Au diable le web 2.0. Passons au m-commerce!

Ça fait déjà un bout que je pense que le m-commerce (commerce mobile) est la prochaine étape du développement du web. Qui dit « next big thing » dit « c’est le temps de placer ses pions pour faire un max de blé ».

Maintenant, il semble de plus en plus probable que Google entre dans la partie. Et si Google entre dans la partie, c’est sûrement une question de gros sous. Son modèle? Offrir les branchements cellulaires gratos, financé par la pub. Du vrai Google comme on le connaît.

Attention, il ne s’agit pas du modèle d’abonnement gratuit financé par la pub comme nous avons connu en 2000. Non, Google fait les choses mieux que ça en intégrant son expertise de recherche et de ciblage pour donner les bonnes pubs aux bonnes personnes. Autrement dit, pas question d’envoyer des pubs aléatoires ennuyantes, mais bien de nous envoyer de l’information pertinente qui nous intéressera.

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Google 411

Google vient de sortir de son carré de sable (c’est la place nommée Google Labs où Google met plein de gens talentueux qui s’amusent à faire n’importe pour peut-être un jour en faire un produit intéressant) le GOOG 411. En gros, ce service permet de localiser des services dans notre coin en appellant un seul et unique numéro de téléphone. À voir le vidéo, c’est très très simple. Et c’est gratuit, bien évidement. Google-Style.

J’ajouterais une note de jalousie à voir ces bande de joyeux lurons s’amuser travailler sans problème financiers à développer des trucs inimaginables. Ce n’est pas un boulot, c’est le Club Med pour geeks. Avis aux riches vieillards qui veulent redonner à la société, je suis disposé à créer un tel laboratoire à vos frais.

Via 2803

L’émoticône a 25 ans :-)

Aujourd’hui, le 19 septembre, on fête les 25 ans du célèbre p’tit bonhomme sourire connu sous le nom d’émoticône. En effet, le 19 septembre 1982, le professeur de l’Université Canergie Mellon Scott E. Fahlman inventait ce petit bonhomme. Curieusement, il a publié cet étrange mélange de caractères en forme de sourire lors d’une discussion sur les limites de l’humour en ligne et sur comment démontrer qu’on prend les choses à la légère.

Nous connaissons la suite, ce petit bonhomme à fait le tour de la planète. Ça fait parti du quotidien de toute personne habituée aux communications électroniques et aide à nuancer nos messages. Mais 25 ans? Je ne pensais pas qu’il était si vieux… J’aurais dis 15 ans? C’est qu’il ne ride pas alors c’est dur d’évaluer son âge!

Bonne fête Émoticône!

Alors, payant ou gratuit le web?

Nouvelle surprenante dans le journal Les Affaires cette semaine à propos du web gratuit : Le New York Times (NYT) et le Wall Street Journal (WSJ) ont l’intention de rendre gratuites leurs sections payantes. Surprenant parce que ces deux journaux démontraient que le modèle payant pouvait s’appliquer au contenu de qualité.

Surtout, ils démontraient que ça pouvait rapporter gros. Le NYT avait 225 000 abonnés payant entre 50$ et 100$ par année, donc disons un beau magot moyen de 16 875 000$. Pour le WSJ, c’est 931 000 abonnés qui rapporte 65 M$ en plus de 75 M$ en publicités pour les sections payantes.

Mettre une croix sur ces revenus n’est sûrement pas une décision prise à la légère. Un risque bien calculé sans doute. Le fait est que ces deux journaux en ligne croient qu’ils retireront plus du modèle gratuit / publicité. Dans le cas du WSJ, ils estiment faire passer les revenus publicitaires à 375 M$. Donc près du triple des revenus actuels. Le choix semble évident, non?

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Où est passé mon surf web?

Surfer le web, ça vous dit quelque chose? Oui, si vous êtes de la première génération d’internautes. Non, si vous venez tout juste de découvrir Internet. Si c’est le cas, d’où sortez-vous? Mais bon, pour les autres, rappelons-nous ces expressions populaires de l’époque : Surfer sur le web, naviguer, explorer, etc. De nos jours, qui dit encore « Hey, aujourd’hui j’ai surfé sur le web »?

Cet article de CNN Money est particulièrement intéressant à ce sujet. Autrefois, nous surfions ou naviguions parce que notre présence sur Internet était aléatoire, nous menant de sites en sites au fil des clics. Nous explorions le web comme Marco Polo explorait les mers. Il y avait même des livres (en papier, oui, oui!) qui répertoriaient les meilleurs sites pour surfer! Que dire des émissions TV ou magazines sur « comment surfer sur le web »…

Aujourd’hui, on ne surfe plus. Ou très rarement. Nous utilisons Internet pour des tâches spécifiques. Nous avons nos habitudes bien précises : e-mail, Google, météo, MSN, etc. Marco Polo a établi une colonie quoi.

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Pourquoi les sites web d’arnaques sont si affreux?

 

Avez-vous déjà remarqué que les sites web pour arnaquer les gens sont tous construits sur le même modèle? Est-ce parce qu’il y a un fournisseur unique? Parce que les gens naïfs sont plus susceptibles de mordre à l’hameçon par ce type de site?

Quelles sont les caractéristiques de ces sites?

– Généralement une seule et unique longue page
– Texte très coloré avec des couleurs de base frappantes : bleu, rouge et jaune.
– Les titres en très, très gros et gras
– Des témoignages bidons avec des photos de gens qui sourient
– Des photos de produits de luxe
– Des objections et des arguments
– Des phrases stimulant l’impulsivité
– La photo d’un type souriant affirmant être devenu riche
– Un formulaire d’achat tout au bas de la page

J’imagine qu’un beau site bien fait et bien structuré ne fonctionne pas dans ce genre d’arnaque. Du moins, pas autant qu’un site affreux. Pourquoi? Dur à dire. Ça permet aux gens peu crédules de voir instantanément l’arnaque, mais ça permet aux autres de tomber dans le panneau.

Si ces sites étaient des modèles de vente en ligne, pourquoi les entreprises n’utilisent pas le même modèle? Si c’est pour éviter de perdre toute crédibilité, pourquoi des gens achètent sur des sites qui n’ont aucune crédibilité?

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, mais faire un site d’arnaque, c’est cette recette que je suivrais.

Intégration des médias au web à améliorer

Plusieurs médias traditionnels ont encore beaucoup de boulot à faire pour intégrer tout leur contenu au web. Hier par exemple, au téléjournal de TQS, j’entends parler d’un nouveau site de rencontre haut de gamme.

Le domaine de la rencontre en ligne m’intéressant énormément, je veux savoir l’adresse, mais les interférences de la perruche, du bébé et de la cuisinière me font manquer le nom de l’entreprise. Ce n’est pas grave, ils disent qu’on peut aller voir dans la section blogue du site de TQS pour plus de détails.

Je file sur le site et je recherche la section blogue plutôt que de taper l’adresse directement, ne sachant pas s’ils l’ont écrit blog, blogue, blogues ou autre chose. Aucune section blogue n’est disponible de la page d’accueil. Du moins, je ne la trouve pas… mouais…

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Le retour des dot-com en bourse?

C’est peut-être moi qui n’a rien vu passer, mais il me semble que ça faisait longtemps que j’avais pas entendu parler d’une entreprise « pure play », entièrement sur Internet se lancer dans un appel public à l’épargne. Ou dans le jargon financier, un IPO.

Classmates.com ne fait pas beaucoup de bruit à l’ère des Facebook, MySpace et autres réseaux sociaux à la mode. Mais il est un dinosaure toujours bien en vie, même après 12 ans! Le site a été fondé en 1995 et compte maintenant plus de 50 M d’utilisateurs avec 13.9 M de visiteurs uniques pour le mois de juillet seulement. Aujourd’hui, il semblerait qu’il lorgne un IPO de 125 M$.

Personnellement, je n’aime pas ce site qui n’en donne pas assez. Il y a toujours une option payante pour nous embêter. Bien que je sois un pro-payant, il y a des limites. Les trucs payants ne doivent pas nous irriter pour que l’on veuille sortir notre carte de crédit. Mais bon, c’est un autre débat.

Le site a généré des revenu de 140 M$ en 2006. Puis au premier trimestre de 2007, ses revenus sont de 42.4 M$. Ils proviennent autant de la publicité que des abonnements au service. Pas mal du tout! Du moins, j’ai plus de respect pour ce genre de site que pour un Facebook vieux de quelques mois générant autant de revenu, mais avec un ego valant 10 milliards…

Alors après Classmates, on parle de LinkedIn et de Facebook qui testeraient les marchés publics. Ensuite? Verra-t-on d’autres vedettes sur web 2.0 se lancer dans de coûteux, mais très payants IPO? Joost? Digg? StumbleUpon? Puis quelle entreprise hors USA, québécoise ou française, pourrait être la première à se lancer en bourse? Wikio? Ziki? SpreadShirt? Ça prend généralement plus de 100 et 200 M$ en revenus pour espérer entrer en Bourse… C’est peut-être plus facile de se faire racheter par Google après tout!

Business.com vendu pour 350 M$

Après Diamond.com à 7.5 M$, Sex.com à 12 M$, Vodka.com à 3 M$, le domaine Business.com est vendu pour 350 M$, qui dit mieux? Un rendement intéressant pour un domaine acheté 7.5 M$ en 1999. Décision qui, à l’époque, avait fait douter un peu… Je me disais que c’était un domaine intéressant qui vaudrait cher, mais 350 M$, c’est beaucoup, beaucoup de pognon! Et dire qu’au départ, ça a été acheté une vingtaine de dollars… un rendement de 1 750 000 000% en 10 ans!

Mentionnons que le site aurait des revenus de 15 M$ par année, ce qui fait un prix de vente 23 fois les revenus… pas mal mieux que facebook qui demande 50 fois les revenus!

Porno et web gratuit

Ha cet éternel débat sur le web gratuit et le web payant. Tout le monde a son opinion pour ou contre et c’est parfait ainsi. Il y a une intéressante discussion à ce sujet sur mon billet d’hier justement.

C’est connu, je suis un partisan d’une plus grande place du payant sur le web. Je ne dis pas de rendre le web 100% payant, mais de pouvoir profiter d’une autre source de revenus pour développer de meilleurs services.

J’aime bien l’exemple des autoroutes payantes. L’utilisateur qui ne veut pas payer pour aller plus rapidement du point A au point B a le choix de prendre la route secondaire. Celui qui veut allonger quelques dollars profite de l’autoroute de luxe. Luxe, parce qu’avec les revenus des péages, ça permet d’entretenir et d’offrir un produit de qualité. Quiconque à voyagé sur les autoroutes du Québec (gratuites) et celles d’Europe (à péage) sait de quoi je parle.

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