Vouloir tout faire et vouloir tout avoir

Michelle Blanc nous a pondu un excellent billet. Le genre qui me rejoint beaucoup parce que ça rejoint des expériences passées, des présentes et probablement des futures.

En gros, un entrepreneur entreprend. S’il est bon, chanceux ou les deux, le succès sera au rendez-vous. Mais des types comme moi ont de la misère à rester en place et gérer ce qui est devenu stable. Ça devient monotone.

Il y a bien sûr l’entrepreneur gestionnaire qui peut gérer des tonnes de projets, qui excelle dans la gestion de haut-niveau. Ce n’est pas mon cas. Je suis le taponneux qui doit avoir les deux mains dedans. Je suis celui qui ne dormira pas pendant une semaine parce qu’un détail technique n’est pas peaufiné à mon goût.

Ce qui est trippant, c’est de bâtir de quoi de nouveau. D’essayer autre chose. De lancer une tonne de projets. D’avoir des idées débiles et les réaliser puis se faire un fix de succès quand on peut.

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Commerce et confiance en ligne

Donneriez-vous votre carte de crédit à une personne à l’autre bout de la planète, à qui vous n’avez jamais parlé de vive voix par surcroît, pour qu’elle y prélève quelques milliers de dollars?

La réaction naturelle et spontanée est généralement « Non ».

Pourtant, on arrive à le faire. Ça semble surréel quand je raconte ça au beau-père, mais avec une bonne approche, ça se fait.

Comment? Premièrement, en ne se cachant pas. Au contraire, la transparence est l’élément clé ici. Il faut absolument que le client soit en confiance et soit convaincu de votre authenticité.

Une première étape est la page « À propos ». Ça a l’air de rien, mais cette page est très consultée. Moi le premier, je regarde toujours qui est derrière une compagnie avant de donner ma carte de crédit. Après tout, faire du business, c’est des personnes qui parlent à d’autres personnes. Même sur Internet, on veut faire affaire avec des humains.

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Super Bowl, CTV et l’éternelle question des publicités américaines au Canada

J’aime le football. J’aime le Super Bowl. J’aime la game et en plus, les annonces tivi sont souvent très bonnes et font partie du spectacle depuis longtemps.

C’est même démontré que bien des gens regardent le Super Bowl plus pour les annonces que pour le match au ballon ovale.

Encore cette année, la fameuse question revient : Aurons-nous les annonces américaines ou bien nous aurons le malheur de nous contenter de Pizza Pizza, Canadian Tire et Le Choix du Président?

Le CRTC est clair là dessus. C’est le diffuseur qui paie les droits qui a le dernier mot. Et il en profite pour remplacer la moitié du spectacle par des annonces qui nous font autant vibrer que l’Auberge du Chien noir.

C’est comme remplacer une toune sur deux du show de Metallica sur les plaines par Gilles Vigneault.

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Le designer, co-fondateur des années 2010?

Dans les années 1990, les co-fondateurs d’une startup techno pouvaient être uniquement des gens techniques. Une bande de programmeurs pouvaient réaliser à eux-seuls un produit aux allures bric à brac et faire du fric.

Dans les années 2000, la partie fric devient moins évidente. Parmi les co-fondateurs, on retrouve maintenant un gars de business. Il ne connaît rien au côté technique, répète les mots des ingénieurs pour faire semblant de comprendre, mais il excelle dans les poignées de main et la création de contacts. Mieux, il est capable de « closer » des deals.

Dans les années 2010, un aspect des startups émerge de plus en plus comme étant critique : Le design. Avoir un co-fondateur qui excelle dans le design est peut-être ce qui fera la différence.

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Liberté économique ou sacrez nous la paix et laissez-nous travailler

Pourquoi les jeux vidéo ne sont pas programmés en Visual Basic? Ou encore les systèmes informatiques des avions et satellites ne sont pas en Cobol?

Parce qu’ils sont contraignants. Parce qu’ils empêchent de faire ce que l’on veut si on ose sortir du sentier asphalté, balisé, illuminé et gardé par des chiens bioniques qui nous mordent si on met un orteil en dehors. Pire, parce qu’ils ne sont pas performants.

Quand on veut créer quelque chose de tordu, qui sort de l’ordinaire ou qui dépasse l’imaginable, on a besoin de liberté. La liberté d’agir, d’essayer, de se tromper, de réessayer, de repousser les limites, d’optimiser, de performer, etc.

Dans le monde du business, c’est la même chose. Un environnement entrepreneurial contraignant ne favorisera pas la création d’entreprises et d’emplois.

Par contraintes, on parle de taxes, impôts, règles fiscales complexes, règles d’emploi, lois, règlements, paperasse, permis, cotisations, vérifications, règles d’importations et d’exportations, douanes, etc.

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Le DashThis nouveau est en ligne

Ça l’air de rien, mais ça grouille fort chez DashThis. Entre le développement du produit, les ventes à l’international, le service à la clientèle, les mandats, les opérations au day-to-day, on trouve le moyen de refaire une beauté au site Web. Le tout rendu possible grâce à l’aide de Marielle Ménard et ses potes chez Atelier 480. Un gros merci!

Pourquoi un nouveau site Web?

Parce que l’ancien était, disons, un peu rustique. Mais il n’y a aucune gêne à avoir, je préfère un contenu intéressant dans un contenant brun qu’un contenu brun dans un contenant intéressant. Exception faite du beurre de pinottes bien entendu.

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Du business en Suède, Chine et Thailande pour DashThis

En quelques jours, nous avons eu pour DashThis un mandat de développement de tableau de bord personnalisé en Suède en plus de nouveaux utilisateurs en provenance de Russie, d’Iran, de Grande-Bretagne, de Chine, de Taiwan et de Thailande. Tout ça sans effort marketing.

Si ça amène des défis différents que de travailler avec des clients locaux, c’est drôlement stimulant. En tout cas, moi je m’amuse comme un gamin dans son carré de sable.

Je fais de l’Internet depuis 1991 et j’ai commencé à faire des affaires en 1996. Rudimentaire, mais affaires quand même. Je me rappelle qu’un premier mandat avait été la création d’un logo pour un belge. On était en 1996 sans Paypal. Le chèque envoyé par avion. C’était le début de mon aventure internationale quoi!

J’ai encore sur mon tableau à la maison les deux dollars américains qu’un roumain m’a envoyé après avoir spammer quelques personnes ici et là pour un jeu pyramidal attrape-nigaud (vous savez, il y a 5 noms sur un liste, on met le sien, enlève le dernier et envoie 1$ aux autres. Moi je l’ai fait sans envoyer le pognon… oups!). Je trouvais comique de recevoir par la poste une lettre d’outre-mer avec deux dollars à l’intérieur, 2 mois plus tard!

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Une nouvelle tronche pour Steph!

C’est connu : Je suis nul en design. Je ne suis pas meilleur en photographie. Mon blogue souffre depuis longtemps de ce manque de talent.

On peut dire de mon blogue que le contenu est plus intéressant que le contenant. Enfin, j’espère sinon je suis mal foutu!

Heureusement, le pote JP et son infini réseau de contacts a réglé un des deux problèmes. On a été faire un shooting photo au studio Pub Photo. Le résultat est vraiment impressionnant. Il y a un grand canyon de différence entre les moyens professionnels et ma caméra cheapo. Sans parler du souci du détail et le professionnalisme de l’équipe chez Pub Photo.

On a fait nos photo pour le nouveau site Web de DashThis qui s’en vient et LinkedIn. Puis, tant qu’à y être, pourquoi pas ce bon vieux blogue. Pour la première fois en 6 ans, je trouve que la photo rock!

Merci à Francis Bouchard de nous avoir reçu et livré d’aussi bonnes photos.

Maintenant, il me manque seulement un kickass design pour mon blogue. Un jour peut-être.

Startup, patience et réalisme

A 17 ans, avec mon associé de l’époque, on pelletait des nuages pendant 1 heure et après on allait faire du vélo de montagne ou faire le party. On avait suffisamment travaillé pour la journée. Fallait bien se reposer! De toute façon, on allait être millionnaire d’ici quelques semaines.

Je me rappelle que je passais un peu trop de temps à choisir la couleur de ma future Porsche. J’aimais bien le bleu.

Je me rappelle aussi nos premières prévisions financières. Je devais agrandir les colonnes dans Excel pour contenir tous les chiffres.

« Wow, t’as vu ça man, on va être riche dans 2 mois selon les prévisions! »

Disons qu’on a vite réalisé que c’est plus compliqué que ça le monde des affaires.

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Être unique plutôt qu’être le meilleur

Est-ce qu’on peut réussir sans être le meilleur? S’il y a des domaines où il est difficile d’éviter la perfection, les compétitions sportives où uniquement le meilleur gagne par exemple, en affaires c’est différent.

En fait, au pif je dirais qu’une majorité de notre économie est composée d’entreprises qui ne sont pas les « meilleures ».

Parce que d’être les meilleurs, c’est tout qu’un défi. J’ai Google en tête qui a tassé ses concurrents avec un meilleur outil de recherche. Et de loin. Mais pour un iPhone d’Apple versus un Blackberry, la différence n’est pas aussi nette. On préfère un ou l’autre, mais de là à trancher objectivement qu’un est meilleur que l’autre?

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