Est-ce encore possible de réussir avec les médias sociaux?

Alors mon pote, tu as ouvert ton blogue et ton compte twitter et tu comptes conquérir le monde virtuel? Go tiger! Mais quelles sont tes attentes? Comment comptes-tu y parvenir?

Ça sera tout sauf facile.

On est tous d’accord. Du bruit sur les réseaux sociaux, il y en a. Beaucoup. Trop même. Ressortir du lot demandera du génie et beaucoup d’effort. Du temps. De la sueur.

Je le sais, c’est ce que j’essaie de faire avec DashThis!. Si je suis relativement bien connu ici et en France, je suis nobody aux États-Unis. Je pars de zéro avec sans notoriété ni crédibilité.

Mais est-ce que j’y crois?

Oui.

Pourquoi?

Ben. Pourquoi pas?

Lire la suite de « Est-ce encore possible de réussir avec les médias sociaux? »

Sauter et faire semblant de sauter

Lors de mon récent voyage à Cuba, le mec d’un couple d’amis rencontré là-bas me racontait les histoires de son groupe de musique. Ayant moi-même voulu être un batteur rock star à l’adolescence, je lui ai demandé pourquoi ça n’a pas débloqué alors qu’ils semblaient si proches du point de bascule, là où tout débloque et un musicien passe du hobby à la carrière.

La réponse? Parce qu’ils n’ont pas embarqué dans la van pour partir.

Et ça, c’est ce qui différencie plusieurs groupes qui réussissent de ceux qui ne vont nulle part.

En effet, partir un groupe de musique avec des chums, composer quelques tounes, jouer dans les bars, parler à des gens « branchés » du milieu, tout le monde est capable de le faire. Mais embarquer dans une vieille van rouillée pour aller parcourir l’Amérique et donner des shows? Peu le font.

Et pourtant, c’est cette « petite » étape qui fait la différence.

Lire la suite de « Sauter et faire semblant de sauter »

3 raisons de définir le marché cible de sa startup

On aimerait bien faire plaisir à tout le monde avec notre startup. Malheureusement, on ne peut pas. Du moins, pas encore. La survie étant généralement la  priorité absolue, il est préférable de viser une cible et de l’atteindre plutôt que de courir plusieurs lapins à la fois. D’où l’importance de définir son marché cible et de s’y tenir.

Voici 3 bonnes raisons :

1- Prendre le temps d’apprendre

C’est déjà compliqué de combler ses propres besoins, ça devient d’autant plus complexe quand on le fait pour des clients. En prenant le temps de bien servir une poignée d’entre eux, on mise sur la qualité et la satisfaction. Perso, je préfère un client très satisfait que deux moyennement satisfaits. Après tout, c’est un marathon en plusieurs étapes. Pas un sprint.

Par exemple, peaufiner son offre avec les hôtels indépendants de 30 à 80 chambres et laisser tomber les auberges et les grandes chaînes.

Lire la suite de « 3 raisons de définir le marché cible de sa startup »

Ces foutus NDA

Grâce à ce blogue, je reçois régulièrement des courriels de personnes voulant me partager leurs idées. J’accepte habituellement de grand cœur parce que je me sens honoré par de telles demandes. Par contre, je refuse immanquablement quand on me demande de signer un NDA.

Un NDA?

Ouais, un NDA  ou non-disclosure agreement. Un papier qui dit qu’on ira en enfer si on parle dudit projet à un quidam. Je ne suis pas un avocat ni un financier. Encore moins un escroc. Je suis un good guy prêt à rendre service et donner mon avis pour aider un entrepreneur. Gratis en plus. Je vais peut-être seulement me têter un lunch si vous êtes de Québec.

Un NDA rend la chose plus formelle. Je ne suis plus le good guy avec qui on veut jaser informellement, mais un conseiller en bonne et due forme. Par conséquent, il faudrait que je charge des honoraires de consultant. Élevés bien sûr parce que mon temps est précieux! Ça semble intéressant pour arrondir les fins de mois, mais ça ne m’intéresse pas du tout.
Lire la suite de « Ces foutus NDA »

Même pas lancé et déjà 25 employés!

Même pas lancé et déjà 25 employés dans les bureaux les plus techno-startup-chill-buzz en ville. Et c’est vrai ça Steph? Ben non, c’est tout faux. Mais c’est ce qu’on veut que tout le monde croit quand on lance une startup.

No way qu’on veut avoir l’air d’une bande de zigotos, 1, 2 ou 3 fondateurs et un pigiste dans un sous-sol miteux. Qui voudra payer pour nos services alors qu’on a aucun standing? Il faut avoir l’air pro et big pour jouer dans la cour des grands. Comme si c’était mal vu de démarrer.

Pourtant.

Les exemples de compagnies qui ont démarré dans un sous-sol miteux sont nombreux. Google et Apple parmi les plus connues. Possiblement la majorité des startups technos avant d’avoir du financement. Toutes mes entreprises sont nées dans mon vénérable bunker ou dans un appartement cheapo.

Lire la suite de « Même pas lancé et déjà 25 employés! »

Changer le monde n’est pas pour tous

Les évangélistes de l’entrepreneuriat disent souvent qu’un entrepreneur doit vouloir changer le monde avant toute chose. Autrement dit, si le but premier est de faire du fric, ça volera moins haut que si on veut éliminer la pauvreté dans le monde par exemple. Guy Kawasaki le répète souvent d’ailleurs et à même nommer son blogue comme tel.

Si c’est bon d’être idéaliste et de vouloir construire quelque chose de plus grand que soi, je doute que ça soit par pur altruisme qu’un entrepreneur se lance en affaires. En effet, la plupart des gens que je connais, directement ou indirectement, sont en business purement pour eux.

Oui oui, au diable changer le monde : On le fait pour sa propre poche! Mais tant mieux si ça change le monde. Personne n’est contre la vertu.

Lire la suite de « Changer le monde n’est pas pour tous »

Accorder produit et marché

« Accordez-vous donc, c’est si beau l’accordéon ».

J’aime cette expression pour désamorcer une chicane entre deux personnes. Ça s’applique aussi en affaires entre un produit et un marché. C’est une traduction libre de « Product market fit ».

Pour une startup ce fameux « product market fit » est à la base de l’entreprise. Sans cet accord produit et marché, tout est chambranlant. Ça explique pourquoi des projets ont de la misère à lever et d’autres deviennent naturellement des vedettes. Avec un product market fit optimal, les utilisateurs en viennent à ne plus s’imaginer vivre sans le produit. Apple est plutôt bon dans ce domaine.

Quel marteau choisir…

Si on compare ça au monde de la construction, regardez les outils. Même si un marteau est un marteau aux yeux de n’importe qui, il est vu différemment par le constructeur professionnel et de l’amateur. Mes outils achetés chez Canadian Tire me conviennent. Le pote Éric passerait au travers en une journée.
Lire la suite de « Accorder produit et marché »

France ou USA?

Je me suis réveillé à 4h11 ce matin avec cette question qui m’a empêché de me rendormir : Est-ce mieux de viser la France ou les USA pour démarrer un projet d’affaires international?

A l’époque j’ai vendu mes premiers sites Web, je faisais mes projets bilingues. Je visais les USA, mais je les faisais aussi en français because c’est ma langue maternelle. Obviously chose.

Le plus drôle, c’est quand me démenant comme un diable dans le vinaigre pour me faire connaître aux USA, le marché de France venait naturellement et représentait environ 98% de mon trafic. Pas étonnant que ce soit des français qui m’aient racheté.

Depuis, je faisais des projets principalement en français. Alors aujourd’hui, je ferais quel choix? La décision est importante compte tenu des efforts a déployer qui ne seront pas récupérés pour changer d’orientation.

Le marché américain est :

  • Plus près physiquement
  • Plus près culturellement
  • Très grand (~350 M)
  • En avance sur les technologies
  • Dans une langue autre que ma langue maternelle
  • Très compétitif

Le marché français est : Lire la suite de « France ou USA? »

Out la table de babyfoot?

En lisant un article sur Goldstar, le 5e plus gros revendeur de billets de spectacles et événements en Amérique, un passage m’a frappé :

« Our goal as a company is to get people to go out more, so we don’t have a foosball or ping pong table,” Graff says. There’s no Xbox 360. We don’t do laundry or have a cafeteria. Everyone works hard and gets home to their lives. I’ve previously been at jobs that required 60-80 hours a week. We don’t do that. We work smarter, not longer. But we also have fun. Employees get comp tickets to shows. Plus our venues are constantly inviting us to some great events, so we go out a lot too. »

Si ce n’est pas tout un contraste avec la philosophie startup des années 2000 où le bureau est notre 2e maison, c’est quoi?

Le babyfoot pour vos beaux-yeux?

D’un point de vue des ressources humaines, avoir des gadgets comme un xbox, la table de babyfoot, la cafétéria, le gym, la machine a pop-corn, le hamac, la massothérapeute et autres kossins du genre fait parti du « package » pour attirer et retenir les employés.

D’un point de vue business, c’est un investissement qui demande une contrepartie : faire plus d’heures au bureau. Voyez-vous, ce genre d’environnement est plutôt rare dans les milieux où le monde se pousse systématiquement après 35 heures. Ça ne ferait qu’augmenter les pertes de temps plutôt que d’augmenter les heures au bureau.

Lire la suite de « Out la table de babyfoot? »

La relève Web québécoise bien représentée au SXSW?


Quiconque moindrement connecté à entendu parler du SXSW qui a lieu à Austin au Texas. C’est un gros show où la culture côtoie les startups. En fait, j’ai appris cette année qu’il y avait un volet culturel croyant que c’était uniquement un truc de techno Web et autres kossins interactifs à la mode.

Mais non. Le Québec est passé au guichet automatique qui imprime de l’argent et envoie une grosse délégation là bas. Tout ça sous le nom de Planète Québec. Plein de groupes de musique et des films feront le party à nos frais, ta poche, ma poche, nos poches. Moi qui suis contre les subventions. Combien ça coûte envoyer 60 personnes là bas pendant 3-4-5 jours, toutes dépenses payées? Plus les fonctionnaires qui s’occupent de ces programmes?

Mais bon, les budgets sont là et ça ne changera pas demain matin. Aussi bien en profiter pendant que le buffet est ouvert et se sauver avec les ustensiles avant que quelqu’un d’autre le fasse. C’est juste poche pour d’autres qui y vont à leurs frais comme Zengo le mentionne ici. C’est ça le Québec. Tu réussis, tu payes. T’es pas bon? On va s’occuper de toi et te materner au lieu de te forcer à être meilleur.

Lire la suite de « La relève Web québécoise bien représentée au SXSW? »