Colektivo : investissement 2.0

Julien Niquet, le frère de l’autre, travaille depuis un bon moment sur un projet de plateforme collaborative de financement. Ça doit bien faire 1 an qu’il m’a questionné à ce sujet. Je trouvais l’idée intéressante et voici que le projet est avancé sans toutefois être lancé.

Le principe est simple : Une communauté d’épargnants financent des entreprises et récoltent les intérêts. Pour les épargnants, c’est une alternative moins gourmande en frais de gestion que les fonds de placements tout en aidant des entreprises d’ici. Pour les entreprises, c’est une possibilité de financement probablement plus simple que les banques et VC traditionnels. Le tout sans garantie de prêt. Ça, c’est un gros plus. C’est déjà difficile de se lancer en affaires, quand il faut mettre sa maison en garantie en plus, ça en décourage plusieurs.

Par contre, je me demande à quel point un tel système peut être utile pour les startups. Comme dans le financement traditionnel, c’est sûrement facile d’attirer les investisseurs quand on a un carnet de commandes garni et une stabilité financière. Mais les startups n’ont jamais ça. Les seules choses qu’ils ont, c’est leur rêve et leur volonté!

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Trouver une niche avec un peu de créativité

Quoi faire quand on est dans un secteur compétitif et que les concurrents ont des moyens démesurés? Abandonner? Certainement pas. Abandonner sans se battre un peu, c’est pour les peureux! Se spécialiser? Se spécialiser comme dans « on se spécialise et on devient les meilleurs dans telle ou telle niche »? Absolument.

Pour la plupart des startups, c’est toujours pareil. On lance un projet suite à une idée qu’on a eu dans notre douche. Le fond de départ frôle habituellement les 150$. Puis le ou les fondateurs font tout du développement à la mise en marché. Et hop, Google, Microsoft ou autre géant arrivent avec un produit similaire. Gratos en plus. Et vlan dans les dents pour la startup.

Doit-on se démoraliser et accrocher la corde au ventilo du plafond? Ça serait bien trop facile. Et l’entrepreneur aime les défis, non? Et si c’était facile, ça ne serait pas satisfaisant! La bonne nouvelle quand un géant se met dans notre chemin, c’est qu’il se tape tout le marketing et l’éducation. Plus un géant rend un produit mainstream, plus les consommateurs seront avisés et rechercheront pour connaître les différentes offres. Dont la vôtre, minable startup.

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Les startups et la spirale de la mort

Le blogue d’actualités techno-startups Techcrunch a lancé un compteur de mises à pied dans les startups. C’est un peu paradoxal ce truc. D’une part, les startups font des coupures afin de réduire les dépenses face à l’incertitude économique. D’autre part, ça peut avoir l’effet boule de neige et entraîner un comportement émotif, donc irrationnel, et aggraver les choses.

Ici au Québec, nous sommes chanceux. Capazoo a fermé ses portes depuis longtemps alors c’est inutile d’avoir un tel compteur.

Par ailleurs, Paul Graham croit que ce n’est pas un mauvais temps de démarrer une startup. Je suis d’accord. Vous en pensez quoi?

Quels impacts aura la crise économique sur les startups Web?

Le bordel est pris aux Etats-Unis avec le rejet, hier, du plan de sauvetage de 700 MM$ pour sauver les conneries de quelques individus trop greedy. Plusieurs bourses ont chuté dramatiquement, la pire chute depuis 1987. On parle de pire depuis 1929. Le pétrole à descendu et l’or à grimpé (je ne suis pas économiste, mais quand l’or grimpe, c’est que les gens placent leur billes dans des valeurs sûres).

Alors, ça change quoi dans notre vie? Aujourd’hui, pas grand-chose tant qu’on ne va pas consulter notre relevé de placements (ce que j’hésite à faire). En 2001, lors d’une même crise, j’avais des placements qui avaient chuté de 50%. De quoi causer un peu d’insomnie.

Et demain? Alors là, c’est de la spéculation. Pour le Web par contre, j’aurais tendance à dire que ça ne sera pas plus rose qu’ailleurs. Surtout pour les startups. En fait, je pense qu’il y a trois types de startups et que peu d’entre elles survivront. Comme en 2000-2001.

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Nuouz a vendre pour 2 M$

Tiens tiens, ça faisait un bail que je n’avais pas entendu d’actualité sur les digg-likes quand j’ai vu cet article sur Techcrunch. Deux digg-like de niche (ici et ) ont été vendus pour un total de 3 M$. Pas mal pour des sites d’à peine 1 an. Ce sont deux sites conçus par un couple sans grands moyens. Aucun financement. Zero. Niet. Nada. Ça change de l’ordinaire des startups Web américaines qui lèvent des millions et qui finissent aux poubelles…

Niche ou pas, ces sites récoltent leur lot de trafic comme on le voit ici:

Par contre, il me semble que compte tenu de ce trafic, il aurait été possible de générer des revenus très intéressants et vendre plus cher. M’enfin, probablement que je ne dirais pas non à 3 M$ et que je ne grafignerais pas sur des détails…

C’est une bonne nouvelle pour tous les digg-like, incluant notre site Nuouz. Quelqu’un est preneur pour Nuouz à un prix d’ami de 2M$? 😉

Love Money, Capital de risque ou bootstrap?

Alors, vous avez décidé de vous lancer et maintenant vous cherchez comment payer le loyer dans cette aventure? C’est bien, très bien! Il est impensable de se lancer en affaires sans avoir du pognon pour les prochains mois à moins d’être adepte de simplicité volontaire extrême et de se nourrir de foin brut.

Le love money

Ce type de financement provient de nos proches, parents et amis, qui acceptent de mettre de l’argent dans la cagnotte, souvent en échange d’actions privilégiées. C’est une manière facile de ramasser un fond de départ. Suffit de demander! Pas de plan d’affaires requis, seulement une bonne tête qui inspire confiance.

Les sommes sont généralement assez modestes, mais trop, c’est comme pas assez. Qui ne connaît pas un fils de riche nul en gestion qui se lance en affaires à gros moyens sans mettre un sous de ces poches?

L’ange financier

Ce type n’est pas un proche, mais une connaissance dans le réseau de contact qui s’intéresse à nos trucs. Plus compliqué à convaincre qu’un père riche qui balance du fric à son môme sans regarder la dépense, il est possible de ramasser un plus gros fond qu’avec le love money.

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Se lancer en affaires, pourquoi attendre?

Ha, comme c’est difficile de sortir de notre zone de confort pour se lancer dans l’incertain. Que ce soit pour chercher un nouvel emploi ou se lancer en affaires, l’inconnu fait toujours un peu peur. Ce n’est pas facile de jeter ses vieilles pantoufles si confortables.

Je m’adresse principalement à ceux qui ont toujours eu cette petite envie d’être dans une startup, de lancer quelque chose. Ceux qui envient les entrepreneurs et qui se disent « j’aimerais tellement faire comme eux ». Ça m’est arrivé dernièrement de jaser avec une telle personne. Celle-ci me trouvait courageux et admirait ma détermination.

Quoi?? Courageux moi? Déterminé, oui, mais courageux, arrêtez moi ça. Perso, c’est plus la peur que le courage qui me pousse à être entrepreneur. La peur de l’échec, la peur de devoir me trouver un boulot et travailler à enrichir quelqu’un d’autre, la peur d’être pris dans ce moule commun « boulot – hypothèque – fond de pension – retraite dans 35 ans ».

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Craig’s List : 100 M$ en revenus, si désiré

 

Pendant que des dizaines de startups Web se demandent comment générer un seul dollar de revenu, le site d’annonces classées Craig’s List se contente de 55 M$ alors qu’il pourrait en faire le double et même plus.

C’est ce qu’annonce Classified Intelligence (via Webpro News), des analystes de l’industrie. En fait, ce n’est pas nouveau. Ça fait des années qu’on sait que Craig’s List est sous-exploité. Mais ça, ça dépend du point de vue.

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Petite boîte 1, grosse boîte 0

Pas toujours facile la vie d’une boîte de Web Analytique comme Percute quand on a Google dans le derrière qui fait un excellent produit. Pas toujours facile, mais pas impossible! On s’en tire même très bien. La clé étant le service et la personnalisation.

Par exemple, un client nous demandait s’il était possible de lui faire un truc sur mesure pour ses besoins assez particuliers. Jusqu’à maintenant, tout était fait manuellement, à chaque mois, à partir d’un outil de statistiques Web comme Google Analytics.

Notre réponse? Aucun outil ne fait ce qu’il veut de base. Par contre, il a frappé à la bonne porte car Percute Analytique est fait pour être personnalisé et adapté selon les besoins. En plus de très bien fonctionner, on peut modifier le code pour le client! Résultat? On personnalise notre outil pour fournir au client ce dont il a besoin, de la manière dont il en a besoin.

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Réussir une startup ailleurs qu’en Californie?

 

Pourquoi très souvent, lorsqu’une nouvelle tendance, une nouvelle mode, une nouvelle attitude de vie frappe la planète, ses origines viennent souvent de la Californie?

Je pense au Web, au sushi, la méditation, la bouffe bio, le courant écologique, les jeans au boulot, etc. Puis, si l’on s’intéresse seulement au Web, toutes les étoiles du Web 1.0 et 2.0 nous arrivent de la Californie à quelques exceptions près.

Si l’on se compare, quelle est la dernière tendance mondiale qui est née au Québec? Fût un temps ou nous étions les rois du barrage hydro-électrique. Mais aujourd’hui? Qui sur la planète dit « Ouais, regarde ces types du Québec, qu’est-ce qu’ils sont visionnaires et futuristes! Toujours 5 ans en avance sur le reste du monde! »?

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