Quand ta fille de 7 ans veut une carte de crédit pour acheter sur Amazon

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  • Papa, pour ma fête j’aimerais avoir une carte de crédit
  • Heuuu…. Quoi? Pourquoi?
  • Parce que je veux acheter sur Amazon

Whaaaat? Ma fille a 7 ans et elle veut une carte de crédit pour magasiner ses kossins sur Amazon.

Ça m’a sidéré.

Et hier encore, je reçois une boîte d’Amazon. Ma fille de me dire « Ha chanceux, t’as encore acheté sur Amazon ».

Heille poulette, moi à ton âge je regardais le Distribution aux Consommateurs et j’avais une tirelire avec pas grand-chose dedans.

Même défi. Médium et techniques différents.

Du coup, ça m’a frappé comme une pelle en acier en pleine face : Amazon est plus qu’une plateforme de commerce en ligne. C’est une façon de faire. Au même titre que chercher sur Google.

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Comment j’ai généré un million (oui, oui, 1 000 000$) en revenus récurrents. Et le plan pour générer le deuxième million.

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Et bien voilà. DashThis a atteint une autre étape récemment. Et plus vite que prévu en plus! Nous avons atteint le plateau du million de revenus récurrents annuels, soit plus de 83 333,33$ par mois. Bien sûr, ça n’inclut pas les autres revenus, mais le récurrent, c’est ce qu’on aime le plus!

Faire un million en revenus, c’est bien. Faire un million en revenus récurrents, c’est mieux!

Dans le monde des entreprises SaaS hors Silicon Valley, dans un Québec francophone de surcroît, c’est quand même pas pire!

Je ne ferai pas dans ce billet l’éloge des revenus récurrents, mais toute personne sensée dira que c’est préférable des revenus récurrents, souvent qualifiés de passifs, contrairement à, disons, une compagnie de service qui doit toujours renouveler ses revenus avec des nouveaux mandats par exemple.

Des revenus récurrents, c’est des revenus qui entrent dans le compte de banque pendant qu’on dort. Pendant qu’on fait du vélo. Pendant qu’on est à la plage sans connexion Internet. C’est parfait pour un individu paresseux comme moi.

Alors, c’est quoi le truc Steph?

Choisir le bon modèle d’affaires

Ça l’air niaiseux, mais ce n’est pas tout le monde qui pense « revenus récurrents ». Le modèle d’affaires doit refléter ça. C’est peut-être plus évident dans le monde du SaaS de vendre des abonnements, mais j’ai aussi connu des entreprises de service qui avaient un fort penchant sur les revenus récurrents. Sans surprise, ils s’en sortaient mieux que les autres!

Ventes. Ventes. Ventes. Ventes. Ventes. Ventes.

Focus sur les ventes. Les ventes. Ventesventesventesventes. VEEEEEEEENTES!! Je ne sais pas comment le dire plus clairement. Sort de ton incubateur-accélérateur-écosystème-groupe-d’entrepreneurs-boboche pis va vendre. Always be selling.

Trouve des clients. C’est la SEULE façon de générer des revenus. Ça doit être une obsession. Lire la suite de « Comment j’ai généré un million (oui, oui, 1 000 000$) en revenus récurrents. Et le plan pour générer le deuxième million. »

Cibler ceux qui dépensent l’argent des autres

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Avez-vous déjà dépensé l’argent des autres? C’est amusant hein! Du coup, le montant payé nous dérange un peu moins, pour ne pas dire pas du tout.

Pas pour rien que les hôtels à vocation d’affaires chargent l’accès à Internet un prix de fou. C’est la compagnie qui paye!

Si vous vous demandiez pour pourquoi les gouvernements sont des trous sans fond qui engloutissent le trésor public, et bien voilà : Simplement parce qu’ils dépensent l’argent des autres.

Dans leur cas, l’argent des autres vient toujours à manquer, mais bon, c’est un autre sujet.

Ceux qui ont déjà travaillé pour une grosse boîte savent ce que c’est : Quand vient le temps d’acheter, le prix n’est pas un facteur réellement critique, mais une variable parmi d’autres dans une décision.

Perso, j’essaie toujours de penser à un projet d’affaires où celui qui achète dépense l’argent des autres plutôt que son propre argent.

Pourquoi?

Parce que c’est plus payant. Au lieu de vendre un truc à 20$, on peut le vendre 50, 100 ou même 500$.

Juste parce que le type ne dépense pas son propre fric.

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TPS et/ou TVQ: Quelles taxes charger au Canada et hors-Canada sur le Web?

Ça fait quelques fois que je me fais poser la question : Steph, comment tu gères les taxes pour DashThis au Québec, hors Québec et hors Canada?

Faut dire que j’ai eu des problèmes au début moi aussi. C’est compliqué tout ça et les versions diffèrent selon l’humeur du fonctionnaire qu’on interroge.

Il faut aussi dire que tout ceci s’adresse uniquement aux applications Web qui sont utilisées localement par le client. En effet, si le service était donné au Québec alors les TPS et TVQ s’appliqueraient. Mais comme on est sur Internet et que mon client utilise DashThis chez lui, disons au Brésil, les taxes dépendent de son adresse de facturation. Ça s’applique aussi aux produits physiques vendus sur le Web, mais pour eux, ça dépendra de l’adresse de livraison.

À la bonne franquette, j’en connais qui ne se cassent pas la tête :

TPS + TVQ au Québec. TPS partout ailleurs, même hors Canada. C’est correct tant qu’on ne se fait pas vérifier.

Au début, je pensais que c’était TPS+TVQ au Québec, TPS au Canada et rien hors Canada. Mais non, pourquoi faire simple quand on peut compliquer les choses.

Voilà la vraie patente :

Québec : TPS + TVQ

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Comment vendre en ligne partout sur planète?

Une des questions que je me fais le plus poser est « Comment tu arrives à vendre partout dans le monde »?

De un, il ne faut pas croire que parce qu’on vend dans plusieurs pays qu’on vend nécessairement plus. Le terrain de jeu est plus grand, oui, mais ça amène d’autres défis. En particulier est que si je peux vendre à un australien, un australien peut lui aussi vendre à mon voisin.

Il n’y a rien de facile que ce soit local ou international.

De deux, dans un monde où un produit est assez uniforme au niveau planétaire, on n’a pas à se battre contre des barrières culturelles. Par exemple, introduire de la poutine au porc confit en Indonésie est probablement plus complexe que de vendre un téléphone intelligent. Les outils technologiques, je crois, ont plus tendance à être uniformes que d’autres domaines.

De trois, nous répondons à un besoin universel : Partout où il y a un accès à Internet, il y a des agences Web et marketeux qui font du business avec le Web. Et qui dit business, dit investissement et éventuellement, quelqu’un aura besoin d’un rapport ou d’un dashboard pour faire le suivi de performance.

Ceci étant dit, vendre à un néo-zélandais n’est pas plus facile que de vendre à son voisin. En fait, si on n’est pas capable de convaincre quelqu’un dans son entourage que le produit à de la valeur, difficile d’imaginer convaincre d’autres acheteurs dans d’autres pays.

On revient donc à la base : Identifier un besoin, proposer une solution qui a assez de valeur pour qu’une personne décide de vous payer en retour.

Mais tu t’en fous de ça right? Tu veux deux-trois trucs de pro? OK, ok… Lire la suite de « Comment vendre en ligne partout sur planète? »

5 trucs pour vendre sur Internet sans dire un mot

Ça me surprend chaque fois qu’on obtient un mandat de personnalisation sans avoir dit un seul mot.  Il y a 30 ans, même juste 10 ans, ça aurait été impensable de faire des affaires sans contact direct. Pourtant, aujourd’hui on arrive à avoir des mandats de plusieurs milliers de dollars sans se voir ni se parler.

Welcome to my world!

En fait, ce n’est pas nouveau pour moi. En 1996, le pote Sylvain et moi développions de sites Web et logos pour des entreprises en Europe sans jamais leur parler. C’était assez rudimentaire avec les moyens de l’époque surtout avec les chèques par avion parce que Paypal n’existait pas et les virements banquaires étaient (et sont encore) un pain in the ass.

Mais bon, je m’égare là.

Si plusieurs clients aiment bien le téléphone, d’autres sont totalement à l’aise avec le email uniquement. Alors, comment arriver à conclure une entente avec une organisation à l’autre bout de la planète sans jamais se voir ni se parler, seulement par échanges d’emails? Voici 5 trucs.

#1 Soigner son texte

Ça l’air simple, mais c’est un art. Généralement ce qui sort par écrit est distortionné par rapport à ce qu’on a en tête. On fait tous ça, penser, écrire et se relire après avoir pesé « send » et se dire «  Ha bâtard, ça n’a pas de sens ce que je viens d’écrire là! ».

Corriger les fautes, aérer le texte, se relire, faire des phrases simples, courtes, concises, précises, pas ambigües…

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C’est bien meilleur avec de vrais morceaux d’humains

Faut arrêter de voir 37 Signals et les autres vedettes du Web comme étant la seule voie à suivre. La réalité, c’est que comme Youtube et Facebook, il y a peu d’appelés et encore moins d’élus dans le rayon des histoires à succès multi-millionnaires.

Est-ce que ça veut dire qu’on ne peut pas faire du business en ligne et bien réussir? Non, au contraire. Mais il faut revenir sur terre et comprendre que les affaires, en ligne ou pas, ça se passe surtout entre des humains.

Quelques chanceux peuvent exploiter un commerce entièrement automatisé, sans support ou presque, tout en sirotant un pina-colada sur une plage pendant que les millions entrent à coups de camions.

Pour le commun des mortels, les affaires resteront une histoire de poignée de mains, de confiance et de relations. Ça s’applique en ligne également.

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Commerce et confiance en ligne

Donneriez-vous votre carte de crédit à une personne à l’autre bout de la planète, à qui vous n’avez jamais parlé de vive voix par surcroît, pour qu’elle y prélève quelques milliers de dollars?

La réaction naturelle et spontanée est généralement « Non ».

Pourtant, on arrive à le faire. Ça semble surréel quand je raconte ça au beau-père, mais avec une bonne approche, ça se fait.

Comment? Premièrement, en ne se cachant pas. Au contraire, la transparence est l’élément clé ici. Il faut absolument que le client soit en confiance et soit convaincu de votre authenticité.

Une première étape est la page « À propos ». Ça a l’air de rien, mais cette page est très consultée. Moi le premier, je regarde toujours qui est derrière une compagnie avant de donner ma carte de crédit. Après tout, faire du business, c’est des personnes qui parlent à d’autres personnes. Même sur Internet, on veut faire affaire avec des humains.

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Converti ou crève

Non, non, je ne suis pas rendu un fanatique religieux qui veut imposer ma vision. Mais dans le merveilleux monde des entreprises SaaS (Software as a Service), le taux de conversion est un incontournable. Sans conversion, point de salut comme disait Chose Binne.

Conversion, de kossé?

Bien, c’est assez simple. Dans le monde du SaaS, tout est une question de chiffres. 100 personnes viennent sur le site. Dix essaient le produit. Une achète. Ça fait un taux de conversion de 1%.

Jouez un peu avec les règles de trois et hop vous avez grosso-modo vos prévisions financières.

La beauté du SaaS est que c’est totalement pure play. Tout est numérique et le marché est mondial. L’envers de la médaille est qu’il n’y a pas, ou moins, de contact humain. Pas de « vente » directe comme telle.

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Qui sont les vedettes Web québécoises à l’international?

Les chinois ont ramassé beaucoup de jobs nord-américaines dans le dernier quart de siècle. Épeurant? Non, parce qu’on continue à produire des biens à forte valeur ajoutée. Combien faut-il que les chinois produisent de T-shirts et kossins vendus chez Wal-Mart pour valoir un Boeing 747, un scanner médical, un MacBook ou un BlackBerry?

Si on transpose ceci au Web québécois, quels sont les produits à forte valeur ajoutée que nous produisons? Où sont les Amazon, eBay, Dell, Facebook et autres Google du Québec? Pourquoi il n’y pas ou peu de Jean Coutu, de Matrox, de CGI, de Couche-tard ou de Cirque du Soleil pour faire rayonner le Web québécois à l’étranger?

Amusons-nous un peu, nommez-moi 10 vedettes québécoises du Web qui brillent hors Québec? Je parle d’entreprises pure-play d’au moins 30 employés qui font quelques millions de chiffre d’affaires.  Duproprio? Ok. Ensuite? Mediagrif? Ok. iWeb? Ok. Beyond The Rack? Ok. NVI? Ok. Acquisio? Je pense que oui. Les têtes à claques? Mouin. Praized? Ils ont du potentiel, mais loin du compte pour l’instant.

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