Je m’étais dit que j’écrirais un billet sur les vacances d’entrepreneur pendant mes vacances. Mais non, fuck it, j’étais trop bien en vacances à ne rien glander alors ça a dû attendre mon retour.
C’est la première année depuis un bon moment que je prends des vacances. Des vraies celles-là. Ok, ok, pas des vacances de fonctionnaire qui se foutent si leur employeur passe au feu, mais meilleures que celles des années précédentes où je travaillais quand même 1-2h par jour.
En effet, avec la gang que nous sommes rendus (6 temps plein + 1 nouveau qui s’ajoute + 1 temps partiel), c’est plus simple d’être remplaçable. Mieux, ce sont mes collègues qui me disaient « Ferme ton téléphone, on s’occupe de tout. Chillax t’es en vacances! ».
Avoir un all-star team pour prendre des vacances, c’est un prérequis.
Mieux que ça, j’ai été en vacances 3 semaines pendant juillet et nous avons eu un excellent mois côté nouveaux abonnés. Autrement dit, mon absence n’impacte même pas les revenus à court terme.
Ça c’est le paradis!
Ok, ok, je regardais mes emails quand même, mais seulement pour voir s’il n’y avait pas le mot « urgence » dans le titre. Les derniers jours j’oubliais même mon téléphone sur le comptoir. Et je n’avais même pas cette crise de panique qu’on a habituellement quand on se rend compte qu’on a pas notre téléphone!
Alors j’ai fait quoi pendant les vacances à part chiller sur la plage et jouer avec les mômes?
J’ai lu.
Un livre complet en plus!
J’ai (ou je ne prends) jamais le temps de lire un livre complet d’habitude.
Être en vacances, ça permet de prendre du recul. De repenser à pourquoi on fait ça, être entrepreneur. À se dire qu’on est supposé avoir du fun, pas de courir après sa queue et éteindre des feux.
Ça oblige aussi de faire confiance à l’équipe et de leur donner des responsabilités. Et de se rendre compte que rien n’a explosé pendant notre absence.
C’est aussi le prétexte idéal pour faire la coupure du cordon que j’ai avec l’entreprise. Nous avons engagé un Head of customer happiness (Responsable du bonheur client pour l’OQLF) alors laisse le faire et mêle-toi de tes affaires Steph.
Les vacances, ça permet de réfléchir au big picture, de penser à long terme. Dans le day to day, j’ai tellement la face collée sur l’arbre que je ne vois plus la forêt.
Ces vacances ont coupé net un processus qui n’était pas optimal au niveau productif. Dès le retour je suis devenu libéré comme par magie de biens des tracas au quotidien (Merci Chris et Tracey!). Je peux donc me concentrer sur la shop : Développer les affaires, faire sonner la caisse et planifier les prochains mois.
Bref, être entrepreneur demande beaucoup d’efforts et c’est dur de partir tout en étant détaché. Mais du moment qu’on a l’équipe pour prendre la relève, prendre des vacances c’est investir dans sa motivation future.