2008, l’année du crash 2.0?

Quoi de mieux qu’un retour des fêtes pour annoncer la fin du monde? Dans ce temps de prédictions pour l’année, je n’annoncerai pas la déconfiture du Web 2.0, mais peut-être qu’il y aura une correction? En fait, j’ai été amené à parler de crash 2.0 suite a cette lecture et celle-ci.

Le scénario est plutôt simple : Suivant la possible récession aux Etats-Unis, les investissements se feront plus rares. Plus rare veut dire que seront chanceux ceux qui auront de l’argent pour un site Web 2.0 sans modèle d’affaires. (Tiens tiens, ça me rappelle le crash 1.0).

Les firmes de capital de risque qui se sont déjà mouillées dans des projets qui ne rapportent pas un iota chercheront à limiter leurs pertes en forçant des ventes ou des changements de cap brusques (Tiens tiens, ça me rappelle le crash 1.0).

Investisseurs en panique veut dire belles occasions d’acquérir de bons sites pour pas cher. Ceux qui ont de l’argent auront tout le loisir de ramasser les sites avec un potentiel puis de garnir leur portefolio en attendant la fin de cette mauvaise passe économique (Tiens tiens, ça me rappelle le crash 1.0).

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Carte des entreprises web de la ville de Québec v0.1

J’avais parlé de faire une carte des entreprises qui touchent au Web dans la ville de Québec? Et bien, c’est maintenant fait. En version 0.1 bêta, mais c’est tout de même un début.

Le but est de placer sur une carte toutes les entreprises et startups qui oeuvrent dans le web à Québec : Boîte de conception web, entreprises pure play, boites de services Internet… En somme, toute entreprise qui n’aurait pas de raison d’être si Internet n’existait pas.

Il en manque certainement. Lesquelles?

Map des boîtes web à Québec

Heri de Montreal Techwatch a eu la très bonne idée de faire une map des entreprises technos de Montréal. Je me dis qu’il y a sûrement assez contenu dans notre belle ville de Québec pour faire la même chose.

Pour ce faire, j’aurais donc besoin de votre aide pour rafraîchir ma petite mémoire. Quelles sont les entreprises et startups qui oeuvrent dans le web à Québec? Boîte de conception web, entreprises pure play, boites de services Internet… En somme, toute entreprise qui n’aurait pas de raison d’être si Internet n’existait pas. Et s’il y a des VC ou autres investisseurs, ça serait intéressant de les placer.

Samuel avait déjà fait un exercice pour les startups. J’ose croire qu’on dépasse la vingtaine de boîtes web à Québec?

Ce qui me vient rapidement à l’idée :

DuProprio
iXmedia
Filteris
Poly9
MonAvis.ca
Waka.ca
Percute Technologies
Zengo
Wanted Technologies
Oricom Internet
Mediom Internet

Quelles sont les autres entreprises web de Québec?

Web : Où est passée l’avance du Québec sur la France?

Au dernier Yulbiz, j’ai eu une discussion intéressante à propos du Québec et de la France. En effet, on se rappelait les bons vieux jours du Québec qui avait une avance d’un an, sinon deux sur la France en technologies Internet.

Le Québec était en quelque sorte un pont entre l’Europe et les Etats-Unis.  Ça, c’était en 1998-2000. De la même manière que les USA ont un bon 3 ans d’avance sur le reste du monde dans ce domaine.

Étant donné que j’étais actif dans ce domaine à l’époque, je me rappelle plusieurs discussions avec des Français où je me sentais un gourou du web. Il n’y avait aucun doute que les québécois avaient découvert le web avant les Français. Peut-être que c’était à cause des infrastructures? Si je ne me trompe pas, un truc comme le minitel compliquait grandement l’accès au web en 1998-2000, non?

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MancheCourte.com, c’est en ligne!

Enfin, depuis de le temps qu’on veut lancer ça. Plus d’un an en fait. Ça remonte à nos podcasts de Clinquement Chill ou une de ces soirées de boisson si je ne me trompe pas. Mais bon, voilà que notre shop de t-shirts est lancée : MancheCourte.com

Quoi, une shop de T-Shirt? C’est pas débile comme idée ça?

Oui. On n’a rien inventé non plus. Et il faut dire que l’on s’est inspiré beaucoup du succès de Lafraise. Mais au Québec, il ne se passe rien de ce côté. C’est le calme plat puis on ne trouve rien à notre goût. Commander chez LaFraise à partir du Québec? On se tape la gueule sur des problèmes de livraison et des raisons insignifiantes… duh! Internet est un marché global, non? Global mon oeil si on ne peut pas se faire livrer un T-Shirt au Québec.

Et c’est quoi votre concept au juste?

Bien, disons que c’est 3 potes qui bloguent (lui, lui et moi), qui chillent un max et qui ont besoin de T-Shirt. 2+2=5 alors on se fait un blogue où l’on vend des T-Shirts? Excellente idée! En plus que l’on a un chômeur à notre service pour tout monter alors que moi et Mo glandons un max, prétextant un surplus de job.

Alors on veut sortir un nouveau T-Shirt sur une base régulière, en quantité limitée parce qu’on ne veut pas que tout le Québec porte nos T-Shirts quand même! Vos idées et concepts sont les bienvenus.

Pis si ça marche pas?

Bah, c’est une entreprise sans prétention que l’on fait pour s’amuser. Puis pour le peu que l’on risque… Le pire qui peut arriver est qu’on reste pogné avec une batch de t-shirts. Dans ce cas, les cadeaux de noël des enfants seront déjà achetés pour les prochaines années…

Pis si ça marche?

Ça veut dire que j’aurai des T-Shirts à mon goût pendant un bon moment. On est jamais si bien servi que par soi-même, non? Mais si ça marche vraiment, je fais une édition spéciale avec ma tronche et mes deux pouces. Ça fera un tabac, j’en suis certain!

Bref, comme pour tout lancement de projet, on est fébrile et on sent qu’on aura du fun à bloguer dans une ambiance décontractée. Vos critiques, commentaires, fleurs et pots sont appréciés. Sans oublier vos achats de T-Shirts! 😉

UPDATE:

Suite au questionnement de plusieurs, Chris me confirme qu’on livre bel et bien en France. Avis aux intéressés!

Quelle startup se fait financer?

 

On parle souvent de la pluie de dollars qui tombe sur les startups de Silicon Valley. On parle souvent que ce lieu est la place sur la planète pour lancer une startup hi-tech. Mais outre celles très connues, quelles sont les dizaines d’autres startups qui reçoivent du financement? Que font-elles?

En fait, il y en a vraiment pour tous les goûts. J’aurais bien fait une liste, mais il y en a tellement que j’y passerais la journée. Il y a juste trop d’investisseurs qui financent trop de startups. Ce n’est pas une réalité que l’on connaît ici, au Québec disons…

Mais bon, pour donner une idée de qui se fait financer, vous pouvez aller faire le tour de ces quelques sites :

Garage Venture

Sequoia

Onset

Y Combinator

Band of angels

On se rend compte qu’il y en a vraiment pour tous les goûts. De la simple startup web 2.0 de fond de sous-sol à l’entreprise hi-tech en nanotechnologies.

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Et la pénétration là dedans?

 

Je me rappelle au début des années 2000, le web était surtout une question de grandeur. On parlait de marché illimité, sans frontière, de milliards de clients potentiels, d’occasions infinies, etc. En d’autres mots, c’est un modèle horizontal, très large. Think Global qu’ils disaient.

Et si l’inverse fonctionnait aussi? C’est-à-dire très localisé, vertical, en essayant de pénétrer un petit marché en profondeur plutôt qu’en surface? Plusieurs se sont cassés les dents en voyant trop grand. Think local qu’ils auraient dû se dire.

En fait, ça fonctionne déjà et je n’invente rien ici. Prenons l’exemple de petits portails régionaux qui semblent ridicules vis-à-vis les grands portails nationaux et mondiaux. Pourtant, plusieurs arrivent à tirer des revenus et profits très intéressants qui, toutes proportions gardées, n’ont rien à envier aux plus gros.

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Comment faire beaucoup d’argent avec Internet

Vous rêvez de faire beaucoup, beaucoup, beaucoup d’argent avec Internet? Voici quelques histoires inspirantes idéales pour tout wanabe entrepreneur. J’ai préparé un petit résumé sympa, juste pour vous, chers lecteurs.


Startup Prix Investissement ROI
76 M$ 1.9 M$ 3900%
380 M$ 57.1 M$ 565%
350 M$ 35 M$ 900%
30-40 M$ 5 M$ 700%
4 M$ 2 M$ 100%
250 M$ 13.5 M$ 1751%
625 M$
100 M$ 8 M$ 1150%
42 M$ 2.5 M$ 1580%
75 M$ 1.5 M$ 4900%

 

Quoi retenir pour faire beaucoup d’argent?

– Être un pionnier, à l’avant-garde des tendances
– Focuser sur le produit et développer une grande base d’utilisateurs
– Ne pas être pressé de vendre
– Aller chercher du financement

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La vente, les revenus, ces maux nécessaires

J’ai beau chercher, je ne trouve pas. Les entrepreneurs web que je connais de près ou de loin ne sont pas des gens d’affaires. Moi inclus. Non, ce sont des gens passionnés par leur produit / service qui veulent changer le monde. Mais ce sont des gens nuls quand vient le temps de faire du fric.

Autant dans les startups très connues décrites dans le livre « Founders at work » que celle plus près de nous, les fondateurs ne pensent ni à l’argent, ni aux ventes, ni aux revenus, ni aux modèles d’affaires. Ou très peu. Un peu de pub? Ouais, c’est parfait.

Je pense que la plupart se contenteraient d’un salaire minable si ça peut leur permettre de travailler sur leur joujou. C’est sans aucun doute ma pensée : Vaut mieux travailler à rabais pour soi qu’au gros salaire pour un job et/ou quelqu’un que l’on déteste.

Là où j’aime les gens d’affaires, les vrais, pas les amateurs, ceux qui pensent au pognon, au gros pognon, c’est quand ils disent « Pourquoi tu travailles pour des pinottes alors que tu peux faire la même chose pour 5,10, 20 ou 100 fois plus? ». Duh?

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L’entrepreneur web type

Suite à ma lecture du livre Founders at work, je suis maintenant en mesure d’établir un profil de l’entrepreneur web qui a réussit. Entre autres :

Des jeunes hommes

L’entrepreneur web à succès, c’est un « dude » dans 98% des cas, âgé entre 25 et 35 ans. La femme la plus connue doit être Caterina Fake, la co-fondatrice de Flickr. Anecdote comique, son mari et associé se faisait dire de ne pas amener sa femme lors des meetings des VC. Insultant, non?

Des geeks

Ces entrepreneurs ont en majorité un background en technologie. Ça peut être dans le développement web, en logiciel ou en matériel, ce sont des passionnés des TI plus que des gens d’affaires avec des MBA. (J’ai un MBA, mais mon background est sciences / technologie alors c’est ok)

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