La publicité comme modèle d’affaires

La pub comme élément clé ou unique d’un modèle d’affaires pour une startup? Pour vrai? Je ne peux pas croire que ça se retrouve encore sérieusement dans des plans d’affaires en 2011. Et pourtant. Le cas typique : Notre site web est unique, on va attirer des millions de gens gratuitement et on va retirer d’importants revenus de pub.

Vraiment?

Pour une startup, quelle sont les chances de se rentabiliser à partir de la pub? C’est-à-dire partir de zéro revenus à on paye les bills et on fait de l’argent.

La preuve par l’absurde

On peut dire que généralement, un site Web fera 1$ de revenus publicitaire pour 1000 pages vues. Ça peut varier un peu pour des audiences ciblées, mais gardons ça simple. On est loin du 50$/CPM que j’avais en 1999.

Mettons que vos frais mensuels, salaires, loyer, etc, s’élèvent à 50 000$.

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La relève Web québécoise bien représentée au SXSW?


Quiconque moindrement connecté à entendu parler du SXSW qui a lieu à Austin au Texas. C’est un gros show où la culture côtoie les startups. En fait, j’ai appris cette année qu’il y avait un volet culturel croyant que c’était uniquement un truc de techno Web et autres kossins interactifs à la mode.

Mais non. Le Québec est passé au guichet automatique qui imprime de l’argent et envoie une grosse délégation là bas. Tout ça sous le nom de Planète Québec. Plein de groupes de musique et des films feront le party à nos frais, ta poche, ma poche, nos poches. Moi qui suis contre les subventions. Combien ça coûte envoyer 60 personnes là bas pendant 3-4-5 jours, toutes dépenses payées? Plus les fonctionnaires qui s’occupent de ces programmes?

Mais bon, les budgets sont là et ça ne changera pas demain matin. Aussi bien en profiter pendant que le buffet est ouvert et se sauver avec les ustensiles avant que quelqu’un d’autre le fasse. C’est juste poche pour d’autres qui y vont à leurs frais comme Zengo le mentionne ici. C’est ça le Québec. Tu réussis, tu payes. T’es pas bon? On va s’occuper de toi et te materner au lieu de te forcer à être meilleur.

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Pas de subvention. Pas de livre.

Ha ce cher livre de faces… On en voit souvent des vertes et des pas mûres, mais des fois il y a de quoi crinquer. Je ne connais pas le contexte pas plus que je sais pourquoi il a marqué un tel message sur Facebook. Et je m’en fous pas mal. Mais il résume bien un problème chronique de notre société : Les BS de luxe.

Les subventions

Perso, je suis généralement contre toute forme de subventions. Culturelle ou commerciale. Baissons les impôts et laissons le marché s’équilibrer tout seul. Pourquoi? Parce que personne ne me demande mon avis quand vient le temps de donner 400 000$ à France d’Amour pour son album qui sera vendu à 5 000 copies. Ni pour le 100 M$ donné à la Gaspésia. Ni pour les millions donnés à Bombardier.

Les BS de luxe

Le pire dans tout ça, c’est quand j’entends des imbécilités du genre « pas de subvention, pas de livre ». Si tous les entrepreneurs pensaient comme ça, on serait bien mal pris.

Par contre, je suis pour une aide au démarrage. Une sorte de première (et unique) chance. Peu importe le projet. Que ce soit un livre, un album de musique, une boulangerie ou une société high-tech. Tu veux une chance? Go Tiger, prends ça et vas-y.

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Focus!

Un des effets secondaires d’avoir une boîte en santé qui réussit bien, c’est que ça attire des occasions d’affaires. Si c’est flatteur d’être considéré par ses pairs pour faire partie de leurs projets, c’est en contrepartie facile de perdre le focus.

Courir après plusieurs lapins

C’est comme le chasseur qui essaie d’attraper plusieurs lapins en même temps. Ça ne donne rien de bon, à moins d’être chanceux. Mais l’idée d’en capturer plusieurs en même temps peut donner un bon coup de pied au sens rationnel.

Le focus, tout un défi!

Heureusement que nous sommes 3 associés chez Nofolo car tout seul, je me serais probablement déjà éparpillé dans trop de projets. À quoi bon avoir plusieurs projets quand on ne s’en occupe pas convenablement C’est préférable d’en avoir moins, mais d’exceller. Plus facile à dire qu’à faire quand on est des générateurs d’idées infatigables.

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Réussir et faire de l’argent n’a rien à voir avec notre fauteuil

Je reçois régulièrement des courriels de gens qui veulent faire de l’argent et/ou réussir leur startup. Certains sont intéressants, trop me demandent comment devenir riche sans rien faire (comme si je le savais…), mais certains m’en sortent des « pas pires ». Comme ce monsieur qui m’envoie ceci :

« Bonjour Stéphane, comment faire pour gagner de l’argent depuis mon fauteuil dont je ne peux bouger que tres rarement, cordialement. »

Puis, spontanément, je lui réponds ceci :

« Le fauteuil n’a rien à voir avec le fait de faire de l’argent ou non. La volonté et la persévérance, oui.

Bonne chance,

Stéphane »

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Comment transformer un bled perdu en incontournable

Je suis de retour de notre traditionnel voyage de vélo de montagne de la St-Jean entre potes (le frère et le pote Chris). Encore une fois cette année, la météo nous a permis d’aller rouler près de 100 km dans les sentiers de Kingdom Trails à East Burke au Vermont.

East Burke?

Ouais, East Burke. Un bled perdu dans le milieu des montagnes du Vermont aux États-Unis. Des champs à perte de vue, des vallées, des vaches, des moustiques, des ours et une poignée d’habitants. C’est ça East Burke.

Pourquoi on va là?

Parce qu’à ma connaissance, c’est le meilleur coin pour le vélo de montagne dans nord-est de l’amérique. Pourtant, je suis servi ici à Québec avec des sentiers à 2 minutes de chez moi. Mais ici, il n’y a rien d’organisé si ce n’est quelques corvées d’une poignée de trippeux. Là bas, c’est une véritable entreprise communautaire qui fait virer la région.

La différence américaine

Ici, les beaux sentiers sont souvent démolis par les 4-roues, les moto-cross ou les bûcherons. Pire, les sentiers sont souvent fermés par les résidents de chalets qui ne veulent pas des méchants cyclistes dans leur cour.

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L’expérience Bixi

* Ce billet a été rédigé par mon pote et collègue, Thierry Poitras.

Monté à Montréal en fin de semaine, je me suis dit que j’essaierais avec ma dulcinée le Bixi, le nouveau service de vélos en libre-service de Montréal. Ce fut une expérience… intéressante.

Non, nous n’étions pas tout nus en vélo. Non, nous n’avons pas discuté de Far-Web et autres polémiques entourant les flogs.

Le principe

Non, nous voulions simplement vivre l’expérience Bixi, soit de pouvoir prendre (et laisser) un vélo à peu près n’importe où. Pour des touristes comme nous, le principe est, en théorie, assez simple:

1. Arrivé à une station, on glisse sa carte de crédit;
2. Pour 5$, on obtient autant de trajets de 30 minutes que l’on veut dans une période de 24h (voir les tarifs ici)
3. On obtient un code, et voilà!, on est prêt à enfourcher son Bixi.
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Est-ce qu’une PME peut encore ignorer le Web?

En lisant le billet d’Étienne Chabot sur sa campagne Web pour Meubles Rive-Sud, je pense à ma conjointe qui travaille pour une PME du secteur manufacturier. Celle-ci existe depuis 25 ans et a connu de très belles années. Cependant, crise économique oblige, beaucoup de PME connaissent un ralentissement qui affecte les ventes, les emplois, le moral et l’avenir.

Et le Web là dedans?

De mon œil d’expert d’Internet, ça fait des années que je répète à ma copine que la compagnie est déficiente, voire handicapée, côté Internet. On parle ici d’une entreprise qui vend partout dans le monde. Design des années 1990. Pas d’outil de Web analytique. Pas d’optimisation pour les outils de recherche. Pas de vision Web. Pas de contenu adapté au Web. Etc. Un site Web créé de toute bonne foi par des programmeurs quoi. Pour le marketing et l’outil de vente, on repassera.

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Quand le service travaille la patience plutôt que la satisfaction

J’expérimente ces jours-ci un curieux mélange de frustration et d’insatisfaction. Avec ma conjointe, nous avons décidé de payer le gros prix pour un plan d’aménagement paysager. Avec la poignée de main scellant le contrat, j’ai dis « Tu sais qu’à ce prix, je m’attends à être très très très très satisfait? » et la personne de me répondre « Oui, bien sûr, sans problème ».

L’art de livrer des excuses

Puis par la suite, il y a eu une série de petits détails insignifiants pris un par un, mais qui tombent sur les nerfs sur le volume. Vous savez, le genre de détails qui fait qu’on se dit « Bon, je ne chialerai quand même pas sur ça ». Un ça passe. Deux aussi. Mais 10? 15? Et il y a toujours une bonne excuse, meilleure que la précédente, qui vient avec…

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Blogue et twitter, même désillusion

J’apprends des chiffres intéressants chez Martin Lessard à propos de Twitter : 14 millions d’utilisateurs, 60% de taux d’abandon après 1 mois. En comparaison, on sait que la durée de vie moyenne d’un blogue est d’environ 3 mois et que 95% ne survivent pas 6 mois. Ça serait donc pire pour Twitter?

Moi aussi j’ai de quoi à dire

Tout le monde croit avoir de quoi à dire jusqu’à ce qu’ils aient l’occasion de le dire (lire ceci). À cet instant, beaucoup se rendent compte que communiquer et être intéressant n’est pas à la portée de tous. Si être intéressant est subjectif, communiquer régulièrement est un exercice compliqué.

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