Qu’est-ce que Google Buzz?

Ce matin je me connecte à GMail comme à tous les matins. Mais surprise, voilà que Google m’interpelle avec son nouveau gadget : Google Buzz. « WTF? » me dis-je. De nature, je suis du genre pré-blasé à la vue de toute nouveauté qui n’en est pas vraiment une. Qu’en est-il dans le cas de Google Buzz?

Du partage 2.0 buzz concept plus 2000

L’intro va comme suit: « Partagez bien plus qu’un statut. Partagez vos mises à jour, vos photos, vos vidéos, et bien plus encore. Lancez une discussion dès qu’un sujet vous intéresse. ». Eh? Ça vous rappelle pas quelque chose? Me semble avoir déjà vu ça sur des plateformes existantes comme Facebook, Twitter, MSN, etc. Même Google Wave, ça ne servait pas à ça? J’imagine que c’est un peu comme prendre les Shreddies et innover avec les Shreddies Diamond (tellement brillant comme idée!).

L’avantage

Le gros plus avantage que je vois actuellement, c’est que c’est direct dans notre boîte de courriel GMail. On a déjà l’habitude d’y aller. C’est comme placer un nouvel étalage à l’entrée d’un commerce. On le remarque.

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Plus de réseaux sociaux, moins de productivité?

Ça me dépasse de voir plusieurs personnes passer autant de temps sur les réseaux sociaux. Je suis « relativement » présent, mais je n’arriverais pas à suivre le beat des power users une seule journée. Du moins, pas si je veux passer du temps dans ma propre business. Je parle à titre personnel et non au nom de l’entreprise, ce qui est différent puisqu’on peut déléguer.

Plus de temps ici, moins de temps là

Le temps étant une ressource limitée, l’équation est simple : Plus on passe de temps sur les réseaux sociaux, moins on en passe ailleurs. Plus on tweet, blogue ou facebook, moins on travaille. Pour des employés lassés de leur boulot, c’est une façon de passer le temps, mais pour un entrepreneur, c’est du temps de moins à faire grandir son entreprise.

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Perdre un client pour quelques dollars

Des fois, les entreprises ne regardent pas trop loin. Elles laissent aller un client en furie pour éviter de payer quelques dollars de plus. Le pote Phil me racontait hier avoir eu des problèmes avec le service à la clientèle des pneus Yokohama. L’entreprise ne voulant pas honorer sa promotion d’un certificat cadeau de 100$ parce qu’ils ont reçu le coupon 6 jours en retard.

Indulgence?

D’accord, s’ils n’ont pas reçu le coupon à temps est notre problème, pas le leur. Mais quand même, Phil a pris le temps d’envoyer une lettre expliquant le retard et patati patata. De toute bonne foi. Mais non, rien n’y fait. « Vous avez dépassé la date, monsieur. C’est ça qui est ça. ».

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Du béNOvolat

Vendredi dernier, c’était notre première séance de bénévolat chez NOFOLO. En effet, on a décidé de donner une demi-journée de notre temps à chaque mois à un organisme sans but lucratif. La raison? La même que bien du monde, c’est-à-dire de redonner un peu à la société. NOFOLO va très bien, on est en croissance et nous pouvons nous permettre d’en donner. À notre niveau, mais donner quand même.

À notre niveau?

Oui et c’est important de comprendre que la charité, en temps ou en argent, n’est pas une course à l’exploit. Certain peuvent en donner beaucoup, d’autre moins. C’est donner qui compte. Pas besoin d’être Bill Gates ou mère Théresa.

Actuellement avec ce qui se passe en Haïti, il y a un buzz avec qui fait le plus gros don. Ceux qui ne font pas de don se font regarder de travers. D’autres vont même jusqu’à publiciser le relevé de transaction de leur don sur leur blogue. Par maladresse j’espère. Car rendu à ce point, on peut se questionner sur l’altruisme. Quand le don, en temps ou en argent, sert à s’acheter une bonne conscience ou une belle image publique plutôt que de sincèrement vouloir aider, c’est douteux. Comme les médecins bénévoles qui veulent se faire payer leur temps en Haïti.

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Du blogue, du design et de la programmation

Mon billet « Le taux de rebond est votre ami » publié en début de semaine a donné lieu à quelques bonnes discussions intéressantes. Avec Gabriel Rodrigue sur Twitter entre autres. Même si ce n’était pas le sujet du billet, le tout a pris deux directions : Les programmeurs ne sont pas tous nuls en design et il est difficile de saisir le ton d’un blogueur par écrit.

La couille dans la soupe

Le point de départ de tout ça est que mes propos sont méprisants envers les programmeurs. En effet, je dis qu’« Un programmeur ne devrait pas avoir le droit de même penser à faire du design. Qu’il programme et qu’il laisse la job de design aux grandes personnes. ».

Auto-dérision?

Le problème c’est que ça peut offusquer des gens pris comme ça, hors contexte. Par contre, ceux qui me connaissent bien savent que je suis moi-même un programmeur et que je suis l’exemple parfait du type à qui il ne faut pas laisser le contrôle sur le design. Bien sûr, j’exagère et j’amplifie le tout d’humour. Un humour qui m’est bien propre. À la base, je ris de moi en disant ça.

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Entreprise et Web 2.0 : Je vais la planter la maudite!

Je sais que nous, les Web freaks, sommes dans notre bulle branchée et voyons le monde autrement. Mais des fois, je réalise que le fossé entre la génération Web et les autres est plus grand que je le pense.

« Je vais la planter la maudite! »

Cette phrase, c’est ce qu’un commerçant prévoit répondre à une cliente insatisfaite qui a écrit un avis sur le site d’opinions MonAvis.ca. Celle-ci a écrit un commentaire critique, mais factuel et bien rédigé. Ce n’est pas du bashing pour du bashing, mais un commentaire comme n’importe quel commerçant pourrait avoir à gérer à son comptoir, en personne.

Un peu de communication à la sauce 2.0 peut-être?

Ce n’est pas la première fois que nous recevons des appels, des courriels et même des mises en demeure de commerçants en furie de voir un mauvais commentaire à leur endroit sur MonAvis.ca. Ils ne semblent pas comprendre que la meilleure façon de répondre n’est pas par leurs avocats et les menaces envers nous et les clients, mais directement sur le site.

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Le taux de rebond est votre ami

Le taux de rebonds est le mouton noir de la statistique Web. Souvent incompris, il est régulièrement victime de préjugés. Il se fait même tabasser par ses grands cousins, le nombre de visiteurs uniques et le nombre de visites. Pourtant, le taux de rebond gagne à être connu.

Qu’est-ce qu’un rebond?

La définition simple du rebond est un visiteur qui ne voit qu’une page au cours de sa visite. Autrement dit, il quitte par où il est arrivé. Ce rebond ne tient pas compte du temps passé sur la page.

Qu’est-ce que le taux de rebond?

Le taux de rebond est le nombre de rebond divisé par le nombre total de visites. Par exemple, si sur la page d’accueil, un visiteur sur deux quitte immédiatement alors nous dirons que le taux de rebonds est de 50%.

Est-ce grave docteur?

En soi, le taux de rebond n’est qu’une statistique, un nombre tout simplement. Sans contexte, ça ne veut rien dire. Avec le contexte, il peut-être bon ou mauvais. Comme le sel. Sur les frites, c’est bon, dans les fruit loops, un peu moins.

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Focus!

Un des effets secondaires d’avoir une boîte en santé qui réussit bien, c’est que ça attire des occasions d’affaires. Si c’est flatteur d’être considéré par ses pairs pour faire partie de leurs projets, c’est en contrepartie facile de perdre le focus.

Courir après plusieurs lapins

C’est comme le chasseur qui essaie d’attraper plusieurs lapins en même temps. Ça ne donne rien de bon, à moins d’être chanceux. Mais l’idée d’en capturer plusieurs en même temps peut donner un bon coup de pied au sens rationnel.

Le focus, tout un défi!

Heureusement que nous sommes 3 associés chez Nofolo car tout seul, je me serais probablement déjà éparpillé dans trop de projets. À quoi bon avoir plusieurs projets quand on ne s’en occupe pas convenablement C’est préférable d’en avoir moins, mais d’exceller. Plus facile à dire qu’à faire quand on est des générateurs d’idées infatigables.

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Inspiration pour entrepreneur

Voici une présentation, à regarder absolument, de Tony Hsieh, CEO de Zappos (via Étienne Chabot). Cette boîte entièrement Web vend des souliers sur Internet. Banal? Peut-être pas si on considère son chiffre d’affaires de plus d’un milliard. Un milliard en souliers, c’est beaucoup de paires! Perso, cette entreprise est un modèle à suivre.

Milliardaire, de vendeur de pizza à vendeur de souliers

M. Hsieh n’est pas à sa première entreprise. Il a fondé une business de pizza alors qu’il était étudiant. Ensuite, il a vendu LinkExchange à Microsoft pour 265 M$ en 1998. J’utilisais ce service à l’époque, mais je ne savais pas que c’était lui qui était derrière. Puis il a fondé Zappos qu’il a revendu 1.2 MM$ à Amazon. Tout ça en moins de 15 ans. Quand même!

Vendre des souliers en ligne?

Perso, je trouve que des produits comme des souliers ou des vêtements sont difficiles à vendre en ligne. Plusieurs se sont cassés les dents. Mais Zappos réussit très bien. Le service est la clé :

–    La meilleure expérience d’achat en ligne possible
–    Livraison rapide et gratuite
–    Retour de marchandise simple et gratuite
–    Politique de retour sur 365 jours
–    Service à la clientèle amical, utile et qui dépasse les attentes
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NO portefolio et on aime ça de même

Je vais commencer à croire que des gens ne dorment pas parce que nous n’avons pas mis de portefolio sur notre site Web corporatif. Quand ce n’est pas des affirmations gratuites directement dans la liste des NO du site, ce sont des courriels, des commentaires sur mon blogue voire des questions douteuses lors de SWAFF ou de Focus20.

A quoi sert un portefolio?

Voir un portefolio sur un site Web d’une boîte de services, c’est commun. Ça sert à présenter l’éventail des réalisations et des compétences d’une boîte. Que ça soit pour le Web, la photographie, le design, etc. C’est pratique quand on veut en apprendre plus sur une entreprise.

Est-ce obligatoire?

J’ai consulté nos avocats, le premier ministre du Canada, le Dalai-Lama et Bozo le stratège Web puis il semblerait que ça ne soit pas obligatoire. Une entreprise est libre d’en afficher un ou pas. Avec les avantages et inconvénients que ça procure.

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