Web analytique et commerce traditionnel

Plus qu’un simple défi technologique, être dans le monde du web analytique est une traversée du désert où il faudra éduquer, évangéliser, propager la bonne nouvelle quoi. Il ne suffit que de sortir du cercle de geeks, où parler de mesure d’audience est trivial comme avoir une roue ronde, pour s’en rendre compte.

Premièrement, la majorité des gestionnaires n’ont que quelques chiffres sur leur audience. Souvent, ce sont des outils de base fournis par l’hébergeur. On sait qu’on a eu X visiteurs et Y pages vues. Super, le truc sur l’Internet a l’air de fonctionner.

Vraiment? Transposons ça dans la vie réelle. Un supermarché par exemple. Si le gérant voyait que 9 clients sur 10 sortaient aussitôt passé la porte d’entrée, que ferait-il? Il chercherait rapidement le problème, non? Et s’il s’apercevait que 8 clients sur 10 abandonnait leur panier d’épicerie rempli à quelques mètres de la caisse?

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Alors, payant ou gratuit le web?

Nouvelle surprenante dans le journal Les Affaires cette semaine à propos du web gratuit : Le New York Times (NYT) et le Wall Street Journal (WSJ) ont l’intention de rendre gratuites leurs sections payantes. Surprenant parce que ces deux journaux démontraient que le modèle payant pouvait s’appliquer au contenu de qualité.

Surtout, ils démontraient que ça pouvait rapporter gros. Le NYT avait 225 000 abonnés payant entre 50$ et 100$ par année, donc disons un beau magot moyen de 16 875 000$. Pour le WSJ, c’est 931 000 abonnés qui rapporte 65 M$ en plus de 75 M$ en publicités pour les sections payantes.

Mettre une croix sur ces revenus n’est sûrement pas une décision prise à la légère. Un risque bien calculé sans doute. Le fait est que ces deux journaux en ligne croient qu’ils retireront plus du modèle gratuit / publicité. Dans le cas du WSJ, ils estiment faire passer les revenus publicitaires à 375 M$. Donc près du triple des revenus actuels. Le choix semble évident, non?

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GoDaddy ou comment vendre en ligne

J’ai acheté quelques domaines dernièrement sur GoDaddy.com et je suis toujours impressionné à quel point ils ont compris le truc pour faire de l’argent. Le site pourrait faire l’objet d’un cours complet de e-commerce.

Tout d’abord, ils attirent le monde avec des prix vraiment alléchants. Probablement qu’on ne peut trouver des domaines moins chers ailleurs. Du moins, dans ce que j’ai vu, c’est plus cher ailleurs. Mais est-ce qu’ils se content que de donner des domaines à bas prix? Ho que non! Bienvenue dans le fast-food de la consommation électronique.

Tout au long du processus d’achat, il y a des promos, des ajouts, des spéciaux, des offres à ne pas manquer, des rabais… Pour quelques dollars, on a aussi tel ou tel domaine. Pour quelques autres dollars, on a un hébergement et un email. On coche la case ici et pour 2.99$, on a le domaine pour 2 ans. Pourquoi ne pas prendre le .info tant qu’à y être? Il est en spécial à 1.99$…

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Du marketing web 2.0 pour les vieux?

 

Blogs, wikis, video, réseaux sociaux, etc. Tous ces beaux termes à la mode web 2.0 sont-ils synonymes de jeunesse? Peut-on cibler des clients B2B dans la quarantaine avec de tels outils? Est-ce que les vieux, c’est-à-dire 30 ans et plus, sont dans le web 2.0 ou ils ont de la misère à utiliser un email?

Dans un contexte B2B où les preneurs de décisions sont généralement plus âgés, disons 30 à 50 ans, que la nouvelle génération branchée iPod, SMS, MySpace, etc, est-ce pertinent d’utiliser les outils web 2.0 comme outils marketing pour les rejoindre?

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Mon cadavre vaut 4 625$ et n’est pas accro aux blogues

 

Le site de rencontres Mingle revient à la charge avec un truc viral pour faire parler d’eux. On se rappelle le dernier sondage viral qui avait fait le tour de la blogosphère : How geek are you? Dans ce cas-ci, c’est pour savoir à quel point nous sommes accros aux blogues. Et bien, je me surprends d’avoir un aussi petit score.

En fait, c’est tant mieux puisque trop, c’est comme pas assez. Ce test confirme hors de tout doute que je suis un être parfaitement balancé et pouvant être intégré à la société. J’ai essayé aussi le calculateur de la valeur de mon cadavre. C’est pas mal non plus!

Plus sérieusement, j’aime bien leur stratégie e-marketing de créer ces petits quiz viraux. Ça fonctionne très bien en voyant le nombre de blogueurs qui relaient leur score. Autrement dit, avec peu de moyens et beaucoup de créativité, ils arrivent à faire parler d’eux et d’attirer l’attention sur leur site de rencontres. De quoi faire rougir les grandes sociétés qui croient que le viral est un truc qui s’achète.

Par contre, je me questionne sur le public atteint avec ces quiz. Geek et Blog addict, ça ne sonne pas très féminin. Alors quoi, ils attirent 95% de mecs? C’est l’inverse du succès pour un site de rencontres qui se résume ainsi : Attire les femmes et les hommes suivront.

Comment ne pas faire un million de dollars

Je lisais un billet de Seth Godin « How to make a million dollars » qui expliquait la stratégie chinoise (China Strategy). Ceci consiste à faire 1$ de profit auprès d’un million de personne. Ou un cent auprès de 100 M de personnes. En théorie, c’est si simple que ça doit fonctionner. Mais en pratique, c’est beaucoup plus difficile.

Ça me rappelle l’époque où je travaillais pour Francité sur WebD. Suite au dégonflement de la bulle Internet, les revenus de pub ont chuté passant de centaines de milliers de dollars à presque rien du tout. En moins de 2, l’entreprise réorientait son modèle d’affaires : Devenir payant. La vision du directeur général? « Nous avons 1M de visiteurs uniques. Si on peut tirer 1$ de chacun de ces visiteurs alors nous ferons 1 M$! ». Ça me rappelle cette stratégie chinoise qui n’est pas réputée pour fonctionner…

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Est-ce nécessaire de dire qui est derrière un site?

Un des mes réflexes lorsque je visite un site web intéressant, c’est de rechercher qui est derrière. Que ce soit un blogue ou un site commercial, j’aime savoir qui est l’auteur de cette réalisation. Une compagnie? Une bande de copains? Un neuro-physicien réputé? Un jeune qui veut se faire connaître? Pourtant, trop souvent, il n’y a rien. Une page de contact avec un formulaire inintéressant tout au plus.

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Le contenu est ROI

D’accord, le jeu de mots est subtil et probablement qu’il n’y a que moi qui comprenne ma blague. Le ROI est dans le sens de « Return On Investment » autant qu’il est dans le sens de roi, comme dans « le client est roi ».

Mais bon, mon point est que je teste depuis quelque temps l’efficacité d’articles spécialisés sur le web analytique. Tout seul, le site n’avait que quelques visiteurs par semaine provenant des outils de recherche. Maintenant, soit près de 2 mois plus tard, ce sont des dizaines de visites provenant de la recherche organique qui tombent sur mon site. Et ce ne sont pas des rebonds, mais en majorité des visiteurs intéressés par le contenu.

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Internet n’est pas une business

J’ai lu un article intéressant sur le blogue Duct Tape Marketing : Internet is not a business. C’est probablement la phrase la plus redoutée de ces charlatants que sont Joel Comm est ses collègues.

Il y a 2 points à retenir:

1) Pour faire du business, il faut avoir un client, un produit ou un service à vendre pour combler le besoin de ce client.
2) Internet est un outil qui aide à faire du commerce.

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