Comme Instagram, moi aussi je vais vendre 1 milliard d’ici 2 ans

Tout le monde moindrement au courant a entendu la nouvelle que Facebook a racheté la startup Instagram pour la modique somme de 1 milliard de dollars. Ou 1000 millions. Ou 1 000 000 de 1000$.

Ç’est du fric. Beaucoup de fric.

Mais est-ce tant que ça?

Oui, quand on considère qu’Instagram est une petite boîte de 13 employés qui ne fait pas un rond de revenu. Zéro. Nada.

Le boss se mettra 400 M$ dans les poches pour avoir bâtit un truc qui ne fait pas une cenne de fric. Quand même! Les employés eux se partageront un p’tit 100 M$.

Plus sérieusement, je pense que c’est un deal qui est insensé. Ok, Instagram est très populaire et à attiré 30 millions d’utilisateurs en 2 ans, ce qui est phénoménal. Ok, Facebook se sentait menacé puisque le partage de photos est un morceau stratégique de leur plateforme. Ok, ils ont acheté une équipe talentueuse. Ok, j’imagine qu’ils sont compétents et ont réfléchi avant de dire oui.

Mais 1 milliard?

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On ne démarre pas une entreprise à temps partiel

Ce billet fait suite à un excellent billet du pote Phil Gauvin « Stop quoting 37 Signals to justify your 9-5 ».

Démarrer une startup en travaillant 32.5 heures par semaine et en prenant des pauses clopes ou café 4 fois par jour? Peut-être. Si vous êtes bien chanceux. Pour la majorité d’entre nous, démarrer une entreprise veut dire ne pas compter ses heures et en faire un tas. 40. 50. 60. 100 s’il le faut.

En fait, c’est cette partie qui importe au final « S’il le faut ».

En effet, l’entrepreneur ne « punche » pas. Il fait ce qu’il doit être fait pour avancer. Get things done comme disent les anglos. Ça prendra le temps que ça prendra, mais faut le faire.

Ok, une fois que l’entreprise est stable et roule d’elle-même, on peut lever le pied un peu, se permettre des vacances, avoir un beat plus molo. Surtout avec une famille, travailler 70 heures+ par semaine est intenable.

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Du business en Suède, Chine et Thailande pour DashThis

En quelques jours, nous avons eu pour DashThis un mandat de développement de tableau de bord personnalisé en Suède en plus de nouveaux utilisateurs en provenance de Russie, d’Iran, de Grande-Bretagne, de Chine, de Taiwan et de Thailande. Tout ça sans effort marketing.

Si ça amène des défis différents que de travailler avec des clients locaux, c’est drôlement stimulant. En tout cas, moi je m’amuse comme un gamin dans son carré de sable.

Je fais de l’Internet depuis 1991 et j’ai commencé à faire des affaires en 1996. Rudimentaire, mais affaires quand même. Je me rappelle qu’un premier mandat avait été la création d’un logo pour un belge. On était en 1996 sans Paypal. Le chèque envoyé par avion. C’était le début de mon aventure internationale quoi!

J’ai encore sur mon tableau à la maison les deux dollars américains qu’un roumain m’a envoyé après avoir spammer quelques personnes ici et là pour un jeu pyramidal attrape-nigaud (vous savez, il y a 5 noms sur un liste, on met le sien, enlève le dernier et envoie 1$ aux autres. Moi je l’ai fait sans envoyer le pognon… oups!). Je trouvais comique de recevoir par la poste une lettre d’outre-mer avec deux dollars à l’intérieur, 2 mois plus tard!

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Memostars et le « avoir su, j’aurais du »

Memostars a le vent dans les voiles. Après avoir récolté les honneurs ici et là dans des concours de startups, ils ouvrent officiellement au public. Le tout sur des bases solides et bien entouré en plus d’avoir une file d’annonceurs intéressés par le produit.

Qu’est-ce que Memostars?

Tout d’abord, c’est une entreprise de mon coin, Québec. Puis Memostars est la première application qui se concentre sur la mémorisation publicitaire. La platefore permet de faire mémoriser un message et des informations publicitaires à un utilisateur ciblé grâce à son approche cognitive différente. Puis c’est la seule stratégie publicitaire qui récompense directement le public par l’offre de crédit en divertissement. (Voir le video)

Mais ça existe depuis longtemps des trucs de publicité qui donnent des bonbons aux participants, non?

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Startups Québec : Azimut Jobs

Sérieux, faut être débile pour lancer un enième site d’emploi? Pourtant, si je m’étais arrêté chaque fois qu’on m’a dit que mes projets ne fonctionneraient pas, je serais malheureux dans un cubicule beige à travailler pour un autre.

C’est probablement ce que Samuel Roy et ses potes de Brico se sont dit quand ils ont eu l’idée d’un site d’emploi spécialisé dans le Web, jeux vidéos et applications mobile. Le résultat est Azimut Jobs.


La gang d’Azimut. Notez leur p’tit côté kitch avec une table tournante vintage sur leur armoire. A leur âge, ils n’ont probablement même pas connu le disque vinyle! Rien pour me rajeunir…

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Tirer de l’argent par les fenêtres de sa startup

Dernièrement, j’ai refusé des offres intéressantes de m’impliquer dans divers projets. Entre autre des voyages tous frais payés en France et sur le bord de la plage en Floride.

Je refuse généralement avec ce goût amer du coût d’opportunité. Vous savez le goût qui fait qu’on va se coucher quelque temps avec l’idée derrière l’oreille à savoir si on a pris la bonne décision?

Quand même, faut être débile pour refuser des voyages payés, non?

Oui, évidemment. Mais il faut surtout être concentré sur autre chose. En particulier mon nouveau projet. Je le répète à plusieurs personnes : Tout ce qui n’aide pas la compagnie à décoller est une distraction.

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Converti ou crève

Non, non, je ne suis pas rendu un fanatique religieux qui veut imposer ma vision. Mais dans le merveilleux monde des entreprises SaaS (Software as a Service), le taux de conversion est un incontournable. Sans conversion, point de salut comme disait Chose Binne.

Conversion, de kossé?

Bien, c’est assez simple. Dans le monde du SaaS, tout est une question de chiffres. 100 personnes viennent sur le site. Dix essaient le produit. Une achète. Ça fait un taux de conversion de 1%.

Jouez un peu avec les règles de trois et hop vous avez grosso-modo vos prévisions financières.

La beauté du SaaS est que c’est totalement pure play. Tout est numérique et le marché est mondial. L’envers de la médaille est qu’il n’y a pas, ou moins, de contact humain. Pas de « vente » directe comme telle.

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Startup et champ de mines

Si on vous demandait de traverser un champ de mines sachant que vous avez une chance sur trois de mettre le pied au mauvais endroit, vous seriez un peu nerveux et avanceriez prudemment n’est-ce pas?

C’est pourtant comme ça qu’on devrait se sentir dans une startup en mode bootstrapping.

Sachant que le financement et cashflow sont limités, chaque action qui demande moindrement du temps à un impact direct sur la survie de l’entreprise. Dans un tel contexte, aussi bien devenir expert à faire les bons choix!

Par contre, ce mode « survie » a l’avantage d’aiguiser le sens des priorités et d’aider à garder le focus au bon endroit.

Par exemple, serait-il judicieux pour une startup en démarrage qui bootstrappe d’organiser un événement ou bien d’aller serrer des poignées de main dans un coûteux événement hors pays?

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Un plan d’affaires utile pour ceux qui n’aiment pas les plans d’affaires inutiles

Qui aurait cru que j’aurais du fun un jour à faire un plan d’affaires? Moi qui déteste la paperasse, les documents inutiles et perdre du temps pour rédiger un papier qui vaut en bout ligne autant que le vieux lecteur vidéo Beta de grand-maman.

Les discussions sur l’utilité d du plan d’affaires sont nombreuses. Ici, et moi aussi. Mais là, j’ai découvert un outil vraiment intéressant. Pratique, puissant, simple et diablement efficace. Un dérivé du Business Model Canvas : le Lean Canvas.

Quoi? Un plan d’affaires qui tient sur une page?

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L’état bipolaire d’une startup

Coeurs sensibles, s’abstenir de lancer une startup en bootstrappant. Ceux qui ont osé se mouiller savent ce qu’est les montagnes russes qui forment les débuts de la vie d’une startup autofinancée. En voici un extrait.

6h

Pas de temps à perdre, les journées sont trop courtes. Hop debout. Emails. Café. Médias sociaux. Céréales. Journaux. Logistique familiale. Au bureau. Planif de la journée.

Stress: OK. Motivation: 100%.

9h

Ça roule. Zéro distraction. Répondre aux gens qui ont engagé une conversation ou démontre un intérêt envers notre compagnie. Suivi avec un tel et tel autre aussi.

Stress : OK. Motivation 100%.

10h15

Le client qu’on courtisait a décidé de ne pas faire affaire avec nous. Contact full diplomatie en se disant que c’est à remettre à plus tard. Damn!

Stress : +15%. Motivation: -20%.

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