MĂȘme pas lancĂ© et dĂ©jĂ  25 employĂ©s!

MĂȘme pas lancĂ© et dĂ©jĂ  25 employĂ©s dans les bureaux les plus techno-startup-chill-buzz en ville. Et c’est vrai ça Steph? Ben non, c’est tout faux. Mais c’est ce qu’on veut que tout le monde croit quand on lance une startup.

No way qu’on veut avoir l’air d’une bande de zigotos, 1, 2 ou 3 fondateurs et un pigiste dans un sous-sol miteux. Qui voudra payer pour nos services alors qu’on a aucun standing? Il faut avoir l’air pro et big pour jouer dans la cour des grands. Comme si c’était mal vu de dĂ©marrer.

Pourtant.

Les exemples de compagnies qui ont dĂ©marrĂ© dans un sous-sol miteux sont nombreux. Google et Apple parmi les plus connues. Possiblement la majoritĂ© des startups technos avant d’avoir du financement. Toutes mes entreprises sont nĂ©es dans mon vĂ©nĂ©rable bunker ou dans un appartement cheapo.

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DerniĂšres retouches pour le projet Sniffy

Il ne perd pas de temps le Steph. Plusieurs pensent que je ne travaille pas parce que je suis Ă  la maison en direct du Bunker, mais en rĂ©alitĂ© je suis en mode hyper-focus-startup-minded. J’oublie mĂȘme de boire tellement ça roule. RĂ©sultat, la premiĂšre mouture de mon nouveau projet est presque prĂȘte!

Sniffy?

Ouais. C’est le nom de code. Je ne veux pas dĂ©voiler le nom maintenant alors j’ai pris le nom d’un toutou Ă  ma fille. En photo ici. Mais c’est le seul lien entre mon projet et le toutou.

Alors c’est quoi ton truc?

Tututu! Mon curieux toi! Patience jeune Skywalker, ça viendra. Cependant, je peux dire que c’est pure play et dans le domaine du Web analytique. Un outil bien simple qui comble un besoin bien rĂ©el. Le tout en Ă©change de pognon. Je lance sur un modĂšle freemium avec l’idĂ©e de faire des revenus pronto. Pas question de rĂȘver au truc gratuit qui va se faire racheter par Google.

It’s been a while

En y repensant, ça fait maintenant 4 ans que je n’avais rien lancĂ©. Du moins, pas de mon cru, une patente construite de zĂ©ro qui ne sort de nulle part. C’est pourtant ce qui m’animait de 1996 Ă  2007. Je reviens Ă  mes vieilles amours en somme.

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Changer le monde n’est pas pour tous

Les Ă©vangĂ©listes de l’entrepreneuriat disent souvent qu’un entrepreneur doit vouloir changer le monde avant toute chose. Autrement dit, si le but premier est de faire du fric, ça volera moins haut que si on veut Ă©liminer la pauvretĂ© dans le monde par exemple. Guy Kawasaki le rĂ©pĂšte souvent d’ailleurs et Ă  mĂȘme nommer son blogue comme tel.

Si c’est bon d’ĂȘtre idĂ©aliste et de vouloir construire quelque chose de plus grand que soi, je doute que ça soit par pur altruisme qu’un entrepreneur se lance en affaires. En effet, la plupart des gens que je connais, directement ou indirectement, sont en business purement pour eux.

Oui oui, au diable changer le monde : On le fait pour sa propre poche! Mais tant mieux si ça change le monde. Personne n’est contre la vertu.

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Accorder produit et marché

« Accordez-vous donc, c’est si beau l’accordĂ©on ».

J’aime cette expression pour dĂ©samorcer une chicane entre deux personnes. Ça s’applique aussi en affaires entre un produit et un marchĂ©. C’est une traduction libre de « Product market fit ».

Pour une startup ce fameux « product market fit » est Ă  la base de l’entreprise. Sans cet accord produit et marchĂ©, tout est chambranlant. Ça explique pourquoi des projets ont de la misĂšre Ă  lever et d’autres deviennent naturellement des vedettes. Avec un product market fit optimal, les utilisateurs en viennent Ă  ne plus s’imaginer vivre sans le produit. Apple est plutĂŽt bon dans ce domaine.

Quel marteau choisir…

Si on compare ça au monde de la construction, regardez les outils. MĂȘme si un marteau est un marteau aux yeux de n’importe qui, il est vu diffĂ©remment par le constructeur professionnel et de l’amateur. Mes outils achetĂ©s chez Canadian Tire me conviennent. Le pote Éric passerait au travers en une journĂ©e.
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Définir sa stratégie de prix

J’ai beaucoup aimĂ© mes cours de marketing. Surtout les sections oĂč l’on parlait de prix. Car c’est bien beau avoir trois des quatre P (Place, Produit, Promotion), mais le grand frĂšre de ceux-ci est le Prix. En effet, la partie Prix finira par ĂȘtre dĂ©terminante Ă  savoir si c’est le kraft diner Ă  vie ou si on peut rajouter une Ă©tage Ă  sa maison qui en compte dĂ©jĂ  4.

L’argent sur la table

DĂ©cider du prix c’est de s’assurer qu’on ne laisse pas d’argent sur la table comme le disent les big shot. Charger 50$ de l’heure quand le client en paierait 100$, c’est malheureux. TrĂšs malheureux. Charger 15$ par mois pour son produit quand l’utilisateur paierait 10$ de plus est aussi malheureux.

En bout de ligne, ce pognon laissĂ© sur la table c’est du profit net dans nos poches. Le 50$ de l’heure de plus que le client est prĂȘt Ă  payer c’est comme trouver un 50$ par terre pour chaque heure travaillĂ©e. C’est l’investissement dans notre croissance future. C’est le coussin pour les temps durs. Ça vaut la peine d’y penser.

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France ou USA?

Je me suis rĂ©veillĂ© Ă  4h11 ce matin avec cette question qui m’a empĂȘchĂ© de me rendormir : Est-ce mieux de viser la France ou les USA pour dĂ©marrer un projet d’affaires international?

A l’époque j’ai vendu mes premiers sites Web, je faisais mes projets bilingues. Je visais les USA, mais je les faisais aussi en français because c’est ma langue maternelle. Obviously chose.

Le plus drĂŽle, c’est quand me dĂ©menant comme un diable dans le vinaigre pour me faire connaĂźtre aux USA, le marchĂ© de France venait naturellement et reprĂ©sentait environ 98% de mon trafic. Pas Ă©tonnant que ce soit des français qui m’aient rachetĂ©.

Depuis, je faisais des projets principalement en français. Alors aujourd’hui, je ferais quel choix? La dĂ©cision est importante compte tenu des efforts a dĂ©ployer qui ne seront pas rĂ©cupĂ©rĂ©s pour changer d’orientation.

Le marché américain est :

  • Plus prĂšs physiquement
  • Plus prĂšs culturellement
  • TrĂšs grand (~350 M)
  • En avance sur les technologies
  • Dans une langue autre que ma langue maternelle
  • TrĂšs compĂ©titif

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Une p’tite gorgĂ©e d’Orange Crush?

Gageons que les ventes de la cĂ©lĂšbre liqueur exploseront prochainement. Le NPD et sa couleur orange ont peinturĂ© le QuĂ©bec sur toute sa grandeur sauf quelques petits spots ici et lĂ . Pour avoir suivi la soirĂ©e des Ă©lections jusqu’à minuit, je peux dire que ç’a Ă©tĂ© toute qu’une soirĂ©e!

Les bonnes nouvelles

Le Bloc n’est plus! Enfin temps. Pour un parti de contestation supposĂ©ment temporaire, le party s’étirait un peu trop. Il Ă©tait temps que la visite parte. Bonne retraite Ă  Gilles Duceppe qui sera le plus haut pensionnĂ© du fĂ©dĂ©ral Ă  l’exception d’ex-premiers ministres. Un chĂšque avec la feuille d’érable de 120K$ par annĂ©e Ă  vie. Pas mal pour un souverainiste.

Les conservateurs sont majoritaires alors on entendra plus parler d’élections avant 4 ans. C’est dĂ©jĂ  ça de gagnĂ©.

Les conservateurs d’un bord et le NPD de l’autre va permettre de faire un vrai dĂ©bat gauche-droite. Si la droite a des dĂ©fauts, la gauche est loin de la perfection Ă©galement. Mais au QuĂ©bec, on est fort pour dĂ©moniser la mĂ©chante droite et glorifier la bonne gauche.

Et en ces temps oĂč les Ă©colos sont populaires, notons que les dĂ©putĂ©s du Bloc vont pouvoir aller Ă  Ottawa dans la mĂȘme voiture.

Les moins bonnes

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No more Steph @ NOFOLO

Maintenant que l’annonce a Ă©tĂ© faite aux personnes importantes, je peux l’annoncer publiquement : C’est ma derniĂšre semaine chez NOFOLO. La raison? Relever de nouveaux dĂ©fis!

Bon ok, c’est simplifier la chose. Des dĂ©tails alors. Il y a 4 ans je me suis associĂ© avec le pote Phil avec la flamme du passionnĂ© qui allait changer le monde. Le but Ă©tait de construire projet par-dessus projet. On travaillait fort sans savoir quand allait ĂȘtre notre prochaine paye.

Quand on construit sa propre chance, tout peut arriver. Comme fonder une agence Web. Ce n’était pas dans les plans initiaux du tout, mais la graine a commencĂ© Ă  germer lors du premier Swaff (Web Ă  QuĂ©bec Ă  l’époque) alors que je rencontrais Phil et Wendy. Deux personnages importants de mon parcours des quatre derniĂšres annĂ©es.

Passion, occasion, opportunitĂ©, timing, culot, audace, chance, savoir-faire, etc. Tout ça a contribuĂ© Ă  faire naĂźtre NOFOLO, une boĂźte sorti de nulle part il y a 2 ans, mais qui brasse le marchĂ© du Web Ă  QuĂ©bec. Si nous n’étions pas pris au sĂ©rieux Ă  l’époque, gageons qu’aujourd’hui personne n’a du fun Ă  se battre contre NOFOLO dans un pitch.

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Demi-Marathon et périostite

La bonne nouvelle : Mon genou va mieux depuis que je cours dehors. Je pense que mon genou n’aiment pas les intervalles sur le tapis. La mauvaise nouvelle : J’ai une putain de pĂ©riostite. Ça me l’avait fait il y a quelques annĂ©es. Ça me le refait lĂ . Sans doute parce que j’ai poussĂ© la machine un peu trop fort.

Depuis mon bobo au genou, j’avais du retard. Pourtant, mes longues sorties allaient bien. Et cette semaine, dans une toute petite demi-heure de course, c’est le calvaire. Si avant mes pĂ©riostites Ă©tait larges et inconfortables, lĂ , c’est aigu et localisĂ©. Ça ne me semble pas ĂȘtre une bonne nouvelle. Surtout quand je lis que « Il ne faut jamais nĂ©gliger une pĂ©riostite car sa complication directe est la fracture de fatigue. »

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Out la table de babyfoot?

En lisant un article sur Goldstar, le 5e plus gros revendeur de billets de spectacles et Ă©vĂ©nements en AmĂ©rique, un passage m’a frappĂ© :

« Our goal as a company is to get people to go out more, so we don’t have a foosball or ping pong table,” Graff says. There’s no Xbox 360. We don’t do laundry or have a cafeteria. Everyone works hard and gets home to their lives. I’ve previously been at jobs that required 60-80 hours a week. We don’t do that. We work smarter, not longer. But we also have fun. Employees get comp tickets to shows. Plus our venues are constantly inviting us to some great events, so we go out a lot too. »

Si ce n’est pas tout un contraste avec la philosophie startup des annĂ©es 2000 oĂč le bureau est notre 2e maison, c’est quoi?

Le babyfoot pour vos beaux-yeux?

D’un point de vue des ressources humaines, avoir des gadgets comme un xbox, la table de babyfoot, la cafĂ©tĂ©ria, le gym, la machine a pop-corn, le hamac, la massothĂ©rapeute et autres kossins du genre fait parti du « package » pour attirer et retenir les employĂ©s.

D’un point de vue business, c’est un investissement qui demande une contrepartie : faire plus d’heures au bureau. Voyez-vous, ce genre d’environnement est plutĂŽt rare dans les milieux oĂč le monde se pousse systĂ©matiquement aprĂšs 35 heures. Ça ne ferait qu’augmenter les pertes de temps plutĂŽt que d’augmenter les heures au bureau.

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