Dernières retouches pour le projet Sniffy

Il ne perd pas de temps le Steph. Plusieurs pensent que je ne travaille pas parce que je suis à la maison en direct du Bunker, mais en réalité je suis en mode hyper-focus-startup-minded. J’oublie même de boire tellement ça roule. Résultat, la première mouture de mon nouveau projet est presque prête!

Sniffy?

Ouais. C’est le nom de code. Je ne veux pas dévoiler le nom maintenant alors j’ai pris le nom d’un toutou à ma fille. En photo ici. Mais c’est le seul lien entre mon projet et le toutou.

Alors c’est quoi ton truc?

Tututu! Mon curieux toi! Patience jeune Skywalker, ça viendra. Cependant, je peux dire que c’est pure play et dans le domaine du Web analytique. Un outil bien simple qui comble un besoin bien réel. Le tout en échange de pognon. Je lance sur un modèle freemium avec l’idée de faire des revenus pronto. Pas question de rêver au truc gratuit qui va se faire racheter par Google.

It’s been a while

En y repensant, ça fait maintenant 4 ans que je n’avais rien lancé. Du moins, pas de mon cru, une patente construite de zéro qui ne sort de nulle part. C’est pourtant ce qui m’animait de 1996 à 2007. Je reviens à mes vieilles amours en somme.

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Changer le monde n’est pas pour tous

Les évangélistes de l’entrepreneuriat disent souvent qu’un entrepreneur doit vouloir changer le monde avant toute chose. Autrement dit, si le but premier est de faire du fric, ça volera moins haut que si on veut éliminer la pauvreté dans le monde par exemple. Guy Kawasaki le répète souvent d’ailleurs et à même nommer son blogue comme tel.

Si c’est bon d’être idéaliste et de vouloir construire quelque chose de plus grand que soi, je doute que ça soit par pur altruisme qu’un entrepreneur se lance en affaires. En effet, la plupart des gens que je connais, directement ou indirectement, sont en business purement pour eux.

Oui oui, au diable changer le monde : On le fait pour sa propre poche! Mais tant mieux si ça change le monde. Personne n’est contre la vertu.

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Accorder produit et marché

« Accordez-vous donc, c’est si beau l’accordéon ».

J’aime cette expression pour désamorcer une chicane entre deux personnes. Ça s’applique aussi en affaires entre un produit et un marché. C’est une traduction libre de « Product market fit ».

Pour une startup ce fameux « product market fit » est à la base de l’entreprise. Sans cet accord produit et marché, tout est chambranlant. Ça explique pourquoi des projets ont de la misère à lever et d’autres deviennent naturellement des vedettes. Avec un product market fit optimal, les utilisateurs en viennent à ne plus s’imaginer vivre sans le produit. Apple est plutôt bon dans ce domaine.

Quel marteau choisir…

Si on compare ça au monde de la construction, regardez les outils. Même si un marteau est un marteau aux yeux de n’importe qui, il est vu différemment par le constructeur professionnel et de l’amateur. Mes outils achetés chez Canadian Tire me conviennent. Le pote Éric passerait au travers en une journée.
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Définir sa stratégie de prix

J’ai beaucoup aimé mes cours de marketing. Surtout les sections où l’on parlait de prix. Car c’est bien beau avoir trois des quatre P (Place, Produit, Promotion), mais le grand frère de ceux-ci est le Prix. En effet, la partie Prix finira par être déterminante à savoir si c’est le kraft diner à vie ou si on peut rajouter une étage à sa maison qui en compte déjà 4.

L’argent sur la table

Décider du prix c’est de s’assurer qu’on ne laisse pas d’argent sur la table comme le disent les big shot. Charger 50$ de l’heure quand le client en paierait 100$, c’est malheureux. Très malheureux. Charger 15$ par mois pour son produit quand l’utilisateur paierait 10$ de plus est aussi malheureux.

En bout de ligne, ce pognon laissé sur la table c’est du profit net dans nos poches. Le 50$ de l’heure de plus que le client est prêt à payer c’est comme trouver un 50$ par terre pour chaque heure travaillée. C’est l’investissement dans notre croissance future. C’est le coussin pour les temps durs. Ça vaut la peine d’y penser.

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France ou USA?

Je me suis réveillé à 4h11 ce matin avec cette question qui m’a empêché de me rendormir : Est-ce mieux de viser la France ou les USA pour démarrer un projet d’affaires international?

A l’époque j’ai vendu mes premiers sites Web, je faisais mes projets bilingues. Je visais les USA, mais je les faisais aussi en français because c’est ma langue maternelle. Obviously chose.

Le plus drôle, c’est quand me démenant comme un diable dans le vinaigre pour me faire connaître aux USA, le marché de France venait naturellement et représentait environ 98% de mon trafic. Pas étonnant que ce soit des français qui m’aient racheté.

Depuis, je faisais des projets principalement en français. Alors aujourd’hui, je ferais quel choix? La décision est importante compte tenu des efforts a déployer qui ne seront pas récupérés pour changer d’orientation.

Le marché américain est :

  • Plus près physiquement
  • Plus près culturellement
  • Très grand (~350 M)
  • En avance sur les technologies
  • Dans une langue autre que ma langue maternelle
  • Très compétitif

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Une p’tite gorgée d’Orange Crush?

Gageons que les ventes de la célèbre liqueur exploseront prochainement. Le NPD et sa couleur orange ont peinturé le Québec sur toute sa grandeur sauf quelques petits spots ici et là. Pour avoir suivi la soirée des élections jusqu’à minuit, je peux dire que ç’a été toute qu’une soirée!

Les bonnes nouvelles

Le Bloc n’est plus! Enfin temps. Pour un parti de contestation supposément temporaire, le party s’étirait un peu trop. Il était temps que la visite parte. Bonne retraite à Gilles Duceppe qui sera le plus haut pensionné du fédéral à l’exception d’ex-premiers ministres. Un chèque avec la feuille d’érable de 120K$ par année à vie. Pas mal pour un souverainiste.

Les conservateurs sont majoritaires alors on entendra plus parler d’élections avant 4 ans. C’est déjà ça de gagné.

Les conservateurs d’un bord et le NPD de l’autre va permettre de faire un vrai débat gauche-droite. Si la droite a des défauts, la gauche est loin de la perfection également. Mais au Québec, on est fort pour démoniser la méchante droite et glorifier la bonne gauche.

Et en ces temps où les écolos sont populaires, notons que les députés du Bloc vont pouvoir aller à Ottawa dans la même voiture.

Les moins bonnes

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No more Steph @ NOFOLO

Maintenant que l’annonce a été faite aux personnes importantes, je peux l’annoncer publiquement : C’est ma dernière semaine chez NOFOLO. La raison? Relever de nouveaux défis!

Bon ok, c’est simplifier la chose. Des détails alors. Il y a 4 ans je me suis associé avec le pote Phil avec la flamme du passionné qui allait changer le monde. Le but était de construire projet par-dessus projet. On travaillait fort sans savoir quand allait être notre prochaine paye.

Quand on construit sa propre chance, tout peut arriver. Comme fonder une agence Web. Ce n’était pas dans les plans initiaux du tout, mais la graine a commencé à germer lors du premier Swaff (Web à Québec à l’époque) alors que je rencontrais Phil et Wendy. Deux personnages importants de mon parcours des quatre dernières années.

Passion, occasion, opportunité, timing, culot, audace, chance, savoir-faire, etc. Tout ça a contribué à faire naître NOFOLO, une boîte sorti de nulle part il y a 2 ans, mais qui brasse le marché du Web à Québec. Si nous n’étions pas pris au sérieux à l’époque, gageons qu’aujourd’hui personne n’a du fun à se battre contre NOFOLO dans un pitch.

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Demi-Marathon et périostite

La bonne nouvelle : Mon genou va mieux depuis que je cours dehors. Je pense que mon genou n’aiment pas les intervalles sur le tapis. La mauvaise nouvelle : J’ai une putain de périostite. Ça me l’avait fait il y a quelques années. Ça me le refait là. Sans doute parce que j’ai poussé la machine un peu trop fort.

Depuis mon bobo au genou, j’avais du retard. Pourtant, mes longues sorties allaient bien. Et cette semaine, dans une toute petite demi-heure de course, c’est le calvaire. Si avant mes périostites était larges et inconfortables, là, c’est aigu et localisé. Ça ne me semble pas être une bonne nouvelle. Surtout quand je lis que « Il ne faut jamais négliger une périostite car sa complication directe est la fracture de fatigue. »

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Out la table de babyfoot?

En lisant un article sur Goldstar, le 5e plus gros revendeur de billets de spectacles et événements en Amérique, un passage m’a frappé :

« Our goal as a company is to get people to go out more, so we don’t have a foosball or ping pong table,” Graff says. There’s no Xbox 360. We don’t do laundry or have a cafeteria. Everyone works hard and gets home to their lives. I’ve previously been at jobs that required 60-80 hours a week. We don’t do that. We work smarter, not longer. But we also have fun. Employees get comp tickets to shows. Plus our venues are constantly inviting us to some great events, so we go out a lot too. »

Si ce n’est pas tout un contraste avec la philosophie startup des années 2000 où le bureau est notre 2e maison, c’est quoi?

Le babyfoot pour vos beaux-yeux?

D’un point de vue des ressources humaines, avoir des gadgets comme un xbox, la table de babyfoot, la cafétéria, le gym, la machine a pop-corn, le hamac, la massothérapeute et autres kossins du genre fait parti du « package » pour attirer et retenir les employés.

D’un point de vue business, c’est un investissement qui demande une contrepartie : faire plus d’heures au bureau. Voyez-vous, ce genre d’environnement est plutôt rare dans les milieux où le monde se pousse systématiquement après 35 heures. Ça ne ferait qu’augmenter les pertes de temps plutôt que d’augmenter les heures au bureau.

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