Alors ça y’est : Capazoo a l’air plutôt à l’agonie sur son lit de mort. Heri me dit que le restant des employés à été mis à la porte hier en plus qu’il y aurait une pancarte « à louer » devant les bureaux de Capazoo.
Il ne reste plus qu’à tirer la « plug » sur leurs coûteux serveurs (5M$ en hébergement pour 3 ans pour 14 000 membres… ouch!) et Capazoo sera de l’histoire ancienne. Bien que M. Corriveau, un porte-parole d’un fondateur, semble croire que tout sera revenu à la normale dans quelques jours…
Je n’ai évidemment pas été un chaud partisan de ce projet dès le départ. J’aurais honnêtement préféré un projet qui aurait pu devenir la fierté des entreprises Web au Québec. J’aurais aimé parler d’un site qui démontre au reste du monde qu’on peut lancer des projets d’envergure planétaire ici, au Québec.
Alors, quoi retenir de cette histoire?
De l’argent, oui, mais…
Ce qui a frappé dans le projet Capazoo, c’est le financement qu’ils ont eu. 25 M$ plus un autre 20 M$ possible. Le tout flambé en 2 ans. Considérant la masse salariale de 150 employés, des commissions et salaires des fondateurs (1.2 M$ en un an), c’est normal que c’est vite flambé. Pourtant, je connais beaucoup de gens qui aurait fait 10 fois mieux avec 10 fois moins…