Tirer de l’argent par les fenêtres de sa startup

Dernièrement, j’ai refusé des offres intéressantes de m’impliquer dans divers projets. Entre autre des voyages tous frais payés en France et sur le bord de la plage en Floride.

Je refuse généralement avec ce goût amer du coût d’opportunité. Vous savez le goût qui fait qu’on va se coucher quelque temps avec l’idée derrière l’oreille à savoir si on a pris la bonne décision?

Quand même, faut être débile pour refuser des voyages payés, non?

Oui, évidemment. Mais il faut surtout être concentré sur autre chose. En particulier mon nouveau projet. Je le répète à plusieurs personnes : Tout ce qui n’aide pas la compagnie à décoller est une distraction.

Lire la suite de « Tirer de l’argent par les fenêtres de sa startup »

Une bonne chose le financement au démarrage?

Il y a plusieurs startups aux États-Unis et quelques une ici démarrer avec des centaines de milliers de dollars. Je me suis même fait offrir cette opportunité récemment et j’ai eu à jongler avec l’idée de troquer le bootstrapping pour un compte de banque bien garni.

Je résiste encore. Pourquoi? Parce que pour une entreprise Web qui ne demande pas d’investissement considérable au départ, du financement est comme se payer une trop grosse maison pour ses moyens.

En effet, on peut partir une boîte Web avec un pote, deux ordis usagés, sa chambre à coucher, une connexion Internet et BEAUCOUP de volonté, de jus de cerveau et de jus de bras. Le financement peut se faire avec un job ou des mandats de service ponctuels.

C’est ce qu’on appelle la débrouillardise. Soyons clairs : Si c’était facile, tout le monde le ferait.

Lire la suite de « Une bonne chose le financement au démarrage? »

Converti ou crève

Non, non, je ne suis pas rendu un fanatique religieux qui veut imposer ma vision. Mais dans le merveilleux monde des entreprises SaaS (Software as a Service), le taux de conversion est un incontournable. Sans conversion, point de salut comme disait Chose Binne.

Conversion, de kossé?

Bien, c’est assez simple. Dans le monde du SaaS, tout est une question de chiffres. 100 personnes viennent sur le site. Dix essaient le produit. Une achète. Ça fait un taux de conversion de 1%.

Jouez un peu avec les règles de trois et hop vous avez grosso-modo vos prévisions financières.

La beauté du SaaS est que c’est totalement pure play. Tout est numérique et le marché est mondial. L’envers de la médaille est qu’il n’y a pas, ou moins, de contact humain. Pas de « vente » directe comme telle.

Lire la suite de « Converti ou crève »

Startup et champ de mines

Si on vous demandait de traverser un champ de mines sachant que vous avez une chance sur trois de mettre le pied au mauvais endroit, vous seriez un peu nerveux et avanceriez prudemment n’est-ce pas?

C’est pourtant comme ça qu’on devrait se sentir dans une startup en mode bootstrapping.

Sachant que le financement et cashflow sont limités, chaque action qui demande moindrement du temps à un impact direct sur la survie de l’entreprise. Dans un tel contexte, aussi bien devenir expert à faire les bons choix!

Par contre, ce mode « survie » a l’avantage d’aiguiser le sens des priorités et d’aider à garder le focus au bon endroit.

Par exemple, serait-il judicieux pour une startup en démarrage qui bootstrappe d’organiser un événement ou bien d’aller serrer des poignées de main dans un coûteux événement hors pays?

Lire la suite de « Startup et champ de mines »

Câlins gratuits à l’Université Laval

Le mouvement Free Hugs n’est pas nouveau, mais à ma connaissance, c’est la première fois que ça se fait à Québec. C’est sympathique et ça fait sourire en cette journée merdique (températurement parlant). Ça se passe à l’Université Laval et c’est une initiative de Nicolas Poulin-Gagné et son pote Michel Kingma-Lord.

Par ailleurs, je me demande qu’elle serait ma réaction si je croisais un tel hurluberlu qui veut donner des câlins gratuits? Est-ce que je me méfierais qu’il pique mon portefeuille où j’irais faire le plein de câlins? Être le premier, j’imagine que je change de trottoir, mais si le party est déjà pogné, probablement que je le ferais aussi. Tiens, ça me fait penser à cette autre vidéo dans le même genre…

Un plan d’affaires utile pour ceux qui n’aiment pas les plans d’affaires inutiles

Qui aurait cru que j’aurais du fun un jour à faire un plan d’affaires? Moi qui déteste la paperasse, les documents inutiles et perdre du temps pour rédiger un papier qui vaut en bout ligne autant que le vieux lecteur vidéo Beta de grand-maman.

Les discussions sur l’utilité d du plan d’affaires sont nombreuses. Ici, et moi aussi. Mais là, j’ai découvert un outil vraiment intéressant. Pratique, puissant, simple et diablement efficace. Un dérivé du Business Model Canvas : le Lean Canvas.

Quoi? Un plan d’affaires qui tient sur une page?

Lire la suite de « Un plan d’affaires utile pour ceux qui n’aiment pas les plans d’affaires inutiles »

Travailler sur sa business et non dans sa business

Travailler sur sa business et non dans sa business. Il y a une p’tite nuance. C’est pourtant ce qu’il y a de plus difficile à faire pour un entrepreneur : cesser de travailler dans les opérations courantes et se concentrer uniquement sur la stratégie et le développement de haut-niveau.

Plus concrètement, prenez un programmeur qui lance sa startup avec son pote designer. Tôt ou tard, il devra se concentrer sur d’autres choses plus importantes que le code. La valeur de ce programmeur n’est pas dans le code. En effet, il y a plein d’autres gens qui sont meilleurs que lui pour programmer. Non mon pote, tu n’es pas le meilleur au monde.

Non. Sa valeur est dans la réalisation de sa vision d’affaire. Qu’est-ce la mission, la vision et la direction? Ce n’est pas en codant qu’on réalise cette vision. Ok, oui, au départ, mais pas plus.

Un entrepreneur qui fait des factures et s’occupe des plaintes des clients ne met pas ses efforts au bon endroit. Pendant qu’il pitonne des factures ou  répond à un client (peu de valeur ajoutée), il ne développe pas son entreprise en créant des contacts ou des partenariats (beaucoup de valeur ajoutée).

Il est facile de déléguer, de trouver quelqu’un pour programmer, gérer les plaintes ou faire la facturation. Il l’est moins pour diriger son entreprise pour réaliser SA vision.

Lire la suite de « Travailler sur sa business et non dans sa business »

Du blogue virtuel à l’entraide bien réelle

Je l’avoue, je ne suis pas toujours bien conscient de la valeur que j’ai créé par mon blogue au fil des années. Mais cette semaine, j’en ai eu toute une preuve dans ma boîte aux lettres.

Avec une nouvelle startup vient toutes sortes de défis. Certains que je peux maîtriser seul, plusieurs où j’ai besoin d’aide de gens plus compétents que moi. Avec mon blogue, pas besoin de chercher bien loin.

L’exemple Benoît Ouellet

Benoît est un lecteur de mon blogue depuis un bon moment. Je l’ai connu en visitant son site suite à un commentaire (je cherche toujours à savoir qui sont les gens qui prennent le temps de commenter sur mon blogue). Ha bin gadon, c’est un professionnel des ventes aguerri. Puis comme moi et la vente ne sommes pas très potes, c’est un bon contact à avoir.

Vient un jour où je le contacte sur des questions liées aux ventes. Mes attentes n’étaient que d’avoir une réponse de quelques lignes. Mais non. J’ai l’immense privilège de recevoir des réponses détaillées, réfléchies et de grande valeur. Dire que c’est maintenant mon mentor des ventes ne serait pas exagérer!

L’exemple Christian Vilela

Christian, lui, est un gars de marketing. Il m’a tout bonnement contacté pour m’offrir son aide. Une aide véritable sans facture en bout de ligne. Si je m’attendais à peu, j’ai eu la surprise de recevoir une réflexion et conseils pertinents et détaillés. Encore ici, beaucoup de valeur pour moi. Et pas du générique. Non, un truc personnalisé qui lui a visiblement pris du temps à compléter.

Lire la suite de « Du blogue virtuel à l’entraide bien réelle »

Quand le vélo fait partie du boulot

C’est toujours drôle d’avoir à expliquer pourquoi je fais du vélo sur les heures de bureau. Vélo ou jogging ou magasinage ou cueillir des pommes ou regarder le ciel, c’est pareil.

Pour bien des gens, c’est difficile de concevoir qu’on travaille quand on n’est pas devant un ordinateur ou présent physiquement au bureau. Pour ces personnes, le vrai travail se fait de 9 à 5 dans leur cubicule devant un écran.

Pourtant.

Quand on est entrepreneur ou qu’on vit de la créativité, les heures de bureau ça n’existe pas vraiment. Ce n’est qu’un concept marketing lié à la relation client.

Désolé de péter votre balloune, mais saviez-vous qu’il y a des gens qui jonglent en travaillant (des clowns)? Qu’il y a des gens qui fixent le vide sur le bord d’un lac en travaillant (des écrivains)? Qu’il y a des gens qui attendent en lisant des livres ou en s’entraînant au gym en travaillant (des pompiers)? Qu’il y a des gens qui dînent dans les bons restos ou qui jouent au golf en travaillant (les gens au développement des affaires)?

Alors pourquoi je ne pourrais pas faire du vélo en travaillant?

Lire la suite de « Quand le vélo fait partie du boulot »