qui s’en va aux poubelles.

Les retrouvailles et l’armoire à glace

Autrefois, les retrouvailles c’était l’occasion de renouer avec les vieux potes du secondaire. Voir les p’tits gros boutonneux devenus des athlĂštes et voir les belles filles devenues des grosses boutonneuses. C’était divertissant. Mais aujourd’hui, si ces potes ne sont pas dans votre Facebook, on peut dĂ©duire que vous n’iriez pas leur parler lors d’une rencontre. Et si vous n’ĂȘtes pas sur Facebook, il y a fort Ă  parier que vous n’iriez mĂȘme pas Ă  cette rencontre.

Les retrouvailles c’est un peu comme une armoire Ă  glace. C’est dĂ©passĂ©. Le rĂ©frigĂ©rateur Ă©lectrique Ă  foutu l’armoire Ă  glace aux oubliettes. Peu importe sa technologie avancĂ©e et son optimisation, c’est fini pour l’armoire Ă  glace. Les retrouvailles, c’est un peu la mĂȘme chose avec Facebook. Facebook vient remplacer les retrouvailles en simplifiant le but de la chose : Avoir des nouvelles des vieux potes.

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OĂč est le pognon dans les mĂ©dias sociaux?

Quand j’étais jeune, je disais « Quand je serai grand, je vais ĂȘtre un musicien ». Et lĂ  mon pĂšre rĂ©pondait « Ok, mais tu feras quoi comme vrai boulot? ». En effet, ne devient pas une rock star qui veut. S’il y en a une poignĂ©e qui sont riches, la majoritĂ© mangent des ramen. Il y a peu d’appelĂ©s et encore moins d’élus. Ça me fait penser Ă©trangement aux spĂ©cialistes des mĂ©dias sociaux de nos jours. Pas vous?

Le web social ne paie pas le loyer

On voit toutes sortes de wannabe qui se proclament spĂ©cialistes ou stratĂšges en mĂ©dias sociaux. Mais je me demande comment ils font pour vivre. S’ils vivent?! La rĂ©alitĂ© est que si les mĂ©dias sociaux sont bons pour la communication, crĂ©er un lien de confiance ou des trucs du genre, c’est plus difficile quand vient le temps de faire sortir des bidous des poches d’une entreprise. Et si les entreprises ne dĂ©sirent pas trop payer, les spĂ©cialistes vont crever de faim. Pas facile, hein?

Maslow v2.0

Si on regarde la hiĂ©rarchie des besoins du genre Maslow 2.0, le Web social vient en haut. Pourtant, les besoins de base ne sont souvent pas comblĂ©s. Difficile de dĂ©bloquer du budget pour du Web social quand on n’est pas trouvable par Google. Actuellement, ĂȘtre spĂ©cialiste en mĂ©dias sociaux s’apparente plus Ă  un hobby qu’à un gagne-pain.

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Ironman et entreprenariat

Le pote Chris a complĂ©tĂ© avec succĂšs son premier Ironman hier. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’un Ironman, c’est une Ă©preuve d’endurance oĂč l’on fait 3.8 km de natation, 180 km de vĂ©lo et pour finir, un marathon de 42 km. Tout ça l’un Ă  la suite de l’autre. Pour donner une idĂ©e, Chris a terminĂ© en 12h29 et le gagnant en 8h39.

Du coup, ça permet de faire plusieurs rapprochements à faire entre réussir un Ironman et réussir en affaires :

La vision Ă  long terme

Pour rĂ©ussir quelque chose de difficile, pas le choix de regarder trĂšs loin devant. Ceux qui ne pensent qu’au court terme sont gĂ©nĂ©ralement déçus. Comme je dis souvent, il faut ĂȘtre en forme pour courir un marathon et non courir un marathon pour ĂȘtre en forme.

La persévérance

RĂ©ussir, c’est difficile. Point. Et si c’est difficile, ça veut dire que ça ne sera pas facile. C’est con Ă  dire, mais c’est ça pareil. Autrement dit, il faut accepter que notre moral va manger de sales coups jusqu’au bout! Chris s’entraine Ă  5h le matin, le midi et le soir. Tout ça pendant plus d’un an. RĂ©ussir demande des sacrifices.

Le courage

Dire qu’on va le faire, c’est facile. Le faire pour vrai, comme lĂącher son emploi pour ĂȘtre Ă  son compte ou s’enligner sur la ligne dĂ©part pour une Ă©preuve de 12 heures, ça demande une sĂ©rieuse paire de couilles en acier. Bon succĂšs Ă  ceux qui ont travaillĂ©. Bonne chance aux autres!

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Quand le lĂ©gal s’emmĂȘle

Avez-vous pigĂ© le jeu de mot? S’emmĂȘle au lieu de s’en mĂȘle? Je la trouve bien bonne. La nuance fait un certain sens quand on regarde l’histoire de Flipboard sur Gizmodo (d’aprĂšs un tweet de Pierre-Armand Lalonde). Le sujet? Est-ce que Flipboard est lĂ©gal?

Qu’est-ce que Flipboard?

Flipboard est une application pour iPad qui facilite la visualisation des informations Ă©changĂ©es sur les rĂ©seaux sociaux par nos amis. Perso, je trouve que ça rock dans le sens oĂč on consulte ces informations Ă  la maniĂšre d’un magazine oĂč l’on « flip » les pages.

C’est quoi la couille dans la soupe?

LĂ  oĂč ça craint, c’est que Flipboard jouerait un peu trop avec le contenu. Contrairement Ă  un agrĂ©gateur RSS qui affiche ce que le producteur du fil RSS veut bien qu’on affiche, Flipboard fouillerait plus loin pour remodeler l’info Ă  son goĂ»t. Comme le contenu est roi, toucher au roi n’est pas une bonne idĂ©e.

Le problĂšme au problĂšme

Mais l’histoire de retoucher le contenu fait ressortir un problĂšme plus grand : Quoi faire avec les innovateurs qui trouvent de meilleures façon de consommer que ce que nous proposent les mĂ©dias? Si les mĂ©dias ne sont pas capables de nous satisfaire, mais qu’il existe une alternative plus ou moins lĂ©gale, devrions-nous empĂȘcher les gens d’avoir accĂšs Ă  cette façon de faire?

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Quand les p’tites boĂźtes bottent le cul des grandes

J’ai eu vent de commentaires dĂ©sagrĂ©ables et condescendants envers une p’tite boĂźte qui a obtenu un mandat relativement gros. Le tout s’est fait avec une tape dans les dents de boĂźtes beaucoup plus grosses, plus expĂ©rimentĂ©es et mieux structurĂ©es. Comment est-ce possible?

Tout d’abord, la perspective

Il faut dire que ceux qui Ă©mettent des commentaires nĂ©gatifs face Ă  une p’tite boĂźte qui obtient un gros mandat n’ont gĂ©nĂ©ralement aucune idĂ©e de ce qu’est d’ĂȘtre entrepreneur. Ils ne savent pas ce que c’est de ne pas avoir de paie rĂ©guliĂšre ni mĂȘme de savoir quand sera la prochaine. Ils n’auront jamais la chance de remporter un mandat face Ă  une grosse boĂźte parce qu’ils ont des p’tits raisins secs au lieu de la paire de couilles que ça prend pour se lancer Ă  son compte.

L’envergure n’est pas gage de compĂ©tence

Si une plus grosse structure peut ĂȘtre une forme de garantie quant Ă  la capacitĂ© de livrer un mandat, le nombre d’employĂ©s n’a rien Ă  voir avec la somme de talent et de crĂ©ativitĂ© d’une Ă©quipe. En effet, 2 personnes peuvent ĂȘtre plus talentueuses et crĂ©atives qu’une bande de 30.

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Choisir le statut ou l’argent?

En lisant cet article de Techcrunch, une phrase est pleine de sens : « It’s not the sexiest business in the world, but it sure is profitable ». En d’autres mots, on ne sera pas des vedettes comme Facebook et Twitter, mais on va s’en mettre plein les poches!

Le dileme

En business, on peut penser de deux maniĂšres. De un, on peut vouloir changer le monde. CrĂ©er quelque chose dans un but idĂ©aliste. De deux, on peut vouloir brasser des affaires. Jouer au Monopoly, mais avec du vrai pognon quoi. L’argent n’est pas secondaire, au contraire! On peut aussi avoir un mix des deux. Je suis un peu comme ça.

Être une vedette

Le besoin de reconnaissance est trĂšs fort chez l’humain. C’est important d’avoir du crĂ©dit de ses pairs. Tant qu’à entreprendre quelque chose, si on peut parler de nous, c’est fait un petit velours. Soyons honnĂȘte, on aime tous ça ĂȘtre le centre d’attention un jour ou l’autre. DĂšs qu’on se lance en affaires, on cherche Ă  prouver Ă  notre entourage qu’on a fait le bon choix. Et ce besoin de se prouver va en grandissant.

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De bonnes idĂ©es, mais oĂč sont les revenus?

Je regardais un billet de Louis Gray sur 50 startups qui valent la peine d’ĂȘtre surveillĂ©s. On y retrouve vraiment plein de bonnes idĂ©es. Mais peu de projets ont un modĂšle d’affaires digne de ce nom. Et trop sont 5 ans trop tard avec des trucs Web 2.0 « create stuff, share it and connect with friends».

Est-ce que ce sont des exemples Ă  suivre? Est-ce que ces startups seront toujours en vie dans 5 ans? Peut-ĂȘtre que oui. Peut-ĂȘtre que non. Les plus chanceux se feront racheter par Google ou Yahoo!. Les meilleurs vivront par leur propres moyens avec des vrais revenus (vous savez, recevoir de l’argent en Ă©change d’un bien ou d’un service).

Ce n’est pas le financement qui manque

Un p’tit tour rapide dans la Crunchbase et on voit que la plupart ont du financement qui se chiffre dans les millions. La plupart ont aussi une section carriĂšres qui prĂ©sentent les opportunitĂ©s d’emploi. Je n’ai pas vĂ©rifiĂ©, mais la plupart doivent avoir de beaux locaux et de beaux avantages pour attirer les meilleurs talents. Le payroll doit peser lourd sur les finances.

Prenez BlockChalk. Ils ont reçu 1M$ en financement. Quelqu’un peut me dire Ă  quoi ce truc sert rĂ©ellement? Et Seesmic? 12 M$ en financement. ZĂ©ro revenus. Pire, la rentabilitĂ© n’est mĂȘme pas une prioritĂ©. Et Hunch avec son 19 M$ de financement? Et Quora avec son 11M$? Je manque peut-ĂȘtre de vision, mais ça ne m’apparait pas des projets trop prometteurs.

AprĂšs l’éclatement de la bulle des annĂ©es 2000, j’aurais cru que les entrepreneurs et les investisseurs auraient appris. C’est bien beau crĂ©er de beaux jouets, mais ça prend des revenus pour vivre.

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Le grand portrait du marketing Internet

Vous voulez comprendre le marketing Internet en une seule image? La voici! J’ai trouvĂ© ce beau portrait sur le site de White Hat Crew. Portait que je trouve bien fait et complet. Ça n’invente rien, mais ça fait un bon aide-mĂ©moire utile pour n’importe quel projet Web.

IdĂ©alement, un projet Web devrait s’écouler naturellement dans ce genre de schĂ©ma. Du moins en partant des gros blocs vers les plus petits. Si, comme on dit en bon français, ça jamme dans une grosse ou moyenne boĂźte, il y a peut-ĂȘtre un problĂšme. Par exemple, s’il n’y a pas de source de revenus, ça va mal.

Les imposteurs du Web

Savez-vous pourquoi les vrais experts du Web ne sont pas consultants? Parce qu’ils sont trop occupĂ©s Ă  faire fructifier leurs connaissances qu’ils n’ont ni le temps ni envie de faire de la consultation.

À l’autre bout, il y a ces consultants qui ne font que de la consultation parce qu’ils ne seraient pas assez bon pour vivre de leur connaissances. Ceux-lĂ  sont des imposteurs. En effet, pourquoi se fier Ă  quelqu’un qui n’a jamais mis ses thĂ©ories et connaissances Ă  l’essai?

Une anecdote du CLD

Un jour, alors que j’étais jeune et naĂŻf, je vais au CLD pour avoir du financement. Le gars de l’autre cĂŽtĂ© du bureau me regarde de haut avec sa cravate cheapo et me parle d’un ton condescendant. « Ton projet marchera pas » qu’il me dit. Ha oui? Si t’es si fin-finaud que ça mon pote, pourquoi t’es pas dehors en train de faire des millions plutĂŽt que d’ĂȘtre dans un bureau crappy avec un veston achetĂ© Ă  rabais? Je n’ai pas eu de financement au final.

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Les caractĂ©ristiques d’un projet Web de rĂȘve

Des fois, je me demande si je fais la diffĂ©rence entre le rĂ©el et le rĂȘve Ă©veillĂ©. Je fais des recherches depuis un moment sur mon prochain coup fumant. Pour guider mes recherches, je me suis mis quelques balises que voici.

Pas de masse critique

La facteur d’échec numĂ©ro 1 dans beaucoup de projets Web, c’est la masse critique. Sans masse critique, le site ne lĂšve pas. Ça prend du monde pour attirer du monde. Ça coĂ»te cher. Essayez de lancer un Facebook demain pour voir. Donc pas de masse critique dans mon projet.

Des revenus dĂšs le premier jour

Pas de revenus, pas de salaire. J’ai une famille Ă  nourrir et une maison Ă  payer. Ça prend des revenus rapidement. Les projets qui ont du financement et qui ne font pas un rond aprĂšs 1 an, trĂšs peu pour moi. Ça goĂ»te trop la bulle des annĂ©es 2000. Donc du pognon rapidement.

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