Voter pour le plus beau ou le plus fin?

En cette période de campagne électorale fédérale, pourquoi pas un p’tit billet politique? Je veux pas faire la promotion d’un parti ou d’un autre, je veux souligner que cet exercice démocratique est d’un ridicule absolu.

Pourquoi?

Parce que la majorité des gens se foutent bien de la politique. Autant dans mon entourage qu’ailleurs. Sur le Web, au supermarché, à la garderie, etc. La raison première de voter pour un parti est qu’on trouve le chef sympathique. La deuxième, c’est le « gagnant » du débat télévisé. Et les programmes eux? De kossé?

Je ne vote pas pour lui, je ne l’aime pas

C’est la raison la plus souvent entendue. Les anti-conservateurs ne votent pas conservateur parce qu’ils n’aiment pas Harper. En effet, qui inviterait à souper cet homme aussi chaleureux qu’un cap de roue? A ce compte, on aurait plus de fun avec ce bon vieux Jack Layton! Mais bien qu’il ait l’air sympa ce Jack, qui a pris le temps de lire le programme du NPD? Si Jack et autres Amir Khadir de ce monde semblent bien gentils, ils défendent des visions très discutables. Mais c’est Jack et c’est le good guy, on peut bien lui pardonner non? Alors que ce diable d’Harper…

Et le Bloc?

Beaucoup de gens disent ouvertement et fièrement vouloir voter pour le Bloc Québécois. Pourquoi leur demandé-je? Parce qu’ils sont les seuls à défendre les intérêts du Québec bonyenne! C’est la version plus brillante de la réponse sous-entendue : Parce qu’ils ont le mot « Québécois » dans leur nom. Ces mêmes gens n’ont aucune idée que le bloc est un parti souverainiste syndicaleux qui ne sera jamais au pouvoir. Voter pour le bloc, c’est voter pour des élections aux 18 mois. À 300 M$ l’élection, on serait fou de s’en passer.

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La publicité comme modèle d’affaires

La pub comme élément clé ou unique d’un modèle d’affaires pour une startup? Pour vrai? Je ne peux pas croire que ça se retrouve encore sérieusement dans des plans d’affaires en 2011. Et pourtant. Le cas typique : Notre site web est unique, on va attirer des millions de gens gratuitement et on va retirer d’importants revenus de pub.

Vraiment?

Pour une startup, quelle sont les chances de se rentabiliser à partir de la pub? C’est-à-dire partir de zéro revenus à on paye les bills et on fait de l’argent.

La preuve par l’absurde

On peut dire que généralement, un site Web fera 1$ de revenus publicitaire pour 1000 pages vues. Ça peut varier un peu pour des audiences ciblées, mais gardons ça simple. On est loin du 50$/CPM que j’avais en 1999.

Mettons que vos frais mensuels, salaires, loyer, etc, s’élèvent à 50 000$.

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Le repos est aussi important que le boulot

Une brève discussion sur Facebook avec Olivier Labbé m’amène à souligner l’importance de faire autre chose que de travailler. En effet, Olivier se demandait où je prenais le temps pour m’entrainer. C’est vrai que les entrepreneurs ne sont pas réputés pour avoir une tonne de loisirs.

Pourtant.

Je ne lui ai pas dis que je dors 8 heures par jour, que je m’entraine 5-6 fois par semaine dont une ou deux longues sorties le week-end, que je cuisine tous mes repas (ma blonde dira que c’est souvent trop long), que je joue avec mes enfants, que j’écoute des films et séries à la tivi, que je joue régulièrement du drum, que je me tape une tonne de lectures, que je fais des rénos / entretien de la maison. Et le comble, ça fait quelques samedis que je glande parce que je ne trouve rien à faire.

Plus que 50 heures, c’est bon à rien

Et je suis loin de travailler 32 heures par semaine. Ça ressemble plus à 45-50 heures. Plus que ça, je deviens légume. Alors comme j’ai plein de trucs à faire, faut que chaque heure soit productive. Et si ça n’avance pas, c’est que je suis mal organisé.

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Sur le budget Bachand

Comme j’ai dis récemment que je parlerais un peu de politique sur blogue, le budget présenté hier par le ministre Bachand me semble une belle occasion.

La plupart du monde se fout bien de ce qui a été dit hier. C’était mon cas il y a une dizaine d’année. Ça a changé maintenant que j’utilise les routes et que je suis passé par le système de santé et scolaire. En m’y arrêtant, je comprends l’intérêt que mon père avait sur le sujet quand j’étais petit. Il faut les avoir a l’œil ces gens au gouvernement. Faudrait être débile profond pour mettre la gestion de mon ménage entre leurs mains.

Alors quoi de neuf cette année Ray?

Les grandes lignes, tout le monde en a entendu parlé. Hausse des frais à l’Université, hausse de la RRQ, des nouveaux fonds, des nouveaux programmes, patati, patata.

Ce qui est intéressant dans le budget, c’est ce qui n’a pas été dit. Rappelez-vous que votre contribution santé de 25$ annoncée au dernier budget passe maintenant à 100$ cette année et 200$ l’année prochaine. Mais ça, c’est de vieilles nouvelles. Même chose pour la TVQ qui passera à 9.5%.

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Qui sont les vedettes Web québécoises à l’international?

Les chinois ont ramassé beaucoup de jobs nord-américaines dans le dernier quart de siècle. Épeurant? Non, parce qu’on continue à produire des biens à forte valeur ajoutée. Combien faut-il que les chinois produisent de T-shirts et kossins vendus chez Wal-Mart pour valoir un Boeing 747, un scanner médical, un MacBook ou un BlackBerry?

Si on transpose ceci au Web québécois, quels sont les produits à forte valeur ajoutée que nous produisons? Où sont les Amazon, eBay, Dell, Facebook et autres Google du Québec? Pourquoi il n’y pas ou peu de Jean Coutu, de Matrox, de CGI, de Couche-tard ou de Cirque du Soleil pour faire rayonner le Web québécois à l’étranger?

Amusons-nous un peu, nommez-moi 10 vedettes québécoises du Web qui brillent hors Québec? Je parle d’entreprises pure-play d’au moins 30 employés qui font quelques millions de chiffre d’affaires.  Duproprio? Ok. Ensuite? Mediagrif? Ok. iWeb? Ok. Beyond The Rack? Ok. NVI? Ok. Acquisio? Je pense que oui. Les têtes à claques? Mouin. Praized? Ils ont du potentiel, mais loin du compte pour l’instant.

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La relève Web québécoise bien représentée au SXSW?


Quiconque moindrement connecté à entendu parler du SXSW qui a lieu à Austin au Texas. C’est un gros show où la culture côtoie les startups. En fait, j’ai appris cette année qu’il y avait un volet culturel croyant que c’était uniquement un truc de techno Web et autres kossins interactifs à la mode.

Mais non. Le Québec est passé au guichet automatique qui imprime de l’argent et envoie une grosse délégation là bas. Tout ça sous le nom de Planète Québec. Plein de groupes de musique et des films feront le party à nos frais, ta poche, ma poche, nos poches. Moi qui suis contre les subventions. Combien ça coûte envoyer 60 personnes là bas pendant 3-4-5 jours, toutes dépenses payées? Plus les fonctionnaires qui s’occupent de ces programmes?

Mais bon, les budgets sont là et ça ne changera pas demain matin. Aussi bien en profiter pendant que le buffet est ouvert et se sauver avec les ustensiles avant que quelqu’un d’autre le fasse. C’est juste poche pour d’autres qui y vont à leurs frais comme Zengo le mentionne ici. C’est ça le Québec. Tu réussis, tu payes. T’es pas bon? On va s’occuper de toi et te materner au lieu de te forcer à être meilleur.

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Le syndrome de plica


Source des images

Une chance que je mets toujours un bémol quand je dis que je m’entraine pour faire un marathon. Dernière surprise dans la liste des embûches visant à m’empêcher de réussir : Le syndrome de plica. De kossé?

Le syndrome de plica serait un bête pli dans la membrane enveloppant le genou. Tout le monde a un/des plis quand on bouge le genou. Comme une manche de chemise quand on replie le bras. Le problème avec le syndrome de plica, c’est que la chemise reste froissée même avec le bras déplié. Ce qui cause de l’inflammation. Et courir un marathon avec de l’inflammation au genou est une mauvaise idée.

Le plus curieux, c’est que ça ne fait pas mal quand je cours, mais après alors que je suis au repos et que je marche. Drôle de bobo!

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De 4 à 240 employés en 2 ans

Avec 240 employés et des ventes qui dépasseront bientôt les 100 M$, tout ça en deux ans, on peut se demander quel genre d’entreprise peut réussir un tel tour de force. Cette entreprise, c’est Beyond The Rack. De kossé? En effet, c’est une shop peu connue au Québec, mais elle compte tout de même 3 000 000 de membres au Canada et aux États-Unis.

e-Business 101

Et ça vend quoi ça, Beyond The Rack? Des gadgets électro-full-cool-top-2.0? Non. De la guenille comme dirait le pote Phil. Des vêtements, des bijoux, des jouets, des livres, etc. Bref, n’importe quel kossin dont un fabricant veut liquider son excédent de stock. Le tout en formule privée.

Mais les entreprises de vente privée ne datent pas d’hier, non? Ça fait même longtemps que ça existe. D’avant les Interwebs si je ne m’abuse. Alors comment une entreprise qui arrive dans un domaine relativement mature arrive à se tailler une place aussi enviable en deux ans? C’est du grand art de business. Ni plus ni moins.

J’ai souvent des discussions avec des gens qui ne croient pas au business sur Internet. Avec raison si on regarde les flops des dotcoms ou tous les kossins 2.0 qui voient le jour comme Shwowp. La seule place où ces projets réussissent, c’est à faire de l’ombre aux vraies entreprises qui, dans une certaine mesure, ne cherchent pas les projecteurs comme les wannabe vedettes 2.0. Pour le reste, Beyond The Rack est un exemple contre-exemple de business Internet qui fonctionne.

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Bootstrapping

Suite à une discussion avec le pote Chris et le Bro, je crois bon de se rappeler ce qu’est le bootstrapping. Wikipédia nous dit que le bootstrap est le démarrage d’une activité commerciale sur des fonds propres limités, sans faire appel à des investisseurs extérieurs. Autrement dit, c’est la jungle, tout est une question de survie. Il n’y a aucun confort ni aucune sécurité. Si tu te blesses et que tu ne cours plus, tu vas mourir grignotté par des rapaces.

Quand on bootstrappe, le cash flow est l’air que l’on respire. Pu de pognon, pu de business. Tu fais de l’argent ou te trouves un emploi. Simple de même.

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Développer son entreprise sur une plateforme tierce?

Utiliser une plateforme d’un tiers pour développer son entreprise a du bon. Mais ce genre d’histoire fait réfléchir. Et ce n’est pas la première fois que ça arrive. En effet, quand on développe en utilisant un API de Twitter, Google ou Facebook, on fait la « location » d’une boîte à outils. Location qui peut prendre fin n’importe quand au gré du locateur.

Une situation win-win

A la base pour un éditeur d’un produit, c’est de s’ouvrir des portes que de développer un API. En effet, ça permet à une communauté de fans de créer de nouvelles applications, d’améliorer des aspects du produit et de multiplier les possibilités. De plus, ça augmente la notoriété et l’adoption du produit. Pensons aux cartes de Google Maps qui sont omniprésentes sur le Web.

Par exemple, Windows à l’époque qui a décidé d’ouvrir son système pour permettre à n’importe qui de développer des logiciels plutôt que de tout faire lui-même. D’un système unicellulaire est né un écosystème complexe. C’est la recette de Facebook, Twitter, Google et bien d’autres aujourd’hui.

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