La relève Web québécoise bien représentée au SXSW?


Quiconque moindrement connecté à entendu parler du SXSW qui a lieu à Austin au Texas. C’est un gros show où la culture côtoie les startups. En fait, j’ai appris cette année qu’il y avait un volet culturel croyant que c’était uniquement un truc de techno Web et autres kossins interactifs à la mode.

Mais non. Le Québec est passé au guichet automatique qui imprime de l’argent et envoie une grosse délégation là bas. Tout ça sous le nom de Planète Québec. Plein de groupes de musique et des films feront le party à nos frais, ta poche, ma poche, nos poches. Moi qui suis contre les subventions. Combien ça coûte envoyer 60 personnes là bas pendant 3-4-5 jours, toutes dépenses payées? Plus les fonctionnaires qui s’occupent de ces programmes?

Mais bon, les budgets sont là et ça ne changera pas demain matin. Aussi bien en profiter pendant que le buffet est ouvert et se sauver avec les ustensiles avant que quelqu’un d’autre le fasse. C’est juste poche pour d’autres qui y vont à leurs frais comme Zengo le mentionne ici. C’est ça le Québec. Tu réussis, tu payes. T’es pas bon? On va s’occuper de toi et te materner au lieu de te forcer à être meilleur.

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Quand c’est trop cliché

Avez-vous la publicité TV de Rogers montrant une femme en robe qui se pense un peu trop urbaine? Je n’ai pas trouvé la publicité pour la montrer. Trop nulle sans doute. Personne ne voit d’intérêt à la mettre sur YouTube. Dans le genre cliché, on ne peut pas faire pire.

Tant qu’à être branché, aussi bien l’être jusqu’au bout des ongles

La pub raconte la journée typique d’une femme qui passe ses journées dans un taxi avec son laptop. Une genre de Sophie Paquin comme on en connaît tous 2-3. On l’entend faire la narration : « Quand je vais voir mes amis sur Facebook », « un peu de blogue par ci par là », « entre deux tweets » et « quand je fais du magasinage en ligne ». Drette comme ça. Cru de même. Comme si c’était le normal de ce qui a de plus ordinaire.

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Qu’est-ce que Google Buzz?

Ce matin je me connecte à GMail comme à tous les matins. Mais surprise, voilà que Google m’interpelle avec son nouveau gadget : Google Buzz. « WTF? » me dis-je. De nature, je suis du genre pré-blasé à la vue de toute nouveauté qui n’en est pas vraiment une. Qu’en est-il dans le cas de Google Buzz?

Du partage 2.0 buzz concept plus 2000

L’intro va comme suit: « Partagez bien plus qu’un statut. Partagez vos mises à jour, vos photos, vos vidéos, et bien plus encore. Lancez une discussion dès qu’un sujet vous intéresse. ». Eh? Ça vous rappelle pas quelque chose? Me semble avoir déjà vu ça sur des plateformes existantes comme Facebook, Twitter, MSN, etc. Même Google Wave, ça ne servait pas à ça? J’imagine que c’est un peu comme prendre les Shreddies et innover avec les Shreddies Diamond (tellement brillant comme idée!).

L’avantage

Le gros plus avantage que je vois actuellement, c’est que c’est direct dans notre boîte de courriel GMail. On a déjà l’habitude d’y aller. C’est comme placer un nouvel étalage à l’entrée d’un commerce. On le remarque.

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Cibler le mauvais marché

Peut-être avez-vous reçu, comme moi, un sac avec une bouteille et une feuille orange à votre poignée de porte? Sur la feuille, on pouvait y lire qu’on voulait analyser la qualité de notre eau. Sur le coup, je pense à la Ville, mais non, rien d’officiel. D’ailleurs, ils n’ont pas besoin des citoyens pour tester leur eau.

Les petits caractères

Dans le bas de la feuille orange, on peut y lire que c’est une compagnie spécialisée dans le traitement de l’eau non affiliée à la Ville ou au département de la Santé (Eagle machintruc pour ne pas la nommer). Ha bin gadon…

Les gros moyens

Quand même. On nous fournit une bouteille, les instructions et un type est supposé venir ramasser la bouteille qu’on aura accrochée à notre porte. Et les résultats sont supposés suivre au maximum 48 heures plus tard. La distribution, la logistique et le matériel, ça a dû coûter une bonne beurrée.

La couille dans la soupe

Le problème avec tout ça, c’est qu’ils ne savent pas que nous avons une usine de filtration d’eau flambant neuve en opération depuis environ un an. À part jouer sur la peur des bibittes comme le font les vendeurs de thermopompes, je ne vois pas ce qu’ils pourraient améliorer de plus. De quoi donner envie de remplir la bouteille du contenu de la couche de ma p’tite dernière. Juste pour rigoler un peu! 😉

Au fait, pour les peureux, les filtres Brita chez Canadian Tire ne sont pas très dispendieux.

Une promo à l’allure étrange…

Le pote Phil a pris cette photo en fin de semaine dernière. En la voyant, je me suis « Mais c’est quoi cette merde? ». Il me semble qu’il y a quelque chose qui cloche à dire 90 % et moins plutôt que le bon vieux jusqu’à 90% de rabais. D’accord, ça veut dire la même chose et qu’il y a probablement peu d’items en rabais de 90%, mais quand même. Il y a de quoi de dérangeant qui accroche. Non?

Pogné dans le Web 2.0 les culottes baissées

Le journalise blogueur Patrick Lagacé a foutu une belle pelletée de merde dans le fan avec son billet Bixi, blogue et bullshit. Il raconte l’histoire d’un faux blogue qui fait la promotion d’un nouveau service, le bixi de Stationnement Montréal. À lire des billets comme celui-là et celui-ci et d’autres commentaires lu à gauche et à droite, ça passe aussi bien qu’un AK-47 dans un aéroport.

L’arnaque

L’histoire est simple. Pour promouvoir leur nouveau service, la boîte de comm Morrow a mis en place un faux blogue avec des personnes qui n’existent pas sans mentionner ni même laisser sous-entendre que c’est un effort marketing. Ce n’est pas la première fois qu’une boîte de comm essaie un truc semblable. Faut seulement être certain de ne pas se faire pincer.
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Occasion d’affaires en or : Ouvrez un club vidéo!

Par curiosité, je regardais les annonces classées à la fin de mes lectures d’affaires. J’ai été amusé par certaines annonces qui vantent des concepts de club vidéo. Soit acheter une distributrice de DVD automatisée ou encore ouvrir un bon vieux club vidéo. Comme dans les années 80. Tout simplement.

Vous je ne sais pas, mais moi je trouve que « club vidéo » ne rime pas trop bien avec « vision d’avenir » ou « occasion d’affaires ». Ça rime drôlement plus avec « Vendez pendant qu’il est encore temps ».

En fait, à part quelques chaînes qui ont su se spécialiser ou avoir une offre différente, les clubs vidéo sont chanceux d’être encore en vie. En effet, si ce n’était pas du bordel légal et autres considérations territoriales des distributeurs, il y a longtemps que nous louerions nos films en ligne. Mais les dinosaures du divertissement étant ce qu’ils sont, c’est plus facile remettre son rapport d’impôt en ligne que de télécharger un film en toute légalité.

Bref, s’il y a bien une place où je ne mettrais pas un rond, c’est bien dans un club vidéo. D’ailleurs, ça fait longtemps que je n’ai pas mis un rond là dedans comme client. Et dire qu’il y a 3-4 ans, je pouvais louer 2 films par semaines pour environ 10$ de dépense hebdomadaire. C’est au moins 500$ + les sacs de chips par année que le club vidéo ne fait plus avec moi. Je vous laisse deviner comment je consomme mon divertissement vidéo maintenant…

Bon exemple de mauvaise promo

Désirez-vous le Soleil à tous les jours gratuitement
pendant 3 semaines?

Ouais, pourquoi pas.

Je suis abonné au journal Le Soleil la fin de semaine seulement. Je n’ai pas vraiment le temps de lire le journal en semaine sans compter toutes les autres lectures qui s’empilent. Mais quand une représentante du Soleil m’appelle et m’offre le journal gratos pendant 3 semaines, je ne dis pas non.

Bonne promo

À la base, la promo est plutôt bonne. Prendre un client existant à qui nous pourrions vendre plus. C’est connu, ça coûte moins cher de vider les poches de ceux déjà clients que d’en trouver de nouveaux. Alors en donnant le journal pendant 3 semaines gratuitement, peut-être qu’on créera l’habitude. Et comment pourrais-je refuser pour 1$ de plus par semaine?

Mauvaise exécution

Le problème, c’est qu’il faudrait que je reçoive le journal. En effet, en 3 semaines, j’ai reçu le journal un lundi et un mercredi je pense. Les autres jours? Rien. En fait oui. Je reçois le Journal de Québec que je n’ai pas demandé. Un qui promet de livrer ne livre pas et l’autre qui livre sans être invité. C’est beau, non?

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Google AJAX SERP, une couille dans le potage du Web analytique?

Le titre du billet m’a placé en mode panique pendant quelques secondes : « Google’s new Ajax-powered search results breaks search keyword tracking for everyone ». En clair, ce que ça dit : Si Google utilise AJAX dans ses pages de résultats de recherche (ou SERP pour Search Engine Results Page) et bien dites adieu à votre rapport des mots clés recherchés qui mènent sur votre site Web.

De kossé?

Essayons de vulgariser un peu. Quand nous effectuons une recherche sur Google (ou la plupart des grands engins de recherche), nous obtenons une adresse comme ceci :

Vous avez remarqué le discret, mais ô combien important, « ? »? Quand un visiteur clique sur ce lien, celui-ci est envoyé par le navigateur comme étant un référent. Cette adresse est reprise par les outils de statistiques Web et est décortiquée. Le mot clé recherché est ensuite trouvé et conservé.

Et le AJAX là dedans?

Le AJAX (Asynchronous JavaScript and XML) rend la navigation des pages plus fluide. Avec AJAX, les résultats de recherche ne sont plus présentés avec un « ? », mais avec un « # ».

Tout ça pour un fichu « # »?

Oui. Les navigateurs n’envoient pas ce qui se trouvent après un « # ». Seulement ce qui se trouvent après le « ? ». C’est comme ça depuis le début des temps.

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