Blogues et politique

 

Hier, j’ai vu l’inscription du blogue officiel du Parti Québécois (PQ) sur Tout Le Monde En Blogue. D’entrée de jeu, je salue cette initiative de connecter un blogue à la blogosphère et d’inciter la création de liens. Il ne manque qu’un blogroll et ça serait parfait.

Les fleurs

Tant qu’a y être, j’ai vérifié les sites des autres formations politiques principales du Québec, le Parti Libéral du Québec (PLQ) et l’Action Démocratique du Québec (ADQ). Dans le premier cas, il n’y a pas de blogue, mais quelque chose qui peut s’en approcher avec les billets du premier ministre. Billets, oui, mais pas de place pour les commentaires. Bonjour la discussion!

Et l’ADQ? Rien. Que dale. Même pas un pou. Pas l’ombre d’une discussion avec les internautes. Et leur intranet aurait besoin d’être vérifié par le technicien…

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Et la pénétration là dedans?

 

Je me rappelle au début des années 2000, le web était surtout une question de grandeur. On parlait de marché illimité, sans frontière, de milliards de clients potentiels, d’occasions infinies, etc. En d’autres mots, c’est un modèle horizontal, très large. Think Global qu’ils disaient.

Et si l’inverse fonctionnait aussi? C’est-à-dire très localisé, vertical, en essayant de pénétrer un petit marché en profondeur plutôt qu’en surface? Plusieurs se sont cassés les dents en voyant trop grand. Think local qu’ils auraient dû se dire.

En fait, ça fonctionne déjà et je n’invente rien ici. Prenons l’exemple de petits portails régionaux qui semblent ridicules vis-à-vis les grands portails nationaux et mondiaux. Pourtant, plusieurs arrivent à tirer des revenus et profits très intéressants qui, toutes proportions gardées, n’ont rien à envier aux plus gros.

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La vente, les revenus, ces maux nécessaires

J’ai beau chercher, je ne trouve pas. Les entrepreneurs web que je connais de près ou de loin ne sont pas des gens d’affaires. Moi inclus. Non, ce sont des gens passionnés par leur produit / service qui veulent changer le monde. Mais ce sont des gens nuls quand vient le temps de faire du fric.

Autant dans les startups très connues décrites dans le livre « Founders at work » que celle plus près de nous, les fondateurs ne pensent ni à l’argent, ni aux ventes, ni aux revenus, ni aux modèles d’affaires. Ou très peu. Un peu de pub? Ouais, c’est parfait.

Je pense que la plupart se contenteraient d’un salaire minable si ça peut leur permettre de travailler sur leur joujou. C’est sans aucun doute ma pensée : Vaut mieux travailler à rabais pour soi qu’au gros salaire pour un job et/ou quelqu’un que l’on déteste.

Là où j’aime les gens d’affaires, les vrais, pas les amateurs, ceux qui pensent au pognon, au gros pognon, c’est quand ils disent « Pourquoi tu travailles pour des pinottes alors que tu peux faire la même chose pour 5,10, 20 ou 100 fois plus? ». Duh?

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Bilan de mon expérience Facebook

J’utilise Facebook depuis quelque temps déjà. Je suis même plutôt bien familiarisé avec le concept, les applications, sa valeur ajoutée, etc. Il est maintenant temps d’un bilan de ce que j’ai réalisé grâce à Facebook.

Des graffitis

Je me suis amusé à faire quelques graffitis sur les profils de mes amis. Je me spécialise même dans les logos Playboy.

Des patates chaudes

J’ai installé l’application « hot potatoes » pour envoyer des patates chaudes à mes amis. Un genre de jeu « tag » virtuel quoi.

Des coups de pied au derrière

Des dizaines de coup de pied dans le derrière de mes amis les ont fait voler plusieurs centaines de mètres. Avec leur photo, c’est marrant comme application.

Des amis avec du duvet

Non, pas les filles qui ne s’épilent pas la moustache, mais une application du style tamagotchi où on doit s’occuper d’un animal virtuel. Mes amis se foutent sans détour de mon ami poilu et je suis le seul à m’en occuper. Pauvre lui.

Des zombies

Chris s’amuse avec les zombies. J’ai fait le mien. Je ne comprends pas trop bien le principe. On doit faire une armée de zombie je pense.

Des bières

J’ai installé un truc pour le oktoberfest et payé des bières à des potes. Dans le virtuel seulement, bien évidemment.

Du roche-papier-ciseau

J’ai perdu et/ou annulé et/ou gagné quelques parties de roche-papier-ciseau.

Des cadeaux

Un en fait. Le premier est gratuit, les autres sont à 1$. C’était pour me faire remarquer d’une jolie demoiselle alors je lui envoyer une licorne. Gratuit, je sais. Mais c’est l’intention qui compte, non?

Et le reste

J’ai créé un groupe pour Yulbiz-Québec et j’ai joint le groupe Web Analytique Québec. D’un point de vue utile, ce sont les deux trucs intelligents que j’ai fait sur Facebook. Le ratio « trucs brillants / trucs insignifiants » est révélateur. Autrement dit, une faible portion du temps passé sur Facebook n’est pas une perte de temps pure et simple.

En somme, mon utilisation de Facebook se résume à ceci : Et après? Ha, bien sûr que je m’amuse avec tous ces trucs insignifiants. Mais je continue à utiliser MSN et ce bon vieux email pour être connecté avec mes potes proches. C’est le site idéal lorsqu’on veut perdre une heure ou deux. C’est très sain de glander de temps à autre. Moi-même, je prêche le glandage le vendredi sur ce blogue. Mais pour m’aider à réaliser quelque chose d’utile et pertinent dans ma vie, on repassera.

Le contenu amateur sur le déclin?

Après des mois de ruée vers l’or avec les centaines de sites désirant profiter de la manne du User Content Generated (contenu créé par l’utilisateur), reviendrait-on à un modèle plus conservateur avec du contenu plus professionnel?

C’est ce que fait ManiaTV en abandonnant tout son contenu amateur, majoritairement soumis par les utilisateurs (article). Tout un volte-face après avoir passé du modèle professionnel et semi-professionnel vers l’amateur.

Ils ont ouvert le contenu amateur sur le site après le boom de YouTube. C’était alors Random Joe la vedette du web avec sa caméra de qualité discutable. Au diable les pros du skateboard, on préfère l’inconnu qui se plante royalement et qui devient la vedette instantanée du web pendant 15 minutes.

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Faut-il avoir peur de Big Brother?

On n’y pense pas souvent, mais notre identité numérique laisse des traces. Des traces grosses comme des pas de brontosaure dans la neige molle. C’est encore pire quand on fait parti d’un réseau : MSN, Google, Yahoo! et d’autres plus ou moins gros.

Pourquoi? C’est bien simple. Google par exemple. Avec notre compte Gmail, on se retrouve connecté avec le même identifiant sur beaucoup d’autres services et même la recherche. Mon email apparaît dans le haut de Google me signifiant que je suis connecté. Gênant de chercher « femmes nues avec du chocolat sur les seins », non?

Autrement dit, si Google le veut, il peut savoir et étudier tout ce que je recherche. Vu autrement, Google peut lire dans mes pensées parce que je cherche une pizzeria à Québec, que j’envoie un GMail à mes amis pour un party, etc, etc. Qu’est-ce que ce sera avec le GPhone, le truc de paiement Google et autres gogosses qui seront omniprésentes?

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Manger sa propre bouffe

De temps à autre, je suis en contact avec des idées de projets, web surtout. Souvent, ce sont des projets et idées qui ne me touchent pas directement parce que je ne suis pas le public cible ou que je ne connais rien au domaine. Dur de donner un avis dans de tels cas, mais peu importe, l’idée peut être bonne quand même (ben non, je ne détiens pas la vérité).

Habituellement, la première question que je pose est « Est-ce que tu serais toi-même utilisateur de ton produit / service? ». C’est là que je me fais un tableau de la pertinence de l’idée. Généralement, je me fais regarder avec des yeux de poisson vides (les yeux, pas le poisson) suivit d’un silence plus ou moins long.

eeeeh … t’es taré ou quoi, t’as rien compris à mon idée?
Peu importe, l’utiliserais-tu ou pas?
Ben là, je ne sais pas trop

Bingo.

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5 façons de retenir un acheteur potentiel

 

Des fois, on dirait que des entreprises en ligne ne veulent pas de moi comme client. C’est tellement compliqué de passer à travers tout le processus d’achat (quand il y en a un!?) que c’est plus simple de laisser tomber et d’aller voir ailleurs.

Ce n’est probablement pas de mauvaise foi, mais plutôt parce que ces entreprises sont mal conseillées. C’est-à-dire qu’ils font affaire avec des boîtes de design web qui n’ont aucun talent et/ou intérêt en affaires électroniques. C’est beau, on se fout que ça soit fonctionnel quoi!

En bout de ligne, l’entreprise oublie que le site web est là pour supporter ses objectifs d’affaires. Soit vendre, soit communiquer, soit servir, etc. Après tout, le site web vient souvent foutre le bordel dans la stratégie des gestionnaires alors que ça n’apporte qu’un faible pourcentage des revenus. Et encore…

Au lieu de pelleter le tout en dessous du tapis, quelques petits trucs forts simples peuvent permettre d’augmenter le rendement du site web.

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Qui a dit que persévérer était facile?

Persévérer : verbe intransitif dont le sens est de persister dans une action, une résolution, une attitude, malgré les difficultés rencontrées.  Des synonymes? Insister, persister, s’entêter, s’acharner. En somme, rien qui sonne facile comme une balade dans le parc.

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement et de ce que je vois dans mon entourage, nos attentes sont trop élevées 8 fois sur 10. Pire, les déceptions nous affectent beaucoup plus et le mauvais sort de l’échec semble s’acharner sur nous à jamais.

Le persévérant a une grosse tête de cochon et est têtu comme une tonne de cailloux. Le persévérant refuse les échecs et s’en inspire pour continuer. Le persévérant sait que le chemin ne sera pas facile. Il sait aussi que le chemin sera encore pire que ce qu’il pensait.

La persévérance est probablement la qualité la plus difficile à acquérir et à conserver. Par conséquent, c’est aussi la plus satisfaisante. N’est-ce pas le comble quand on réussit ce qui semblait impossible? On est rempli de fierté, le torse bombé. On rayonne de confiance quoi! Par ailleurs, le succès attire le succès et les femmes sont attirées par les hommes sûrs d’eux… Pensez-y!

Bref, pourquoi je parle de ça? Parce qu’on a besoin de se faire botter le derrière, de se faire rappeler que ce n’est pas facile, mais que ce n’est pas impossible. Parce que chaque entrepreneur est confronté régulièrement aux échecs, aux fichus imprévus, aux mauvaises surprises, etc. Dans bien des cas, la persévérance n’est pas seulement un atout, mais un prérequis. Alors, entre tout laisser tomber ou repartir avec la plus jolie cheerleader, que choisissez-vous?

Alors, payant ou gratuit le web?

Nouvelle surprenante dans le journal Les Affaires cette semaine à propos du web gratuit : Le New York Times (NYT) et le Wall Street Journal (WSJ) ont l’intention de rendre gratuites leurs sections payantes. Surprenant parce que ces deux journaux démontraient que le modèle payant pouvait s’appliquer au contenu de qualité.

Surtout, ils démontraient que ça pouvait rapporter gros. Le NYT avait 225 000 abonnés payant entre 50$ et 100$ par année, donc disons un beau magot moyen de 16 875 000$. Pour le WSJ, c’est 931 000 abonnés qui rapporte 65 M$ en plus de 75 M$ en publicités pour les sections payantes.

Mettre une croix sur ces revenus n’est sûrement pas une décision prise à la légère. Un risque bien calculé sans doute. Le fait est que ces deux journaux en ligne croient qu’ils retireront plus du modèle gratuit / publicité. Dans le cas du WSJ, ils estiment faire passer les revenus publicitaires à 375 M$. Donc près du triple des revenus actuels. Le choix semble évident, non?

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