Partie remise pour le 20 juin

Business first comme on dit. Je vais devoir annuler le 5 à 7 que j’avais l’intention d’organiser le 20 juin prochain. En effet, on a trois mandats à livrer pour fin juin. Et avec les 2 semaines de 4 jours qui s’en viennent et les vacances, ça ne laisse que peu de jeu. Ça l’air de rien, mais septembre c’est pratiquement demain.

Pour un entrepreneur, l’été est un vrai casse-tête. Il faut signer les mandats avant que les clients partent en vacances et ces mêmes clients veulent leur projet livré dès leur retour même si la moitié du staff est en vacances.

Bref, on se reprendra bientôt pour un startup meetup. D’ici là, s’il y a de quoi, je suis toujours dispo pour un lunch ou pour un chit-chat à propos de business. Stephane3d@gmail.com pour me rejoindre.

Startup n’est pas une qualité

Il y a un buzz positif autour des startups. C’est même un mot cool pour draguer les nanas dans les 5 à 7. Mais dans les faits, une startup n’est rien d’autre qu’une entreprise en démarrage. Et c’est surtout la phase où il faut rester le moins longtemps possible.

Pourquoi?

Parce que si tout le monde peut lancer une startup, peu la réussisse. En effet, la majorité des startups ne vivent pas 1 an. Encore moins 5.

Parce que le démarrage est la période la plus difficile, la plus critique, la plus stressante. On est constamment en mode survie. Pas de luxe. Pas de vacances. Pas de repos.

Parce que c’est un échec jusqu’à la preuve du contraire. On s’investit corps et âme dans un échec en devenir. Il faut bosser fort pour transformer ça en réussite.

Parce que personne ne nous prend au sérieux. Perso, je dois jouer au politicien chaque fois qu’on me demande « combien êtes-vous » ou « qui sont vos clients majeurs ». Personne ne veut faire affaire avec un plouc qui va fermer dans 6 mois.

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Startup meetup, 5 à 7 et plus encore

En vrac, la suite des choses suite à mon appel aux startups de la ville de Québec

Un p’tit 5 à 7 informel pour commencer?

Ça vous dirait un p’tit 5 à 7 informel pour se rencontrer et placotter de tout ça? Dans un débit de boisson, ça serait agréable. J’ai pensé au mercredi 20 juin. Des partants? Qui peut?

Au menu, connaître les gens et jaser de ce qui nous anime. Aussi, échanger sur des idées sur comment développer un écosystème. J’ai rencontré Philippe-Antoine Lehoux d’Abri.co qui serait prêt à nous accueillir pour des soirées un brin plus formelles. A discuter.

Pour qui? Le mot startup est vague et/ou limitatif. Quiconque a une idée de projet, en cours, en rêve, en démarrage ou en croissance, même en agence comme Joé le mentionnait, qui s’intéresse au monde des startups ou qui a de quoi à amener de constructif dans la patente. C’est large je sais. Disons que si le mot startup résonne bien à vos oreilles que vous êtes ni un peddler ou autre vendeur de balayeuses, ça sera un bon début.

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Hobby, business et profit

J’ai eu quelques bonnes discussions suite à mon billet sur les startups de la semaine dernière. Plusieurs d’entre elles sur les modèles d’affaires et les revenus. Pour faire suite à ces discussions, est sorti hier le classement des entreprises ayant la plus forte croissance au Canada (Bravo à Libéo, NVI et Adviso pour leur présence dans ce classement d’ailleurs).

Quel est le lien entre ce classement et les startups? Et bien, de un, une startup qui n’a pas de modèle d’affaire digne de ce nom n’a pas de grandes chances de faire un tel classement. Puis, ça illustre au moins une chose : Une entreprise qui ne fait pas de profit n’est pas une entreprise. C’est une OSBL ou un hobby.

Même si votre startup super cool a une croissance démesurée en termes d’utilisateurs, la règle est simple: Pas de profit, pas de business. C’est une œuvre de charité au mieux. Vous êtes chanceux de vivre de salade et d’eau du robinet.

Rien ne garantit qu’une tonne d’utilisateurs gratuits pourront être converti en dollars. On l’a bien vu au début des années 2000. Ceux qui ont acheté mes sites Web se sont levés un bon matin en nous demandant de convertir des utilisateurs gratis en utilisateurs payants. Résultat? #fail!

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Assez de startups à Québec pour faire de quoi?

J’aime bien les regroupements de startups qui se font ailleurs, comme Built In Montreal, initiative du pote Phil Gauvin, ou Made in NYC. Ça fait longtemps que je pense à faire de quoi du genre pour la ville de Québec,

Pourquoi?

Parce que créer un «hub» de startups crée un aspect communauté autour d’un intérêt commun. Ça favorise l’entraide, l’échange d’expérience et de conseils.

Parce que ça favorise aussi l’émergence de ceux qui n’ont de besoin qu’un petit coup de main pour faire le saut.  Ça favorise également la persévérance. On sait tous que s’entrainer tout seul est plus difficile que de s’entraîner en gang.

Parce qu’en gang, ça améliore le rayonnement à l’international. Je sais que des gens de l’étranger cherchent ce genre de regroupement. Pour investir, créer des liens avec d’autres hubs, faire savoir qu’il y a autre chose que la Silicon Valley, etc.

Comme le dit Paul Graham, un gourou des startups : « if you’re in a startup hub, unexpected good things will probably happen to you, especially if you deserve them. »

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Startups et chaleur humaine

Chaleur humaine. Je trouve ça poétique par rapport au mot « relation ». Il y a un poète en poncho et chapeau de paille qui sommeille en moi, c’est bien évident. Mais bon, je m’égare là.

Chaleur humaine disais-je donc.

Mon billet d’hier m’a amené quelques discussions intéressantes, principalement par rapport aux événements sociaux où je dis que c’est une perte de temps. Ça mérite un peu de nuance.

Qu’on se comprenne bien : Je ne crois pas qu’on puisse faire une entreprise tout seul de son côté sans jamais parler à des gens. Les affaires, c’est d’abord et avant tout une question de relations humaines et de confiance. On n’achète pas un produit, on achète une relation.

Comme me disait Gozmike sur Twitter « Startup in a vacuum is a great way to build something nobody gives a shit about ». Et comment!

Seul dans son silo, c’est mal

Je dis depuis toujours qu’il faut parler de ses idées, sortir dehors et confronter ses projets au vrai monde. Moi le premier : Mes idées sont très bonnes jusqu’à ce que j’en parle. C’est bon pour l’humilité, mais c’est aussi excellent pour enrichir un projet.

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5 pertes de temps à éviter dans une startup

Avec l’expérience, on voit les choses différemment. Comme décider ce qui est une priorité et ce qui ne l’est pas. Ou ce qui est un must-have et un nice-to-have. Surtout en mode bootstrap où l’argent est limité avec le temps comme contrainte non-négociable. Voici donc 5 endroits où j’ai coupé au fil du temps.

1. Le contenant

Ok, on aime tous ça un beau produit avec une belle enveloppe. Comme entrer dans un resto au design incertain. Ça nous laisse une impression douteuse. Par contre, dans un projet Web, à moins d’avoir un co-fondateur, un copain ou une soeur designer qui va s’en occuper gratos, aussi bien se débrouiller avec les moyens du bord.

L’important n’est pas la boîte, mais ce qu’il y a dedans. Par exemple, avec DashThis, j’ai compris que je tenais quelque chose de pas pire la journée où une compagnie en Suède m’a donné un mandat malgré la première version du site qui était terrible. Maintenant, on peut imaginer ce que ça va donner dans un bel emballage.

Donc si on doit choisir entre le contenu et le contenant, je choisis le contenu. Le reste viendra plus tard.

2. Adwords et autre PPC

On peut faire quelques tests pour attirer des visiteurs, mais seulement en se permettant un très petit budget. Moins de 100$ par jour. Ça permet de tester le message et la conversion. Mais pas plus. Autrement, ça bouffe du cash très rapidement. Et de toute façon, si c’est nouveau, qui recherche ça? DropBox est un bon exemple de campagnes PPC ratées.

« “That’s what you’re supposed to do: hire a marketing guy, buy Google AdWords,” says Houston. “We sucked at it.” It was costing them $300 to hook one sign-up. »

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Avez-vous pensé à faire payer votre développement par les clients?

C’est connu, je n’aime pas trop le financement. Du moins, pas au démarrage. Pour passer à la vitesse supérieure en phase de croissance, OK, mais au démarrage, le meilleur financement c’est les ventes.

Si j’avais eu du financement il y a un an, je me serais probablement pété la gueule et avoir dû faire un pivot. Un pivot, c’est le mot sexy à la mode qui veut dire « Je me suis pété la gueule. #fail ». C’est ce que font les startups qui reçoivent du financement pour une idée bidon. Avant de tirer la plogue, les financiers demandent un changement de cap dans l’espoir de sauver la mise. De pivoter. Ça sonne moins loser au bar quand on drague une nana disons.

Une approche plus lente, mais plus sûre est de développer par les ventes. L’idée est de concrétiser sa vision, mais en la finançant par des ventes.

On a donc un produit de base auquel on aimerait ajouter telle et telle fonctionnalité. Mais ça coûte des bidous tout ça. Et si on vendait cette fonctionnalité à quelqu’un? En lui faisant un prix d’amis en plus. Il a ce qu’il recherche, on a notre fonctionnalité développée et financée par quelqu’un d’autre.

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Les affaires par essais et erreurs

« Ça ne marchera pas ton truc »

Si je m’étais arrêté à chaque fois qu’on m’avait dit ça, je n’aurais pas duré 3 mois. Pourtant, ça fait 12 ans que ça fonctionne pas pire! Même aujourd’hui près d’un an dans l’aventure DashThis, on a des clients dans plusieurs pays et du boulot à ne plus savoir par où commencer. Pas pire quand même pour « autre » projet qui ne marchera pas!

C’est tellement tannant ces gens qui ont la vérité infuse, qui comprennent exactement le marché et qui sont spécialistes dans tous les domaines. Eux autres ils l’ont l’affaire!

En réalité, ça représente une ouverture d’esprit plutôt étroite. En effet, si j’étais à leur place et que je connaissais la recette exacte pour faire une tonne de fric, j’arrêterais de parler et je l’appliquerais. Ciao bye suckers! Non?

Non.

La réalité, c’est qu’il faut expérimenter à fond. Faire plein d’essais, plein d’erreurs, prendre du recul, apprendre et recommencer jusqu’à ce que ça fonctionne.

La réalité c’est qu’on se trompe la majorité du temps.

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Startup: Fantaisie vs réalité

Excellente infographie exprimant la dure réalité d’une startup. Dur. C’est une question de perception car lorsqu’on est passionné, motivé, convaincu, ce n’est pas dur comme endurer un job qu’on déteste pendant 30 ans.

Quand même. On parle beaucoup des succès, mais pour 1 succès, il y a au moins 10 échecs et une tonne d’histoires ordinaires. Il y a aussi cette perception que bien des startups sont des succès instantanés (overnight success). La réalité est que les entrepreneurs nagent dans une piscine de fumier pendant des mois et des années avant de voir une lumière au bout du tunnel. Et ça, c’est quand ce n’est pas le train qui arrive.

Mais bon, c’est partout pareil. Comme ceux qui pensent avoir de beaux abs sculptés en 3 séances de 10 minutes de redressements assis. Ou encore penser devenir patron ou associé parce qu’on a fait une semaine de 50 hrs. Ou encore ceux qui pensent perdre 20 lbs en mangeant un repas de salade dans le mois. Ou ceux qui pensent courir un marathon après 2 entrainements de 20 minutes. Pour eux, la réalité fait mal.

Bref, ceux qui ont vécu l’expérience startup plus que 6 mois regarderont cette infographie le sourire en coin 😉

Via un post Facebook de Kim Auclair