Les défis du recrutement

Chaque boîte en croissance vit, un jour ou l’autre, un manque de main d’œuvre. Ouvrir des postes chez NOFOLO est une chose, les combler avec les bonnes personnes en est une autre. Voici quelques couilles dans la soupe que je vois ici et là.

Le manque de formation spécialisée

Le problème #1, c’est le manque de main d’œuvre qualifiée. Il y a beaucoup de talent et de potentiel, mais peu d’expérience concrète dans le monde du Web. Un spécialiste Cobol peut être très bon dans son domaine et gagner 150 K$, mais dans une boîte Web, tu ne vaux pas grand chose mon pote.

Les préjugés des p’tites boîtes

Les p’tites boîtes, ça donne des p’tits salaires, c’est bien connu, non? Pourtant, c’est archi-faux. Les boîtes qui donnent des salaires de fou sont soient déficientes en finance 101, soient des grosses entreprises où les emplois sont si ennuyants et mentalement dégénératifs qu’ils doivent offrir des cages dorées. Les p’tites boîtes sont capables de compenser et rémunérer une personne à sa juste valeur. N’en doutez pas.

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Plus de réseaux sociaux, moins de productivité?

Ça me dépasse de voir plusieurs personnes passer autant de temps sur les réseaux sociaux. Je suis « relativement » présent, mais je n’arriverais pas à suivre le beat des power users une seule journée. Du moins, pas si je veux passer du temps dans ma propre business. Je parle à titre personnel et non au nom de l’entreprise, ce qui est différent puisqu’on peut déléguer.

Plus de temps ici, moins de temps là

Le temps étant une ressource limitée, l’équation est simple : Plus on passe de temps sur les réseaux sociaux, moins on en passe ailleurs. Plus on tweet, blogue ou facebook, moins on travaille. Pour des employés lassés de leur boulot, c’est une façon de passer le temps, mais pour un entrepreneur, c’est du temps de moins à faire grandir son entreprise.

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Du béNOvolat

Vendredi dernier, c’était notre première séance de bénévolat chez NOFOLO. En effet, on a décidé de donner une demi-journée de notre temps à chaque mois à un organisme sans but lucratif. La raison? La même que bien du monde, c’est-à-dire de redonner un peu à la société. NOFOLO va très bien, on est en croissance et nous pouvons nous permettre d’en donner. À notre niveau, mais donner quand même.

À notre niveau?

Oui et c’est important de comprendre que la charité, en temps ou en argent, n’est pas une course à l’exploit. Certain peuvent en donner beaucoup, d’autre moins. C’est donner qui compte. Pas besoin d’être Bill Gates ou mère Théresa.

Actuellement avec ce qui se passe en Haïti, il y a un buzz avec qui fait le plus gros don. Ceux qui ne font pas de don se font regarder de travers. D’autres vont même jusqu’à publiciser le relevé de transaction de leur don sur leur blogue. Par maladresse j’espère. Car rendu à ce point, on peut se questionner sur l’altruisme. Quand le don, en temps ou en argent, sert à s’acheter une bonne conscience ou une belle image publique plutôt que de sincèrement vouloir aider, c’est douteux. Comme les médecins bénévoles qui veulent se faire payer leur temps en Haïti.

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Focus!

Un des effets secondaires d’avoir une boîte en santé qui réussit bien, c’est que ça attire des occasions d’affaires. Si c’est flatteur d’être considéré par ses pairs pour faire partie de leurs projets, c’est en contrepartie facile de perdre le focus.

Courir après plusieurs lapins

C’est comme le chasseur qui essaie d’attraper plusieurs lapins en même temps. Ça ne donne rien de bon, à moins d’être chanceux. Mais l’idée d’en capturer plusieurs en même temps peut donner un bon coup de pied au sens rationnel.

Le focus, tout un défi!

Heureusement que nous sommes 3 associés chez Nofolo car tout seul, je me serais probablement déjà éparpillé dans trop de projets. À quoi bon avoir plusieurs projets quand on ne s’en occupe pas convenablement C’est préférable d’en avoir moins, mais d’exceller. Plus facile à dire qu’à faire quand on est des générateurs d’idées infatigables.

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Inspiration pour entrepreneur

Voici une présentation, à regarder absolument, de Tony Hsieh, CEO de Zappos (via Étienne Chabot). Cette boîte entièrement Web vend des souliers sur Internet. Banal? Peut-être pas si on considère son chiffre d’affaires de plus d’un milliard. Un milliard en souliers, c’est beaucoup de paires! Perso, cette entreprise est un modèle à suivre.

Milliardaire, de vendeur de pizza à vendeur de souliers

M. Hsieh n’est pas à sa première entreprise. Il a fondé une business de pizza alors qu’il était étudiant. Ensuite, il a vendu LinkExchange à Microsoft pour 265 M$ en 1998. J’utilisais ce service à l’époque, mais je ne savais pas que c’était lui qui était derrière. Puis il a fondé Zappos qu’il a revendu 1.2 MM$ à Amazon. Tout ça en moins de 15 ans. Quand même!

Vendre des souliers en ligne?

Perso, je trouve que des produits comme des souliers ou des vêtements sont difficiles à vendre en ligne. Plusieurs se sont cassés les dents. Mais Zappos réussit très bien. Le service est la clé :

–    La meilleure expérience d’achat en ligne possible
–    Livraison rapide et gratuite
–    Retour de marchandise simple et gratuite
–    Politique de retour sur 365 jours
–    Service à la clientèle amical, utile et qui dépasse les attentes
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Pourquoi j’aime les LIPDUBs

Qui n’a pas vu au moins un Lipdub ces dernières semaines? Un lipdub est une vidéo, souvent amateur, d’une seule séquence de gens qui font semblant de chanter une toune en regardant une caméra qui bouge. L’UQAM a lancé le bal, l’UPA a suivi, l’Université Laval (d’où je suis doublement diplômé) et plusieurs autres.

Les lipdubs, ces mal-aimés

Chaque libdub attire son lot de critique. Il y a une bonne discussion ici et il y a même un groupe Facebook anti-lipdub. La raison première est qu’une fois la surprise du premier passée, les autres sont vus comme une bande de suiveux pas très originaux. Vrai, mais ce n’est pas mon point de vue.

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Bonne chance ou bon succès?

« Bon succès à ceux qui ont étudié. Bonne chance aux autres ».

Cette phrase, ma professeure de statistiques à l’université nous la disait avant chaque examen. C’est tellement plein de bon sens que ça m’a marqué. Parce que ça en dit beaucoup sur les efforts que l’on met sur la tâche. Rare sont ceux qui subissent un échec total en ayant travaillé fort. Mais nombreux sont ceux qui ont besoin de chance quand ils sont paresseux.

Après 3 marathons dans le désert

Demain sera le lancement d’un gros projet qui anime Nofolo depuis des mois. On travaille comme des forcenés pour assurer plus que seulement la réussite du projet, mais pour livrer un produit dont nous serons fiers.

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La pensée entrepreneuriale « outside the box »

Je vous donne un budget de 5$ et deux heures pour le faire fructifier. Vous faites quoi? Prenez deux minutes pour y réfléchir sans regarder le vidéo et écrivez votre réponse dans les commentaires si vous êtes game… Mais je sais très bien que vous n’aurez même pas lu ce paragraphe que vous serez déjà sur la vidéo :


(Vidéo tirée de cet article d’après un tweet de Ben Yoskovitz)

Je l’avoue, j’ai été très surpris des réponses. C’est lorsqu’on entend des idées simples qu’on se dit « ha ben oui, stivident! ». Mais avouons-le, la dernière idée est vraiment excellente et personne n’y a pensé. C’est ça sortir du cadre, voir plus loin. Quand ça m’arrive, je me trouve brillant. Quand ça arrive à un autre, je m’en veux de ne pas y avoir pensé.

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Le Web et la clause de non-concurrence

À l’époque, c’était facile. Les propriétaires d’une entreprise qui signaient leur convention d’actionnaires se souciaient peu de la clause « standard » de non-concurrence. Généralement, quand un actionnaire se retirait de l’entreprise, il lui fallait éviter de faire concurrence à son ancienne entreprise dans un rayon de X kilomètres. Par exemple, l’ex-actionnaire d’une roulotte à patates de Québec pouvait aller à Lévis pour continuer son métier.

Aujourd’hui, avec le Web, c’est plus compliqué. Beaucoup plus compliqué. La notion de territoire est beaucoup plus floue. La notion de champ d’activité également. J’ai appris à la dure lors de ma vente à Francité en 2000. J’ai appris qu’une clause de non-concurrence à propos du Web n’est pas comme celle de la roulotte à patates. Du coup, je réalisais que je ne pouvais plus faire de Web pendant 2 ans. Simple de même.

Le territoire

Le Web, c’est mondial. On peut être à Pékin et concurrencer directement une entreprise ayant pignon sur rue à New-York. Est-ce que la zone physique de non-concurrence devrait s’étendre sur toute la planète? Est-ce que le territoire à encore un sens? Est-ce déraisonnable de mettre plus de 200 km de rayon?

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Il y a les projets NOFOLO et il y a le reste

Je sais, je sais, ce n’est pas clair, mais c’est comme ça qu’on aime ça. Je me fais souvent demander ce que NOFOLO fait exactement. J’essaie d’expliquer du mieux que je peux, mais le plus simple, c’est de dire :

–    Tu sais ce que font les boîtes Web comme ABC, XYZ et telle autre?
–    Ouais?
–    Et bien ce n’est pas ça qu’on fait.

On ne fait pas de sites Web pour faire des sites Web. On ne fera pas le site de votre entreprise pour uniquement vous donner une vitrine sur Web. NOFOLO voit plus loin que ça. Et c’est pour ça qu’il y a les projets NOFOLO puis il y a le reste. Et pour tout le reste, il y a déjà beaucoup d’entreprises, bonnes ou mauvaises, qui prendront ces mandats.

Les 3 conditions d’un projet NOFOLO

« Alors, un projet NOFOLO, c’est quoi si vous ne faites pas de sites Web comme les autres? ». Tout d’abord, c’est un projet d’affaires dans lequel on s’implique. Ce n’est pas seulement quelques pages Web avec un beau logo qu’on livre pour passer au prochain. Un projet NOFOLO répond à trois conditions :

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