7 façons de nommer une startup web 2.0

Tiens, je suis un gros nul pour nommer une entreprise sur le web. Mon projet iMinR ne répond pas aux 7 façons de bien nommer une business 2.0.

Je ne réponds pas au critère #2 qui est « Be generic or be orginal ». En effet, iMinR tire une influence de Flickr qui a engendré plusieurs noms semblables. Le nom iMiner étant à vendre par un revendeur de domaines, j’ai trouvé le nom iMinR très bien.

Voici les 7 règles pour nommer un site web 2.0 :

1- Avoir une longueur minimale : Pourquoi Google a du succès et que AskJeeves a changé son nom pour Ask? Plus c’est court, plus c’est facile à retenir.

2- Être générique ou original : Bien que Flickr ait été vendu, ce n’est pas parce que l’on invente un mot qu’on se fera acheter. Il faut trouver un nom générique qui dit ce que l’on fait ou bien un nom original qui se tient.

3- Encourager le bouche à oreille : Un nom compliqué à prononcer ou à épeler comme PriceWaterhouseCoopers aura évidement moins de succès que Go.com.

4- Avoir le .com : Saviez-vous que Nintendo avec sa console Wii n’avait pas le nom de domaine? Heureusement, ils avaient l’argent pour convaincre le propriétaire de vendre. Il serait mieux de regarder la disponibilité du .com avant.

5- Éviter les traits d’union : Imaginez my-space.com au lieu de mySpace.com!

6- Éviter les domaines fracturés : Comme au point #2, del.icio.us est original, mais trop de monde le font. Il faut garder ça simple.

7- Avoir une signification : Des mots sans significations ne se retiennent pas. Et comme il est difficile de trouver des noms avec des mots génériques, il suffit d’associer un mot générique à un mot descriptif comme par exemple : Feed/Burner, You/Tube, Hot/Mail, Tech/Crunch

Devrais-je changer mon iMinR pour un nom qui respecte toutes ces règles? Moi qui aime bien iMinR!

Le web 2.0 n’est pas plus 2.0 que le web 1.0

Il n’y a aucune journée qui passe sans lire ou entendre l’expression « web 2.0 ». Il ne fait aucun doute que c’est une expression à la mode et qui est utile pour mousser un nouveau site web. Ça s’intègre bien dans une conversation et ça impressionne dans un CV.

Personnellement, je n’ai jamais vraiment embarqué dans ce buzz 2.0 puisque c’est identique à 1999-2000. Seulement, la technologie a évolué. Pour le reste, c’est du pareil au même. Un article sur WebProNews résume très bien cette pensée. Quiconque était sur Internet en 1995 vous le dira.

A-t-on la moindre idée de ce qu’est le web 2.0? Si on pose la question on aura comme réponse: L’aspect collaboratif? Les services interactifs? Le contrôle donné aux utilisateurs? Ajax? Tout ça existait bien avant le terme 2.0. D’ailleurs où le web 2.0 commence et où le web 1.0 finit-il?

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YouTube vaut finalement 1.65 MM$

Le prix final pour acheter YouTube est de 1.65 MM$ et c’est Google qui pairera cette jolie somme. Bon, c’est un paiement en actions et non en liquide, mais je ne doute pas que 2-3 personnes aux poches pleines soient sur le party ce soir.

Que dire de plus? Ça devait arriver tôt ou tard. Quelle sera la prochaine acquisition et à quel prix?

Ha oui, mentionnons que YouTube n’est pas encore profitable, qu’ils ont 67 employés et que l’année dernière, Google a dépensé « seulement » 130 M$ en acquistions. C’est aujourd’hui 10 fois plus pour une seule entreprise…

9 305 années passées sur YouTube

Voilà des chiffres intéressants à propos de YouTube.

– Il y a 6.1 M de vidéos.

– Il y a plus de 500 000 utilisateurs enregistrés

– 100 M de vidéos par jour… pour 200 de Tetrabytes en download par jour!!! (Cheching $$$)

De plus, YouTube vit présentement sur un financement en capital de 11.5 M$. Qui serait probablement augmenté à 25 M$. Ils font des revenus avec la publicité, mais il faut reconnaitre qu’elle est assez rare. Du moins, lorsque j’y vais?!

Les coûts d’infrastructure technologiques seraient entre 900 000 et 1.5 M$ par mois! Ouch! De quoi faire pleurer n’importe quel V-P techno.

Donc, en bout de ligne, YouTube aurait des pertes de 500 000$ par mois. C’est du petit change pour la plupart du monde, on en conviendra!

Curieusement, l’article fait état des doutes quant à l’avenir de YouTube. Ça mentionne également le nouveau site de Microsoft, SoapBox, sera gratuit et sans publicité?? Le but est donc uniquement d’avoir de larges parts de marché même s’il n’y a aucun profits en bout de ligne? Ça me rappelle étrangement 1999 ça…

Finalement, la dernière donnée intéressante est que 60% du trafic de YouTube provient de MySpace! Que se passerait-il si MySpace créait un MyTube? Encore du bon contenu pour blogueur à venir!

Via Monkey Bites

Un Facebook ouvert?

Et bien, on dirait que Facebook tente d’agrandir son marché. Il semblerait que l’entreprise veuille ouvrir son réseau social à tout le monde et non exclusivement aux communautés scolaires. Celles-ci étaient fermées et seuls les membres d’un même groupe pouvait échanger ensemble. Par exemple, les étudiants de telle Université ne voyaient pas ceux d’une autre. Et monsieur et madame Tout le monde qui ne font parti d’aucun groupe étaient alors exclus.

Est-ce se tirer une balle dans le pied quand l’on sait que le succès de Facebook est justement parce que c’est une communauté fermée? Les membres apprécient d’être en contact avec un group en particulier. En l’ouvrant, ça ne revient pas à faire un 2e MySpace? Les comparaisons viendront sûrement. Évidement, pour connaitre une bonne croissance, ouvrir FaceBook parait une bonne solution si l’on compare les 100 millions d’utilisateurs de MySpace aux 9.3 M que compte Facebook. Côté revenus, on parle de 30 M$ pour Facebook et de 180 M$ pour MySpace.

Pour ma part, je crois que ça serait une erreur et le site perdrait son élément distinctif si cher aux annonceurs. Après tout, est-ce mieux d’avoir de la quantité ou de la qualité? Exploiter un créneau précis est profitable, surtout lorsque l’on est le leader et que la compétition est loin derrière.

Bref, encore une histoire tordue du web 2.0 à suivre…

Netvibes: Futur succès ou futur flop?

Netvibes, une société basée à Paris et Londres, a levé 12M euros de financement. C’est donc un gros investissement qui ne fait pas trop pâle figure devant ceux obtenus aux États-Unis. Sur ce point, c’est une heureuse nouvelle de voir des gros projets Européens, francophones en plus, aller chercher autant d’argent pour son développement.

Qu’est-ce que Netvibes au fait? C’est une page personnalisable où un internaute place son contenu préféré. Par exemple, des fils RSS, la météo, etc. Cette page faite en AJAX est simple d’utilisation et très bien construite en ce sens où l’on peut tout déplacer comme sur un bureau de travail. Le site web aurait donc 5M d’utilisateurs, ce qui est tout de même remarquable. Avec une telle masse critique, on peut imaginer les partenariats et ventes de publicités payantes.

Par contre, j’ai de la misère à bien comprendre l’utilité d’un tel site. C’est bien amusant et on peut avoir du plaisir à personnaliser sa propre page d’accueil, mais je n’arrive pas à accrocher au concept et l’utiliser sur une base régulière. Je ne suis peut-être pas l’utilisateur type d’un tel système après tout.

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La mode du Web 2.0 bêta

Avez-vous remarqué que la majorité des nouveaux sites dits « Web 2.0 » sont lancés en version bêta? On peut penser à BluBrry, Wikio, ou Flickr (Ha non, lui est maintenant en version Gamma!) et on pourrait en ajouter des centaines à cette liste. On a qu’à regarder cette mozaique des logos Web 2.0 pour comprendre… Un site sur deux est en bêta! Je me demande donc quelle est cette mode de lancer un site en version bêta.

On comprend qu’une version bêta est pour tester le produit auprès de la clientèle pour corriger les derniers bogues et faire quelques ajustements. Je doute cependant  que ce soit le but de toutes ces versions bêta que l’on voit fleurir depuis quelques temps. Je crois qu’on voit bêta partout parce qu’on voit bêta partout…

Est-ce parce que les fondateurs veulent lancer leur idée le plus rapidement possible? Si c’est le cas, pourquoi lancer un service incomplet? Je ne comprends pas l’utilité de lancer un site avec la moitié des fonctionnalités disponibles. Certes, on peut annoncer qu’une fonction x apparaîtra prochainement, mais de là à dire que l’ensemble du site apparaîtra prochainement, c’est pathétique à mon avis. Ceci lance le message : « j’ai beaucoup d’idée, mais rien de planifié et de construit alors je lance ça n’importe comment et on verra pour le reste ». Bien sûr, ça peut fonctionner. Pour un site, ça passe, mais que tout le monde se lance dans les version bêta? Ça m’agace.

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