DashThis souffle sa 3e bougie ce mois-ci. En effet, en mai 2011, je quittais mon ancienne shop pour en faire une nouvelle. Certains m’ont souhaité bon succès. D’autres m’ont souhaité bonne chance comme on souhaite bonne chance au gars qui croit pouvoir marcher sur l’eau.
Les boîtes SaaS (Software as a Service) ne sont pas légion à Québec, ni même au Québec. Les modèles sont donc rares pour s’inspirer. Ce n’est pas la première fois que je le dis, il faut être débile pour se lancer en affaires et probablement encore plus dans un projet SaaS.
Pourquoi?
Dans une boîte de service, on vend du temps. Son temps généralement. On trouve un mandat, on facture. Si on a bien calculé, on fait un profit. On engage. Trouve d’autres mandats. La roue tourne.
Mais dans une boîte SaaS?
Première année : Trouver le product market fit.
Passer d’une idée à un produit rentable, c’est comme avoir l’idée d’aller sur la lune avec comme seul équipement de départ des allumettes mouillées. La réalité est toujours plus complexe qu’on le pensait.
Il faut valider le besoin. Valider nos hypothèses. Valider le modèle d’affaires. Ce sont des semaines, voire des mois, à parler aux gens et peaufiner une idée pour la transformer en entreprise. Y’a rien de certain sauf l’incertitude.
DashThis est parti d’un MVP (Minimum Viable Product) assez, disons, de base. De quoi trouver ça presque gênant aujourd’hui. Mais on a pas le choix. On est pas plus avancé si on développe pendant un an pour se rendre compte que le produit ne répond à aucun besoin.
Un an. Beaucoup d’apprentissage. Peu de revenus.
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