Entrepreneur techno depuis 1995. Je jase business, Web et autres trucs rigolos đ
Comment ne pas soupirer en recevant un pareil email?
bonjour
je me suis fais arnaquĂ© avec un livre qui promet de gagner en bourse le prix du livre 250euro. Avez vous un moyen de gagner un peu d’argent?
merci
Oui, j’ai un excellent moyen : Trouve-toi un job. T’as dĂ©jĂ un job? Tu peux ramasser des bouteilles, tondre le gazon du voisin, vendre des bidules sur eBay, partir ton entreprise, etc. Les possibilitĂ©s n’ont de limites que ton imagination.
J’hĂ©sitais Ă parler du nouveau site MonAvis.ca pour les mĂȘmes raisons que je reçois des dizaines de messages de ce genre par semaine. Un point pour est que c’est un p’tit gars de quĂ©bec alors il peut me botter le derriĂšre si je n’en parle pas.
L’autre point, amusant celui lĂ , est le billet de Michel Leblanc qui parle de ce site et qui mentionne la personnalisation du message envoyĂ© aux blogueurs. Et bien, Ă part le prĂ©nom, c’est exactement le mĂȘme message. Le monde est p’tit dans la blogosphĂšre quĂ©bĂ©coise! Mais bon, pourquoi rĂ©Ă©crire 20 fois un message qui veut dire la mĂȘme chose? Je l’ai dĂ©jĂ Â fais. Mais j’espĂšre Ă chaque fois ne pas me faire prendre! đ
Est-ce que les annonceurs ont Ă©voluĂ©s comme l’ont fait les consommateurs? Ce vidĂ©o trĂšs intĂ©ressant envoyĂ© par mon pote Sylvain (s’il avait un blogue, je le ploguerais. Mais…) donne la rĂ©ponse! Plus d’infos sur Bring The Love Back.
Ma citation prĂ©fĂ©rĂ©e? « Coupons. You want coupons, don’t you? ». Clairement, le mec n’a rien compris!
Il y a un article intĂ©ressant dans BusinessWeek qui dĂ©bat du pour ou contre le MBA. Les commentaires des personnes sont Ă©galement trĂšs pertinents. Ăvidement, tout fraĂźchement diplĂŽmĂ© que je suis au MBA en affaires Ă©lectroniques, je suis pour.
La diffĂ©rence immĂ©diate que je vois? Le crĂ©dibilitĂ© qui m’est donnĂ©e grĂące Ă ses trois lettres aprĂšs mon nom : MBA. Sans ĂȘtre plus intelligent qu’il y a 6 mois, je sens qu’on m’accorde une plus grande attention et qu’on hĂ©site un peu plus avant de dire que je suis un imbĂ©cile. Que ce soit un employeur, un client ou un gĂ©rant de banque, le titre impressionne. Comme un ingĂ©nieur ou un mĂ©decin.
Le web passif, ce flot de visiteurs qui ne font rien dâautre que de cliquer un peu partout sans but, reprĂ©sente probablement 80% des internautes. Sinon plus. Ces visiteurs Ă qui on demande de voter, de noter, de participer, de commenter, de partager, mais qui ne font rien malgrĂ© quâon place de beaux boutons ou de beaux incitatifs.
Sachant que la moitiĂ© du contenu sur la page dâaccueil de Digg est controlĂ© par une centaine de personnes, quâen est-il des milliers dâautres utilisateurs? Ils votent rarement. Commentent encore moins. Lâenvie de soumettre ne dure pas assez longtemps pour quâils rĂ©alisent finalement cette tĂąche.
Dâaccord, le jeu de mots est subtil et probablement quâil nây a que moi qui comprenne ma blague. Le ROI est dans le sens de « Return On Investment » autant quâil est dans le sens de roi, comme dans « le client est roi ».
Mais bon, mon point est que je teste depuis quelque temps lâefficacitĂ© dâarticles spĂ©cialisĂ©s sur le web analytique. Tout seul, le site nâavait que quelques visiteurs par semaine provenant des outils de recherche. Maintenant, soit prĂšs de 2 mois plus tard, ce sont des dizaines de visites provenant de la recherche organique qui tombent sur mon site. Et ce ne sont pas des rebonds, mais en majoritĂ© des visiteurs intĂ©ressĂ©s par le contenu.
Dans tous les emails que je reçois, il y en a toujours quelques uns bourrĂ©s dâhumour. Le dernier, câest celui dâun type qui mâoffre de racheter son entreprise. Voici quelques chiffres :
* CA 2005 : 35 661 euros
* CA 2006 : 47 558 euros
* Nombre de clients 466
* Frais mensuels d’opĂ©ration: 80 euros
Jusquâici, tout semble normal. Mais si on continue la lecture de son email, on y apprend que la raison de cette vente est ⊠le manque de temps!
Comme il n’y a pas que les ordinateurs dans la vie, mon pote Chris et moi quittons pour notre camp printanier de vĂ©lo Ă Boston. Entre 300 et 400 km de vĂ©lo en 4 jours. De la biĂšre amĂ©ricaine avec un minimum d’alcool, du vin pas cher, une partie de baseball des Red Sox et des hot-dogs d’un pied de longueur. Miam!
De retour lundi prochain.
Je lisais la raison du choix de Michael Carpentier Ă propos de Google Analytics : « Pas parce quâelle est la plus jolie ou la plus facile Ă utiliser mais bien Ă cause de lâimmense potentiel quâune entreprise comme Google promet lorsquâelle prend un produit sous son aile. »
Pour un type comme moi qui se lance dans lâaventure du web analytique avec mon iMinR sans Google derriĂšre lui, ça a de quoi dĂ©moraliser pendant des mois, sinon des siĂšcles.
Suite Ă une enquĂȘte auprĂšs de 500 internautes, Aref Jdey Ă dressĂ© un portait de ceux qui frĂ©quentent les blogues. Il rĂ©sume ainsi:
« Le profil type de lâinternaute consultant les blogs quâon peut dĂ©finir depuis cette enquĂȘte est le suivant : il identifie ses blogs via des blogrolls, les sĂ©lectionne selon la qualitĂ© de leur contenu, et la frĂ©quence de publication. GĂ©nĂ©ralement, les blogs sont consultĂ©s pour se tenir informĂ©, et dans le cadre professionnel, les blogs sont consultĂ©s pour suivre lâactualitĂ© sectorielle et pour avoir des avis dâexperts et de spĂ©cialistes. On consulte en moyenne une vingtaine de blogs, plusieurs fois par jour, gĂ©nĂ©ralement le soir et au bureau et ce via des flux RSS. »
2 trucs que je retiens:
– Les blogrolls sont essentiels pour acquĂ©rir une notoriĂ©tĂ©. Trop n’en ont malheureusement pas et d’autres ont un blogroll de plusieurs kilomĂštres de long.
– « Le blogging est un marathon, et il faut maintenir la cadence ! ». Ăa dit tout. Les blogueurs frĂ©quents et rĂ©guliers sont plus lus que ceux dont on ne sait pas Ă quoi s’attendre.