Parmi toutes les sous-catĂ©gories dâentrepreneurs, il y en a quelques unes qui ressortent par leur attitude dĂ©contractĂ©e. Le flip-flop-preneur est le summum de lâentrepreneur relax. Ce qui distingue cet entrepreneur dâun autre? Les flip-flops. DâoĂč le nom flip-flop-preneur.
Les flip-flops. Cet accessoire est devenu lâattribut typique du mec qui se traĂźne les pieds au sens figurĂ© et au sens propre. Le flip-flop-preneur lui, ne se traĂźne pas les pieds parce quâil doit bosser pour rĂ©ussir. Mais contrairement Ă lâentrepreneur accro au stress et aux longues heures de travail, il intĂšgre sa philosophie de vie dĂ©contractĂ©e au travail.
Le flip-flop-preneur sait quand travailler et il sait quand dĂ©crocher pour boire un martini. ProductivitĂ©, dĂ©passement, profit, compĂ©tition, etc. Oui, mais pas Ă nâimporte quel prix. Pas au dĂ©triment de sa vie sociale et/ou familiale. Ăa doit ĂȘtre balancĂ©. Lâimportant, câest de bien vivre et de faire ce quâon aime.
Les grands complets et articles superficiels pour bien paraĂźtre? On fait tout aussi bonne impression en chemise hawaĂŻenne ou t-shirt et un produit de qualitĂ© irrĂ©prochable. Dâailleurs dans le monde corporatif, il paraĂźtrait que plus on est incompĂ©tent, plus un sâhabille bien! Jâai lu ça dans Founders at workâŠ
Est-ce que je suis un flip-flop-preneur? Presque. Je ne mets pas de flip-flops parce que je trouve ça profondĂ©ment affreux, anti-sexy et je dĂ©teste entendre quelquâun se traĂźner les pieds. Par contre, aux yeux de plusieurs, je nâai pas lâair de quelquâun qui travaille fort. Pourtant!
Comme ils le disent dans les Simpson : We work hard. We play hard. Autrement dit, il ne faut pas oublier de sâamuser. Personnellement, quand je travaille 50 heures, câest beaucoup. 60 heures, je fais ça quelques semaines. Lors dâune livraison par exemple. Mais faire rĂ©guliĂšrement des semaines de 70 ou 90 heures? Allons donc. Il faut ĂȘtre dĂ©bile pour travailler autant.
Contrairement Ă lâĂ©poque oĂč jâĂ©tais consultant alors que jâĂ©tais physiquement prĂ©sent 37 heures, mais que je travaillais 5-10 heures, aujourdâhui, quand je travaille 50 heures, je travaille rĂ©ellement 50 heures. Et câest Ă©puisant mentalement. De toute façon, passĂ© un certain point, je fais plus d’erreurs que d’exploits. Il faut donc arrĂȘter et dĂ©crocher. Pourquoi pas une sortie en vĂ©lo? Un resto ou bien un martini avec 5 olives?
Bref, on peut ĂȘtre entrepreneur et rĂ©ussir tout en ayant une attitude relaxe. Tout est question de philosophie de vie. Certains vivent pour le travail, moi je travaille pour chiller. Et vous, ĂȘtes-vous plus des bĂȘtes de travail ou des adeptes de la philosophie flip-flop?