Où est le pognon dans les médias sociaux?

Quand j’étais jeune, je disais « Quand je serai grand, je vais être un musicien ». Et là mon père répondait « Ok, mais tu feras quoi comme vrai boulot? ». En effet, ne devient pas une rock star qui veut. S’il y en a une poignée qui sont riches, la majorité mangent des ramen. Il y a peu d’appelés et encore moins d’élus. Ça me fait penser étrangement aux spécialistes des médias sociaux de nos jours. Pas vous?

Le web social ne paie pas le loyer

On voit toutes sortes de wannabe qui se proclament spécialistes ou stratèges en médias sociaux. Mais je me demande comment ils font pour vivre. S’ils vivent?! La réalité est que si les médias sociaux sont bons pour la communication, créer un lien de confiance ou des trucs du genre, c’est plus difficile quand vient le temps de faire sortir des bidous des poches d’une entreprise. Et si les entreprises ne désirent pas trop payer, les spécialistes vont crever de faim. Pas facile, hein?

Maslow v2.0

Si on regarde la hiérarchie des besoins du genre Maslow 2.0, le Web social vient en haut. Pourtant, les besoins de base ne sont souvent pas comblés. Difficile de débloquer du budget pour du Web social quand on n’est pas trouvable par Google. Actuellement, être spécialiste en médias sociaux s’apparente plus à un hobby qu’à un gagne-pain.

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Ironman et entreprenariat

Le pote Chris a complété avec succès son premier Ironman hier. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’un Ironman, c’est une épreuve d’endurance où l’on fait 3.8 km de natation, 180 km de vélo et pour finir, un marathon de 42 km. Tout ça l’un à la suite de l’autre. Pour donner une idée, Chris a terminé en 12h29 et le gagnant en 8h39.

Du coup, ça permet de faire plusieurs rapprochements à faire entre réussir un Ironman et réussir en affaires :

La vision à long terme

Pour réussir quelque chose de difficile, pas le choix de regarder très loin devant. Ceux qui ne pensent qu’au court terme sont généralement déçus. Comme je dis souvent, il faut être en forme pour courir un marathon et non courir un marathon pour être en forme.

La persévérance

Réussir, c’est difficile. Point. Et si c’est difficile, ça veut dire que ça ne sera pas facile. C’est con à dire, mais c’est ça pareil. Autrement dit, il faut accepter que notre moral va manger de sales coups jusqu’au bout! Chris s’entraine à 5h le matin, le midi et le soir. Tout ça pendant plus d’un an. Réussir demande des sacrifices.

Le courage

Dire qu’on va le faire, c’est facile. Le faire pour vrai, comme lâcher son emploi pour être à son compte ou s’enligner sur la ligne départ pour une épreuve de 12 heures, ça demande une sérieuse paire de couilles en acier. Bon succès à ceux qui ont travaillé. Bonne chance aux autres!

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Quand le légal s’emmêle

Avez-vous pigé le jeu de mot? S’emmêle au lieu de s’en mêle? Je la trouve bien bonne. La nuance fait un certain sens quand on regarde l’histoire de Flipboard sur Gizmodo (d’après un tweet de Pierre-Armand Lalonde). Le sujet? Est-ce que Flipboard est légal?

Qu’est-ce que Flipboard?

Flipboard est une application pour iPad qui facilite la visualisation des informations échangées sur les réseaux sociaux par nos amis. Perso, je trouve que ça rock dans le sens où on consulte ces informations à la manière d’un magazine où l’on « flip » les pages.

C’est quoi la couille dans la soupe?

Là où ça craint, c’est que Flipboard jouerait un peu trop avec le contenu. Contrairement à un agrégateur RSS qui affiche ce que le producteur du fil RSS veut bien qu’on affiche, Flipboard fouillerait plus loin pour remodeler l’info à son goût. Comme le contenu est roi, toucher au roi n’est pas une bonne idée.

Le problème au problème

Mais l’histoire de retoucher le contenu fait ressortir un problème plus grand : Quoi faire avec les innovateurs qui trouvent de meilleures façon de consommer que ce que nous proposent les médias? Si les médias ne sont pas capables de nous satisfaire, mais qu’il existe une alternative plus ou moins légale, devrions-nous empêcher les gens d’avoir accès à cette façon de faire?

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Quand les p’tites boîtes bottent le cul des grandes

J’ai eu vent de commentaires désagréables et condescendants envers une p’tite boîte qui a obtenu un mandat relativement gros. Le tout s’est fait avec une tape dans les dents de boîtes beaucoup plus grosses, plus expérimentées et mieux structurées. Comment est-ce possible?

Tout d’abord, la perspective

Il faut dire que ceux qui émettent des commentaires négatifs face à une p’tite boîte qui obtient un gros mandat n’ont généralement aucune idée de ce qu’est d’être entrepreneur. Ils ne savent pas ce que c’est de ne pas avoir de paie régulière ni même de savoir quand sera la prochaine. Ils n’auront jamais la chance de remporter un mandat face à une grosse boîte parce qu’ils ont des p’tits raisins secs au lieu de la paire de couilles que ça prend pour se lancer à son compte.

L’envergure n’est pas gage de compétence

Si une plus grosse structure peut être une forme de garantie quant à la capacité de livrer un mandat, le nombre d’employés n’a rien à voir avec la somme de talent et de créativité d’une équipe. En effet, 2 personnes peuvent être plus talentueuses et créatives qu’une bande de 30.

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Choisir le statut ou l’argent?

En lisant cet article de Techcrunch, une phrase est pleine de sens : « It’s not the sexiest business in the world, but it sure is profitable ». En d’autres mots, on ne sera pas des vedettes comme Facebook et Twitter, mais on va s’en mettre plein les poches!

Le dileme

En business, on peut penser de deux manières. De un, on peut vouloir changer le monde. Créer quelque chose dans un but idéaliste. De deux, on peut vouloir brasser des affaires. Jouer au Monopoly, mais avec du vrai pognon quoi. L’argent n’est pas secondaire, au contraire! On peut aussi avoir un mix des deux. Je suis un peu comme ça.

Être une vedette

Le besoin de reconnaissance est très fort chez l’humain. C’est important d’avoir du crédit de ses pairs. Tant qu’à entreprendre quelque chose, si on peut parler de nous, c’est fait un petit velours. Soyons honnête, on aime tous ça être le centre d’attention un jour ou l’autre. Dès qu’on se lance en affaires, on cherche à prouver à notre entourage qu’on a fait le bon choix. Et ce besoin de se prouver va en grandissant.

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De bonnes idées, mais où sont les revenus?

Je regardais un billet de Louis Gray sur 50 startups qui valent la peine d’être surveillés. On y retrouve vraiment plein de bonnes idées. Mais peu de projets ont un modèle d’affaires digne de ce nom. Et trop sont 5 ans trop tard avec des trucs Web 2.0 « create stuff, share it and connect with friends».

Est-ce que ce sont des exemples à suivre? Est-ce que ces startups seront toujours en vie dans 5 ans? Peut-être que oui. Peut-être que non. Les plus chanceux se feront racheter par Google ou Yahoo!. Les meilleurs vivront par leur propres moyens avec des vrais revenus (vous savez, recevoir de l’argent en échange d’un bien ou d’un service).

Ce n’est pas le financement qui manque

Un p’tit tour rapide dans la Crunchbase et on voit que la plupart ont du financement qui se chiffre dans les millions. La plupart ont aussi une section carrières qui présentent les opportunités d’emploi. Je n’ai pas vérifié, mais la plupart doivent avoir de beaux locaux et de beaux avantages pour attirer les meilleurs talents. Le payroll doit peser lourd sur les finances.

Prenez BlockChalk. Ils ont reçu 1M$ en financement. Quelqu’un peut me dire à quoi ce truc sert réellement? Et Seesmic? 12 M$ en financement. Zéro revenus. Pire, la rentabilité n’est même pas une priorité. Et Hunch avec son 19 M$ de financement? Et Quora avec son 11M$? Je manque peut-être de vision, mais ça ne m’apparait pas des projets trop prometteurs.

Après l’éclatement de la bulle des années 2000, j’aurais cru que les entrepreneurs et les investisseurs auraient appris. C’est bien beau créer de beaux jouets, mais ça prend des revenus pour vivre.

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Le grand portrait du marketing Internet

Vous voulez comprendre le marketing Internet en une seule image? La voici! J’ai trouvé ce beau portrait sur le site de White Hat Crew. Portait que je trouve bien fait et complet. Ça n’invente rien, mais ça fait un bon aide-mémoire utile pour n’importe quel projet Web.

Idéalement, un projet Web devrait s’écouler naturellement dans ce genre de schéma. Du moins en partant des gros blocs vers les plus petits. Si, comme on dit en bon français, ça jamme dans une grosse ou moyenne boîte, il y a peut-être un problème. Par exemple, s’il n’y a pas de source de revenus, ça va mal.

Les imposteurs du Web

Savez-vous pourquoi les vrais experts du Web ne sont pas consultants? Parce qu’ils sont trop occupés à faire fructifier leurs connaissances qu’ils n’ont ni le temps ni envie de faire de la consultation.

À l’autre bout, il y a ces consultants qui ne font que de la consultation parce qu’ils ne seraient pas assez bon pour vivre de leur connaissances. Ceux-là sont des imposteurs. En effet, pourquoi se fier à quelqu’un qui n’a jamais mis ses théories et connaissances à l’essai?

Une anecdote du CLD

Un jour, alors que j’étais jeune et naïf, je vais au CLD pour avoir du financement. Le gars de l’autre côté du bureau me regarde de haut avec sa cravate cheapo et me parle d’un ton condescendant. « Ton projet marchera pas » qu’il me dit. Ha oui? Si t’es si fin-finaud que ça mon pote, pourquoi t’es pas dehors en train de faire des millions plutôt que d’être dans un bureau crappy avec un veston acheté à rabais? Je n’ai pas eu de financement au final.

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Les caractéristiques d’un projet Web de rêve

Des fois, je me demande si je fais la différence entre le réel et le rêve éveillé. Je fais des recherches depuis un moment sur mon prochain coup fumant. Pour guider mes recherches, je me suis mis quelques balises que voici.

Pas de masse critique

La facteur d’échec numéro 1 dans beaucoup de projets Web, c’est la masse critique. Sans masse critique, le site ne lève pas. Ça prend du monde pour attirer du monde. Ça coûte cher. Essayez de lancer un Facebook demain pour voir. Donc pas de masse critique dans mon projet.

Des revenus dès le premier jour

Pas de revenus, pas de salaire. J’ai une famille à nourrir et une maison à payer. Ça prend des revenus rapidement. Les projets qui ont du financement et qui ne font pas un rond après 1 an, très peu pour moi. Ça goûte trop la bulle des années 2000. Donc du pognon rapidement.

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En affaires comme dans la cuisine

Étant amateur de bonnes bouffes et d’affaires, je ne peux m’empêcher de faire un lien entre les occasions d’affaires et nouveau livre de François Chartier : Papilles et molécules.

De kossé?

Oui, oui, il y a un lien évident : S’il y a une harmonie qui permet aux aliments d’être savoureux lorsqu’ils sont mélangés ensembles (ou l’inverse dans un mauvais mélange), c’est le même principe en affaires.

Dans les deux cas, le défi est de créer quelque chose de nouveau. Avec la méthode de François Chartier, je comprends que n’importe quel cuisiner en herbe comme moi pourrait inventer des recettes. Et pas seulement des recettes, mais des recettes mangeables!

En affaires?

Dans le business, c’est la même chose. Il faut savoir faire les bons mélanges pour créer de la valeur. Le mix marketing est un bon exemple. Si on dose bien les 4 P (prix, place, promotion et produit), on a une opportunité d’affaires.

Créer du business comme créer une recette

C’est peut-être un trop plein d’imagination débordante, mais à l’instar de l’approche scientifique de François Chartier pour créer des harmonies entre les aliments, je pense qu’il est possible de créer des occasions d’affaires par une approche structurée et méthodique. Un peu de marketing par ici, un peu de besoins là, un soupçon de modèle d’affaires et hop, on est en business.

Bref, il me semble que je passerais bien mes journées à créer des entreprises autant que de créer des recettes. Et puis si les livres de recettes se vendent très bien, pourquoi pas des livres d’opportunités d’affaires?