Manger sa propre bouffe

De temps à autre, je suis en contact avec des idées de projets, web surtout. Souvent, ce sont des projets et idées qui ne me touchent pas directement parce que je ne suis pas le public cible ou que je ne connais rien au domaine. Dur de donner un avis dans de tels cas, mais peu importe, l’idée peut être bonne quand même (ben non, je ne détiens pas la vérité).

Habituellement, la première question que je pose est « Est-ce que tu serais toi-même utilisateur de ton produit / service? ». C’est là que je me fais un tableau de la pertinence de l’idée. Généralement, je me fais regarder avec des yeux de poisson vides (les yeux, pas le poisson) suivit d’un silence plus ou moins long.

eeeeh … t’es taré ou quoi, t’as rien compris à mon idée?
Peu importe, l’utiliserais-tu ou pas?
Ben là, je ne sais pas trop

Bingo.

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Google et Pages Jaunes, un coup dur pour les entreprises de SEM?

Google et le Groupe Pages Jaunes (YPG) s’associent pour offrir aux clients de YPG des annonces Adwords. Ce faisant, YPG deviendra certainement le plus gros courtier Adwords au Canada. Ce n’est pas rien!

D’emblée, YPG avait le choix d’affronter Google pour avoir sa part du gâteau ou de s’associer. YPG n’a pas la même dominance en ligne que dans ses bottins téléphoniques. Se battre avec Google n’est sûrement pas un défi facile… If you can’t beat them, join them?

La bonne nouvelle, c’est que ça facilitera l’adhésion des entreprises traditionnelles au web. La mauvaise nouvelle, pour les entreprises qui font du SEM (Search Engine Marketing) comme Percute, une régie comme Klix et bien d’autres, c’est que YPG offrira maintenant les annonces Adwords à même leur offre qui comprend le bottin téléphonique (vous savez, le truc jaune en papier) et le répertoire web de YPG.

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10 idées stupides qui ont rendu quelqu’un riche

J’ai trouvé un billet faisant une liste des 10 idées d’entreprise en ligne totalement stupides qui ont rendu quelqu’un riche. C’est surprenant comment quelqu’un peut transformer une idée trop simple et/ou trop imbécile pour être bonne en gros dollars bien sonnants.

1. Million Dollar Homepage

Tout le monde connaît ce site. Faire une page d’un million de pixels et les vendre à 1$ chacun. Dur à croire qu’un truc si idiot puisse avoir rendu quelqu’un millionnaire en quelques mois. Et pourtant, ça s’est bien passé. Signe de la simplicité de l’idée, les copies sont apparues par milliers dans l’espace de quelques jours.

2. SantaMail

Se prendre une adresse au pôle nord en Alaska, prétendre qu’on est le père noël et charger 10$ aux parents pour envoyer une lettre à leur enfants? Pourquoi pas. 200 000 cartes envoyées depuis 2001. Faites le calcul…

3. Doggles

C’est pas vrai… il y a vraiment du monde qui achètent des lunettes pour leurs chiens? Stupide, mais ça a plutôt l’air de bien fonctionner…

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On fait sa propre chance

Croire au destin, c’est bien. Lui donner un coup de pied, c’est mieux! J’ai toujours voulu être mon propre patron et ce qui me passionne, c’est de créer, lancer un truc, imaginer une nouvelle patente… Par contre, vivre d’une telle passion n’est pas évident. Il y a peu de jobs intitulés « rêveurs à temps plein demandés ». La seule manière d’y arriver, c’est d’être entrepreneur. Être entrepreneur, ça veut dire agir, passer à l’action.

Quand je regarde où je suis rendu à mon âge vénérable de 30 ans, je me demande ce qui m’a mené là. Il n’y a pas eu de grands éclats ou des coups suffisamment intéressants pour écrire un bouquin. Par contre, il y a eu beaucoup de petites actions bien insignifiantes qui, prises à une à une, ne sont rien pour écrire à sa mère.

J’ai en tête un événement particulier qui a probablement placé la table pour me mener où je suis. En 1997 alors que le mot web n’était pas très populaire, j’ai décidé d’envoyer des emails à des entreprises pour leur offrir mes services de consultant Internet. Bien sûr, je n’étais qu’un moins que rien, mais ça, je ne le savais pas.

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Flip-flop-preneur

Parmi toutes les sous-catégories d’entrepreneurs, il y en a quelques unes qui ressortent par leur attitude décontractée. Le flip-flop-preneur est le summum de l’entrepreneur relax.  Ce qui distingue cet entrepreneur d’un autre? Les flip-flops. D’où le nom flip-flop-preneur.

Les flip-flops. Cet accessoire est devenu l’attribut typique du mec qui se traîne les pieds au sens figuré et au sens propre. Le flip-flop-preneur lui, ne se traîne pas les pieds parce qu’il doit bosser pour réussir. Mais contrairement à l’entrepreneur accro au stress et aux longues heures de travail, il intègre sa philosophie de vie décontractée au travail.

Le flip-flop-preneur sait quand travailler et il sait quand décrocher pour boire un martini. Productivité, dépassement, profit, compétition, etc. Oui, mais pas à n’importe quel prix. Pas au détriment de sa vie sociale et/ou familiale. Ça doit être balancé. L’important, c’est de bien vivre et de faire ce qu’on aime.

Les grands complets et articles superficiels pour bien paraître? On fait tout aussi bonne impression en chemise hawaïenne ou t-shirt et un produit de qualité irréprochable. D’ailleurs dans le monde corporatif, il paraîtrait que plus on est incompétent, plus un s’habille bien! J’ai lu ça dans Founders at work

Est-ce que je suis un flip-flop-preneur? Presque. Je ne mets pas de flip-flops parce que je trouve ça profondément affreux, anti-sexy et je déteste entendre quelqu’un se traîner les pieds. Par contre, aux yeux de plusieurs, je n’ai pas l’air de quelqu’un qui travaille fort. Pourtant!

Comme ils le disent dans les Simpson : We work hard. We play hard. Autrement dit, il ne faut pas oublier de s’amuser. Personnellement, quand je travaille 50 heures, c’est beaucoup. 60 heures, je fais ça quelques semaines. Lors d’une livraison par exemple. Mais faire régulièrement des semaines de 70 ou 90 heures? Allons donc. Il faut être débile pour travailler autant.

Contrairement à l’époque où j’étais consultant alors que j’étais physiquement présent 37 heures, mais que je travaillais 5-10 heures, aujourd’hui, quand je travaille 50 heures, je travaille réellement 50 heures. Et c’est épuisant mentalement. De toute façon, passé un certain point, je fais plus d’erreurs que d’exploits. Il faut donc arrêter et décrocher. Pourquoi pas une sortie en vélo? Un resto ou bien un martini avec 5 olives?

Bref, on peut être entrepreneur et réussir tout en ayant une attitude relaxe. Tout est question de philosophie de vie. Certains vivent pour le travail, moi je travaille pour chiller. Et vous, êtes-vous plus des bêtes de travail ou des adeptes de la philosophie flip-flop?

Amigo Express et Tout Le Monde En Parle : Le défi

Marc-Olivier Vachon, fondateur de l’entreprise de co-voiturage Amigo Express, veut aller parler d’environnement à l’émission de Guy A, Tout Le Monde En Parle. Rien de moins! Et son truc pour y arriver? Ce génial vidéo qui devrait faire le tour de la blogosphère québécoise sous peu.

Le vidéo, bien qu’un peu long à mon goût, est très comique et accrocheur. Ça me rappelle rien de moins que Ze Frank et Bonjour America. Tellement que j’en redemanderais d’autres épisodes. Est-ce possible? Bref, je salue l’initiative et je crois que les blogueurs pourront montrer leur pouvoir en faisant le bruit nécessaire pour attirer l’attention de Guy A.

Concernant l’entreprise, elle regroupe 10 000 membres qui font du co-voiturage. Je ne suis pas le client type de cette entreprise avec mon gros SUV energivore. Mais je précise que je m’en sert surtout pour des voyages de plein-air et que je fais moins de 10 000 km par année. En effet, je fais ma part pour l’environnement et je préfère marcher pour aller acheter un gros chips et ma bière…

Bonne chance à Marc-Olivier dans son aventure et à défaut de participer à Tout Le Monde En Parle, il pourra s’inscrire à Tout Le Monde En Blogue! 😉

Via Geoffroi Garon

Qui a dit que persévérer était facile?

Persévérer : verbe intransitif dont le sens est de persister dans une action, une résolution, une attitude, malgré les difficultés rencontrées.  Des synonymes? Insister, persister, s’entêter, s’acharner. En somme, rien qui sonne facile comme une balade dans le parc.

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement et de ce que je vois dans mon entourage, nos attentes sont trop élevées 8 fois sur 10. Pire, les déceptions nous affectent beaucoup plus et le mauvais sort de l’échec semble s’acharner sur nous à jamais.

Le persévérant a une grosse tête de cochon et est têtu comme une tonne de cailloux. Le persévérant refuse les échecs et s’en inspire pour continuer. Le persévérant sait que le chemin ne sera pas facile. Il sait aussi que le chemin sera encore pire que ce qu’il pensait.

La persévérance est probablement la qualité la plus difficile à acquérir et à conserver. Par conséquent, c’est aussi la plus satisfaisante. N’est-ce pas le comble quand on réussit ce qui semblait impossible? On est rempli de fierté, le torse bombé. On rayonne de confiance quoi! Par ailleurs, le succès attire le succès et les femmes sont attirées par les hommes sûrs d’eux… Pensez-y!

Bref, pourquoi je parle de ça? Parce qu’on a besoin de se faire botter le derrière, de se faire rappeler que ce n’est pas facile, mais que ce n’est pas impossible. Parce que chaque entrepreneur est confronté régulièrement aux échecs, aux fichus imprévus, aux mauvaises surprises, etc. Dans bien des cas, la persévérance n’est pas seulement un atout, mais un prérequis. Alors, entre tout laisser tomber ou repartir avec la plus jolie cheerleader, que choisissez-vous?

Est-ce qu’il y a de l’argent à faire avec Facebook?

J’ai lu, relu et rerelu cet article sur l’économie à l’intérieur de Facebook. Grosso-modo, quelle business peut-on faire à partir de la fameuse plateforme Facebook? Peut-on réellement y créer un modèle d’affaires viable et profitable?

On parle d’une application qui a généré 200 000$ en revenus publicitaires en quelques semaines. C’est évidement surprenant et ça amène à s’intéresser un peu plus au concept d’applications pour réseaux sociaux.

J’ai même testé quelques applications pour mieux comprendre comment tout ça fonctionne. Ceux qui iront sur mon profil se demanderont quel bordel je suis en train de faire…

De ce que je comprends, n’importe quel bozo peut créer son application selon ce que Facebook nous permet de faire. Je n’ai pas regardé en détails, mais ça semble tout de même assez ouvert. Jusqu’à présent, ce sont des applications pour amuser ses amis.

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Où sont cachés les VC?

 

Je suis en train de lire « Founders at work » et j’aurai sans doute plein d’inspiration pour bloguer un max dans les prochaines semaines. Le premier constat qui me frappe est la facilité d’obtenir du capital de démarrage aux USA auprès de VC (Venture Capitalists).

Je savais que c’était plus facile qu’ici, au Québec, mais c’est en encore plus facile que je le pensais. À un point tel que n’importe quel bozo avec une idée web, leurs idées ne sont pas meilleures ou pires que les nôtres, n’a qu’à faire un papier avec son idée dessus puis descend la rue principale de Silicon Valley où se trouvent des centaines de VC avec la porte ouverte, prêts à vous donner des millions.

Bon, c’est peut-être exagéré, mais pas tant que ça. Grosso-modo, les fondateurs de startups aux USA ont une idée, font un plan d’affaires et se disent simplement « Hey, allons chercher du capital pour démarrer notre projet ». De la même manière que je dirais « Hey, je viens d’avoir une bonne idée, allons chercher un chips pis une grosse bière pour démarrer notre projet ». C’est dingue.

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Revendre les gens à profit

Le titre est louche un peu, mais il accroche non? En fait, le bon titre serait « revendre le temps des gens à profit » serait plus approprié. Mais il est trop long à mon goût. Puis les titres au penchant controversé font vendre, non?

Pour en revenir au sujet, disons qu’il y a deux types de millionnaires. Le premier travaillera en fou à réaliser tous ces trucs. Le second travaillera 2 ou 3 avant-midi par semaine tout en récoltant autant de pognon. Son truc? Revendre le temps des autres à profit! Un vrai milionnaire paresseux quoi.

Comme développeur, je suis dans la première catégorie. Je veux tout faire moi même quand il s’agit de mon bébé. Puis former quelqu’un qui sera aussi à l’aise dans mon spaghetti que je le suis n’est pas évident. Alors je fais tout. J’aime ça, bien sûr, mais ça demande du temps. Beaucoup de temps.

Comme entrepreneur, j’aimerais bien mieux être dans la deuxième catégorie. Et j’y travaille. Seulement, ce n’est pas évident quand on est un développeur. Je préfèrerais n’avoir aucun talent et me fier à d’autres personnes plus qualifiées que moi. On m’a malheureusement doté d’un certain talent puis je suis orgueilleux et perfectionniste.

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