De 4 à 240 employés en 2 ans

Avec 240 employés et des ventes qui dépasseront bientôt les 100 M$, tout ça en deux ans, on peut se demander quel genre d’entreprise peut réussir un tel tour de force. Cette entreprise, c’est Beyond The Rack. De kossé? En effet, c’est une shop peu connue au Québec, mais elle compte tout de même 3 000 000 de membres au Canada et aux États-Unis.

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Et ça vend quoi ça, Beyond The Rack? Des gadgets électro-full-cool-top-2.0? Non. De la guenille comme dirait le pote Phil. Des vêtements, des bijoux, des jouets, des livres, etc. Bref, n’importe quel kossin dont un fabricant veut liquider son excédent de stock. Le tout en formule privée.

Mais les entreprises de vente privée ne datent pas d’hier, non? Ça fait même longtemps que ça existe. D’avant les Interwebs si je ne m’abuse. Alors comment une entreprise qui arrive dans un domaine relativement mature arrive à se tailler une place aussi enviable en deux ans? C’est du grand art de business. Ni plus ni moins.

J’ai souvent des discussions avec des gens qui ne croient pas au business sur Internet. Avec raison si on regarde les flops des dotcoms ou tous les kossins 2.0 qui voient le jour comme Shwowp. La seule place où ces projets réussissent, c’est à faire de l’ombre aux vraies entreprises qui, dans une certaine mesure, ne cherchent pas les projecteurs comme les wannabe vedettes 2.0. Pour le reste, Beyond The Rack est un exemple contre-exemple de business Internet qui fonctionne.

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Bootstrapping

Suite à une discussion avec le pote Chris et le Bro, je crois bon de se rappeler ce qu’est le bootstrapping. Wikipédia nous dit que le bootstrap est le démarrage d’une activité commerciale sur des fonds propres limités, sans faire appel à des investisseurs extérieurs. Autrement dit, c’est la jungle, tout est une question de survie. Il n’y a aucun confort ni aucune sécurité. Si tu te blesses et que tu ne cours plus, tu vas mourir grignotté par des rapaces.

Quand on bootstrappe, le cash flow est l’air que l’on respire. Pu de pognon, pu de business. Tu fais de l’argent ou te trouves un emploi. Simple de même.

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Développer son entreprise sur une plateforme tierce?

Utiliser une plateforme d’un tiers pour développer son entreprise a du bon. Mais ce genre d’histoire fait réfléchir. Et ce n’est pas la première fois que ça arrive. En effet, quand on développe en utilisant un API de Twitter, Google ou Facebook, on fait la « location » d’une boîte à outils. Location qui peut prendre fin n’importe quand au gré du locateur.

Une situation win-win

A la base pour un éditeur d’un produit, c’est de s’ouvrir des portes que de développer un API. En effet, ça permet à une communauté de fans de créer de nouvelles applications, d’améliorer des aspects du produit et de multiplier les possibilités. De plus, ça augmente la notoriété et l’adoption du produit. Pensons aux cartes de Google Maps qui sont omniprésentes sur le Web.

Par exemple, Windows à l’époque qui a décidé d’ouvrir son système pour permettre à n’importe qui de développer des logiciels plutôt que de tout faire lui-même. D’un système unicellulaire est né un écosystème complexe. C’est la recette de Facebook, Twitter, Google et bien d’autres aujourd’hui.

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Coup d’oeil aux 25 startups du moment

C’est actuellement le Techcrunch Disrupt à San-Fransisco. 25 startups choisies parmi près de 1000 candidatures auront la chance de vendre leurs idées. Le grand prix est une bourse de 50 000$. Et j’imagine que l’attention de plusieurs VC du coin n’est pas à négliger non plus.

Ce que j’aime de ce genre d’événement, c’est de voir tout l’engouement bien vivant autour des startups. Il y a de la passion à découper au couteau. Et j’aime aussi les analyses d’experts et de VC qui s’amusent à chercher le prochain Google. Pour ma part, je me sers de ça pour m’inspirer, trouver des idées pour mes prochains coups fumants.

Si je ne peux prédire qui deviendra le prochain Google, je peux sûrement me permettre un grain de sel. Sans rien enlever aux qualités que ça prend pour se lancer et se présenter à un tel événement, j’ai l’impression que plusieurs projets finiront à la poubelle assez rapidement.

Les idées que je ne comprends pas

J’aurais voulu dire « mauvaises idées », mais je ne les comprends pas assez pour en juger. Quoi qu’une idée que l’on ne comprend pas en moins d’une phrase, ça part déjà mal. Alors voici quelques exemples de startups qui, à mon avis, ne vivront pas vieilles.

Credit Sesame : L’idée de nous faire sauver 600$ par mois est intéressante. De même que de démocratiser l’accès à son dossier de crédit. Mais le modèle d’affaires est vague. De même que les questions de sécurité sont toujours une épine.

DataSift : J’ai beau lire, relire et revoir le vidéo, je n’arrive pas à me faire une idée concrète de ce que ça fait.

GameCrush : Un site de rencontre pour gamers? Quand je tombe sur un profil comme NaughtyNymph69, c’est peu inspirant. Mais bon.

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Quand le légal s’emmêle

Avez-vous pigé le jeu de mot? S’emmêle au lieu de s’en mêle? Je la trouve bien bonne. La nuance fait un certain sens quand on regarde l’histoire de Flipboard sur Gizmodo (d’après un tweet de Pierre-Armand Lalonde). Le sujet? Est-ce que Flipboard est légal?

Qu’est-ce que Flipboard?

Flipboard est une application pour iPad qui facilite la visualisation des informations échangées sur les réseaux sociaux par nos amis. Perso, je trouve que ça rock dans le sens où on consulte ces informations à la manière d’un magazine où l’on « flip » les pages.

C’est quoi la couille dans la soupe?

Là où ça craint, c’est que Flipboard jouerait un peu trop avec le contenu. Contrairement à un agrégateur RSS qui affiche ce que le producteur du fil RSS veut bien qu’on affiche, Flipboard fouillerait plus loin pour remodeler l’info à son goût. Comme le contenu est roi, toucher au roi n’est pas une bonne idée.

Le problème au problème

Mais l’histoire de retoucher le contenu fait ressortir un problème plus grand : Quoi faire avec les innovateurs qui trouvent de meilleures façon de consommer que ce que nous proposent les médias? Si les médias ne sont pas capables de nous satisfaire, mais qu’il existe une alternative plus ou moins légale, devrions-nous empêcher les gens d’avoir accès à cette façon de faire?

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De bonnes idées, mais où sont les revenus?

Je regardais un billet de Louis Gray sur 50 startups qui valent la peine d’être surveillés. On y retrouve vraiment plein de bonnes idées. Mais peu de projets ont un modèle d’affaires digne de ce nom. Et trop sont 5 ans trop tard avec des trucs Web 2.0 « create stuff, share it and connect with friends».

Est-ce que ce sont des exemples à suivre? Est-ce que ces startups seront toujours en vie dans 5 ans? Peut-être que oui. Peut-être que non. Les plus chanceux se feront racheter par Google ou Yahoo!. Les meilleurs vivront par leur propres moyens avec des vrais revenus (vous savez, recevoir de l’argent en échange d’un bien ou d’un service).

Ce n’est pas le financement qui manque

Un p’tit tour rapide dans la Crunchbase et on voit que la plupart ont du financement qui se chiffre dans les millions. La plupart ont aussi une section carrières qui présentent les opportunités d’emploi. Je n’ai pas vérifié, mais la plupart doivent avoir de beaux locaux et de beaux avantages pour attirer les meilleurs talents. Le payroll doit peser lourd sur les finances.

Prenez BlockChalk. Ils ont reçu 1M$ en financement. Quelqu’un peut me dire à quoi ce truc sert réellement? Et Seesmic? 12 M$ en financement. Zéro revenus. Pire, la rentabilité n’est même pas une priorité. Et Hunch avec son 19 M$ de financement? Et Quora avec son 11M$? Je manque peut-être de vision, mais ça ne m’apparait pas des projets trop prometteurs.

Après l’éclatement de la bulle des années 2000, j’aurais cru que les entrepreneurs et les investisseurs auraient appris. C’est bien beau créer de beaux jouets, mais ça prend des revenus pour vivre.

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Bootstrapping et cash flow?

Alors mon pote, tu as laissé ta job pour te lancer tête première dans tes projets? Tu as les yeux brillants, plein d’idées et une montagne de motivation? Tu as même des économies pour vivre les premiers mois? Super. Mais tu as de bonnes chances que le rêve finisse vite et à pic.

Le syndrome du plus tard

Ça m’est arrivé quelque fois et ça arrive à beaucoup d’entrepreneurs en herbe : Mettre le cash flow en second plan. La première priorité étant de développer un produit ou service extra top full cool. Les revenus viendront bien automatiquement une fois que le monde entier verra notre susmentionné produit extra top full cool. Non?

L’erreur

L’erreur ici est l’ordre des priorités. Le cash flow, c’est l’air que respire une startup. Pas de cash flow, pas de startup. Dès le jour 1, le cash flow devrait être la priorité absolue. Et ce, tout au long de la vie de l’entreprise. A moins d’aimer jouer avec les marges de crédit et les dettes?

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La pensée entrepreneuriale « outside the box »

Je vous donne un budget de 5$ et deux heures pour le faire fructifier. Vous faites quoi? Prenez deux minutes pour y réfléchir sans regarder le vidéo et écrivez votre réponse dans les commentaires si vous êtes game… Mais je sais très bien que vous n’aurez même pas lu ce paragraphe que vous serez déjà sur la vidéo :


(Vidéo tirée de cet article d’après un tweet de Ben Yoskovitz)

Je l’avoue, j’ai été très surpris des réponses. C’est lorsqu’on entend des idées simples qu’on se dit « ha ben oui, stivident! ». Mais avouons-le, la dernière idée est vraiment excellente et personne n’y a pensé. C’est ça sortir du cadre, voir plus loin. Quand ça m’arrive, je me trouve brillant. Quand ça arrive à un autre, je m’en veux de ne pas y avoir pensé.

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Aux factures citoyens?

Une réflexion vidéo de l’excellent Martin Ouellette à propos de son choix de Vimeo au lieu de Youtube m’a fait réfléchir sur le UGC (user generated content). Le UGC est ce qui permet à des sites de valoir des millions et même des milliards de dollars. Comme Facebook, Digg, Youtube, Twitter, etc. Bref, les vedettes du Web 2.0 quoi.

Des coquilles vides

Dans le fond, ces sites sans contenu ne sont que de belles boîtes en carton vides. Rien dedans. Niet. Nada. Ce qui leur donne de la valeur est le trafic, la notoriété, mais surtout c’est son contenu.

D’où vient le contenu?

Le contenu de ces sites, ce sont des milliers sinon des millions de gens qui l’ont mis, de bonne foi et de plein gré. Pourquoi ils l’ont mis là plutôt qu’ailleurs? Souvent c’est simplement une question de masse critique. On utilise la coquille vide Digg plutôt que l’autre coquille vide parce qu’il y a plus de monde. Pas parce qu’ils sont plus fins ou meilleurs. C’est tout.

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Transformez vos idées en revenus

Si vous avez porté attention, vous avez remarqué que j’utilise la forme impérative et non la forme interrogative comme dans « Transformer vos idées en revenus? ». Pourquoi? Parce que c’est impératif bonyenne!

Une bonne idée c’est bien, une idée qui rapporte c’est mieux

Avoir une une bonne idée est la partie facile de la game. Générer des revenus à partir de cette idée est souvent la différence entre un hobby et un projet d’affaires. En fait, ça devrait être un réflexe de penser au modèle d’affaires quand on a une idée. Pas de modèle d’affaires, pas de projet d’affaires en somme.

Comment traduire une idée en revenus

On pourrait élaborer un plan d’affaires et faire des dizaines de scénarios. Je préfère l’approche du pif. Celle-ci consiste à se faire une bonne idée du potentiel en regardant le client type et le volume.
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