Le repos est aussi important que le boulot

Une brève discussion sur Facebook avec Olivier Labbé m’amène à souligner l’importance de faire autre chose que de travailler. En effet, Olivier se demandait où je prenais le temps pour m’entrainer. C’est vrai que les entrepreneurs ne sont pas réputés pour avoir une tonne de loisirs.

Pourtant.

Je ne lui ai pas dis que je dors 8 heures par jour, que je m’entraine 5-6 fois par semaine dont une ou deux longues sorties le week-end, que je cuisine tous mes repas (ma blonde dira que c’est souvent trop long), que je joue avec mes enfants, que j’écoute des films et séries à la tivi, que je joue régulièrement du drum, que je me tape une tonne de lectures, que je fais des rénos / entretien de la maison. Et le comble, ça fait quelques samedis que je glande parce que je ne trouve rien à faire.

Plus que 50 heures, c’est bon à rien

Et je suis loin de travailler 32 heures par semaine. Ça ressemble plus à 45-50 heures. Plus que ça, je deviens légume. Alors comme j’ai plein de trucs à faire, faut que chaque heure soit productive. Et si ça n’avance pas, c’est que je suis mal organisé.

En business comme au sport, le repos fait parti de l’entrainement. Si je ne me change pas les idées, je deviens de moins en moins efficace. Si je me couche une seule soirée avec trop de stress et que je dors mal, ça fout en l’air ma semaine au complet. Dans ce sens, c’est coûteux de ne PAS se reposer.

Les meilleures idées ne sont pas au bureau

Puis mine de rien, c’est quand je cours, fais du vélo, joue avec mes flots, cuisine, prend un martini full chillax que j’ai mes meilleures idées ou que je trouve les solutions aux problèmes. En ce sens, chiller, c’est payant.

Quand je suis devant un mur et que je ne trouve pas la porte, je recule un peu, prend mon temps et la solution vient d’elle-même. C’est fou comment on règle des problèmes en deux heures de ski de fond. Le seul inconvénient, c’est les notes. Dur d’en prendre avec des bâtons de ski en main. Mais bon, rien n’est parfait.

Bref, trop c’est comme pas assez. Ça prend un équilibre. Quand je ne suis pas productif, ça ne sert à rien d’essayer. Aussi bien aller courir ou passer la tondeuse à place. Je recommencerai plus tard. Et par expérience, je ne regrette jamais ces moments de recul. Je ne me sens pas coupable de faire autre chose que de travailler. C’est l’inverse : Je me sens coupable si je ne prends pas le temps de faire autre chose.

Et vous? Travaillez-vous trop / pas assez?