Ne pas bloguer est un jeu dangereux

Ouf, c’est la saison de la crue professionnelle, ce moment où la to-do list déborde et sort de son lit. Ceux qui suivent ce blogue ont sans doute remarqué que je blogue moins depuis environ une dizaine de jours. Mon père l’a remarqué (bonjour papa!) alors j’ai au moins un lecteur attentionné.

Alors comme bien du monde, je manque de temps. Et le blogue écope. En fait, ce n’est pas tant un manque de temps pour écrire qu’un manque de temps pour lire et penser à des trucs intéressants à raconter. Je me suis rendu compte hier que ça pouvait devenir un réel problème. Le manque de temps est souvent une fausse raison de ne pas faire quelque chose. C’est la manière facile de masquer un manque de planification ou une mauvaise gestion des priorités.

Ce blogue, une priorité?

Ben oui Steph! Ça va faire bientôt 3 ans que je blogue. Il s’en est passé des affaires grâce à celui-ci. C’est long et ardu de bâtir une audience puis d’augmenter une crédibilité ou une réputation. Si on veut chiffrer ce travail, c’est 810 billets à ce jour. Avec une moyenne très réaliste de 30 minutes par billet, c’est plus de 400 heures passées à bloguer. C’est 10 semaines consécutives de travail à temps plein. À un taux horaire de salarié de 35$, c’est 14 000$ d’investi.

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Applications Facebook pour les paresseux

Le site Recettes.qc.ca, un site que je consulte régulièrement, a lancé une application Facebook (j’en ai pris connaissance ici). Curieux, je cherche sur le site l’application en question. Je la trouve quand même difficilement, un petit lien gêné dans le bas de la page. Je n’ai pas vu de lien dans les fiches de recettes en évidence. Peut-être que la stratégie n’est pas de distribuer le widget par le site? M’enfin…

Je clique sur « ajouter l’application » et j’autorise (avec réticence) l’application à accèder à mes données personnelles « Allowing Recettes du Québec access will let it pull your profile information, photos, your friends’ info, and other content that it requires to work. ». Mon côté marketeux comprend ce besoin, mais mon côté utilisateur prudent n’autorise habituellement pas ce genre d’accès. Mais bon, heureusement que je ne donne peu ou pas d’infos personnelles sur Facebook.

Je continue donc le processus pour utiliser cette application. Voilà, c’est installé. Mais pour l’utiliser, faut que je me connecte ou m’enregistre au site de recettes. Là, c’est le bout du bout. Notez que j’agis ici en utilisateur paresseux qui veut tester rapidement. Le formulaire d’inscription ou même de connexion, si courts soient-ils, me refroidissent et je vire de bord.

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Du cola comme dégraisseur?

Si la pub le dit, c’est sûrement vrai! J’ai été accroché par cette pub de la banque HSBC nous disant que des opportunités d’affaires peuvent se présenter n’importe où, même là où l’on s’y attend le moins. Le cas illustré dans la pub? Que du cola sert de dégraisseur au Brésil. En fait, ce n’est pas tant l’étonnement de l’affirmation que l’inquiétude des effets sur la santé si tout ceci est vrai.

Je demande donc à mon ami Google de vérifier. Et bien non, c’est faux. Les gars de MythBusters ont fait le test et des fans en parlent ici et là. Donc le cola ne dégraisse pas, mais peut faire disparaître des tâches de sang, nettoie mieux le chrome que des nettoyants commerciaux, rend les sous noirs plus brillants et peut même dissoudre des dents. Rien pour me rassurer.

Un p’tit Coke bien frais avec ça?

Du chocolat et des geeks

Avec l’aide du pote Jason, j’ai monté un petit site Web pour une copine qui lance sa boîte de chocolat fin et artisanal. Ce n’est pas un grand site Web, mais c’est suffisant pour assurer une présence Web au démarrage. Une vitrine Web de petite entreprise comme on en retrouve des milliers quoi.

Là où j’ai dû travailler fort, ce n’est pas dans la conception du site, mais dans la communication avec le client (client, c’est générique parce j’ai fait du bénévolat en échange de chocolats!). En effet, moi, je suis le geek dans son monde techno avec son jargon technique. La cliente, c’est une spécialiste des bons chocolats, mais qui connaît que dalle dans le Web.

Me voilà donc dans une flagrante situation du « Curse of knowledge ». Je suis tellement spécialiste de mon domaine que j’en oublie c’est quoi ne rien connaître de ce domaine. C’est exactement l’histoire des « tappers and listeners » où quelqu’un fredonne une chanson dans sa tête puis essaie de taper l’air avec ses mains sur une table. Le « listener » doit deviner la chanson en écoutant l’autre taper… Le taux d’échecs est élevé. Sans surprise. C’est la même chose quand je parle de Web à un non-initié.

Bref, je suis encore un communicateur incompris, mais j’avance dans ma quête du St-Graal du communicateur, soit de pouvoir vulgariser le Web et de draguer une nana au bar en placotant de Web 2.0, clés primaires ou d’AJAX (La techno, pas le nettoyant multi-usage…)

Web analytique ou analytique Web?

Tiens, parlant de Web analytique ce matin, une question qui me chicotte depuis un moment refait surface : Pour traduire Web analytics en français, dit-on Web analytique ou analytique Web? La question semble anodine, mais la réponse est tout de même importante. Tout d’abord, pour bien parler le français, mais aussi pour que tout le monde dise la même chose.

Actuellement, c’est assez simple : les francophones, clients et professionnels du domaine disent Web analytics. Au diable le français. Chez Percute Technologie et sur ce blogue, nous utilisons le terme Web analytique depuis un bon moment. Mais j’ai vu à quelques reprises le terme analytique Web qui me semble une meilleure traduction.

Le grand dictionnaire terminologique ne donne rien à ce sujet alors que Wikipedia en français utilise le terme anglophone Web analytics : « Les Web Analytics regroupent la mesure, la collecte, l’analyse et la présentation de données provenant d’Internet utilisées afin de comprendre et d’optimiser l’utilisation du Web. »

Si j’avais à voter pour une traduction, je voterais pour analytique Web. Mais Web analytics est déjà très répandu alors Web analytique est peut-être un meilleur choix. Pas facile… pas facile…

Vous en pensez quoi?

Révision des définitions d’analytique Web

Je viens de voir que le Web Analytics Association vient de publier une version révisée des propositions de définitions de termes d’analytique Web. Le but de ce document est d’en arriver à une standardisation des termes de l’industrie. Bien sûr, chez Percute Technologies, nous essayons de suivre ces standards le plus possible. En bout de ligne, on pourra probablement comparer des pommes avec des pommes indépendamment de l’outil utilisé. Un must à lire pour quiconque s’intéresse à l’analytique Web.

Les influenceurs du Web et l’intrus

BusinessWeek vient de publier une liste des 25 personnes les plus influentes du Web. Par influent, on entend qui a le plus d’impacts sur le Web aujourd’hui. Sans surprise, les messieurs de Google font partie de cette liste, mais aussi un intrus, Loic Lemeur!

Intrus, je le dis avec humour puisque c’est le seul représentant de langue française qui fait cette liste. Ce n’est pas rien. Ce n’est surtout pas évident pour un francophone de se faire une place dans un marché dominé par les américains. Bravo Loic! À quand un québécois dans le lot?

Politique et les zartistes américains

Tiens, il n’y a pas qu’au Canada que les zartistes se manifestent pour les élections. Les américains aussi se sont regroupé pour faire cet excellent vidéo.

L’idée? Amener le monde à aller voter. Ça ne dit pas pour qui voter ou pour qui ne pas voter (ce fameux vote stratégique imbécile), ça demande seulement aux gens de s’inscrire sur la liste et de demander à 5 amis de s’inscrire. Parce que les américains eux, contrairement aux canadiens qui sont inscrits par défaut, doivent s’inscrire pour voter. Pas d’inscription, pas de vote. Et en plus, on peut faire ça en ligne. Du viral et du Web 2.0 comme je l’aime.

Best quote : « You can literally register to vote while you’re pooping, if you have a laptop »

Politique et Buzzz.tv

buzzz.tv et la politiqueC’était le débat des chefs hier, cette joute politique avec nos potes Stéphane Dion, Gilles Ducceppe, Stephen Harper, Jack Layton et l’autre qui n’était pas à sa place. Je suis déçu comme un gamin qui a vu sa crème glacée fondre avant de pouvoir la manger. En effet, buzzz.tv, ce truc créé par iXmédia (une top boîte de Québec) qui permet d’interagir en direct avec ce qui se passe à la tivi à flanché. Probablement trop de buzz autour de buzzz. Victime de son succès. Ça arrive. Tant pis pour moi qui était devant la tivi, iPhone à la main.

MySql?

Je gagerais un 20$ que buzzz.tv est supporté par MySQL. Tiens tiens, je ne suis pas dans le secret des dieux, mais si c’est ça qui a cassé, ça me donnera un beau cas d’étude à présenter aux détracteurs de MS SQL Server. Perso, mon blogue, de quelques dizaines de milliers de visites, a eu quelques fois des problèmes avec MySQL alors qu’un outil de statistiques Web comme Percute Analytique gère des millions de connexions les doigts dans le nez avec SQL Server! Allez, entre DBA, on peut se taquiner un peu, non? 😉