« You need a productized, not customized, offering customers are paying for. »
Dans le monde du produit, c’est pas mal ça la règle : productized, not customized. En français, on dirait standardisé, pas personnalisé.
La personnalisation, c’est mal. Ce n’est pas scalable (extensible en français?), i.e. pour en offrir plus, ça demande les ressources en conséquence. Un produit scalable, comme un jeu sur mobile, ça ne coûte pas significativement plus cher d’en offrir 10 que d’en offrir 100 000.
Mais dans un contexte d’entreprise en démarrage, en mode boostrapping de surcroît, la personnalisation est une bénédiction.
Nous avons très largement profité de la personnalisation dans DashThis. Le produit actuel est un mélange de demandes personnalisées de clients qui ont payé pour.
Payé pour, ça veut dire que l’argent entrait ce qui nous permettait de payer l’épicerie et de vivre.
La personnalisation permet aussi de prendre un MVP (Minimum Viable Product) et de l’adapter au goût du marché. Chaque morceau demandé par un client est ainsi intégré comme fonctionnalité standard au produit.
Qu’on me comprenne bien : Offrir un service de personnalisation dès le départ nous a permis de générer des revenus et a apporté des clients que nous n’aurions eu autrement.