On aime tous faire parti d’un top. Le top 100 des plus beaux mecs. Le top 50 des joueurs de tennis. Le top 10 des meilleurs rockeurs sur la planète. Plusieurs tops sont pertinents comme le top 10 des pays avec la meilleure qualité de vie. D’autres moins comme le top 25 des zinfluenceurs du Web 2.0 au Québec (ce billet est tout de même intéressant soit dit en passant).
Si je ne peux pas nier avoir déjà été flatté de me retrouver dans de pareilles listes, je peux affirmer que je me sauve de ça depuis un bon moment déjà. Pourquoi? Parce que le Web est un bien petit milieu. Et contrairement à un club select, comme un regroupement de gens d’affaires à succès, le Web est composé de beaucoup de wannabe aux réalisations bien maigres.
Ce club Web 2.0 n’est ni un milieu à succès, ni un catalyseur pour propulser une business. C’est un club fermé de placottage. Un gros chat IRC des années 1990 où le king de la place n’est pas celui avec qui on veut être ami à l’école. Cliché oui. Mais si peu.
Prenons ce fameux top des influenceurs Web 2.0 au Québec. Enlevons les personnes supportées par des grands médias (enlevons le média et sont-ils autant influenceurs?). Dans le reste, qui a réellement construit quelque chose au point que sa disparition serait remarquée? Michelle Blanc. Ok. Descary. Ok. Luc Dupont. Ok. Mario Asselin. Ok.