Régime à deux vitesses

J’ai officiellement perdu 30 livres et 4 trous de ceinture depuis 1 an. Comment? En mangeant moins. Tout bonnement. Pas autrement, juste moins. Je n’ai plus 20 ans, mais je mangeais comme si. Je continue donc mes martinis, vino et autres apéros ainsi que la bonne bouffe plein de beurre et de crème que j’ai un plaisir fou à cuisiner. Je fais du sport depuis des années et l’intensité n’a pas vraiment varié.

Un pote a obtenu grosso-modo les mêmes résultats, mais en genre 3 mois. C’est 4x plus rapide que moi. Mais, ça a demandé des sacrifices et changements importants au niveau de la nourriture comme couper drastiquement gras, sucre, sel, alcool, etc. Bref, tout ce qui est bon.

Sérieusement. Un sandwich au thon pas de mayo, quelle horreur! À ça, c’est ajouté un entraînement plutôt intensif qui était nul depuis des années.

Ça illustre deux approches pour réaliser un objectif que ce soit pour un régime, en affaires, sportif ou autre. Deux résultats semblables, mais deux façons de faire. Laquelle est la meilleur?

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Passons sur Google Plus qu’on en finisse

Alors, Google Plussera ou Google Plussera pas? Je dois avouer que je suis un peu embêté de ne pas participer plus à Google+. Pourquoi? Parce qu’il me semble avoir tout ce qu’il faut pour qu’on socialise à fond. One stop Web 2.0 shop quoi.

Le problème, c’est que ça demande de changer mes p’tites habitudes. Et dieu sait que les humaines sont des bibittes de routine qui détestent le changement.

Là, je suis pogné avec Facebook, LinkedIn et Twitter d’un côté et Google+, qui est un amalgame de tout ça, de l’autre. Je suis habitué avec les 3 premiers, mais Google+ est diablement bien fait.

Quand même, on s’amuse à mettre des p’tites photos dans des p’tits ronds.

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J’aime les revenus récurrents

J’ai eu une discussion intéressante sur les startups hier. Un point au menu était les revenus et la récurrence. En effet,  entre choisir entre un montant X maintenant et un montant 4X plus tard, plusieurs prendraient le premier.

Pourquoi? Parce que c’est humain.

Je compare souvent l’industrie du service à celle des produits. Dans le monde du service, on obtient un mandat disons de 50 000$ en échange de notre temps. Dans le monde des produits, par exemple un abonnement à une revue, ce serait plutôt 50$ par année en échange du produit.

On convient tous que le premier cas semble plus payant. En effet, ça prend 1000 abonnements à 50$ pour équivaloir le 50 000$ du mandat. Attrayant, non? Oui, à court terme.

Que reste-t-il du mandat une fois terminé? Rien. Ou du moins, pas grand-chose. Le service est rarement récurrent. Un projet a un début et une fin. Et quand c’est fini, ben c’est fini. Il faut repartir de la case départ après chaque mandat.

Ok, ok,  vous allez me dire avec de la maintenance ou d’autres façons de faire ça va générer du récurrent. Mais pas récurrent au même titre qu’un abonnement à votre téléphone avec un ratio de coûts / client qui diminue rapidement à mesure que les clients augmentent.

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Quick update sur DashThis! : Un dashboard minute!

On me l’a demandé. C’était sensé. C’est donc fait: La possibilité de créer un dashboard avec des indicateurs de performance par défaut. Le tout en un seul clic.

Pourquoi?

1- Pour essayer. Ça donne un tableau de bord complet en 1 clic avec des indicateurs de qualité qui sont utile pour n’importe quelle entreprise.

2- Pour partir quelque part. Nombreux sont les entreprises et individus qui ne sont pas à l’aise avec l’idée de créer un tableau de bord. Et c’est correct ainsi.

Un tableau de bord par défaut donne une base, un point de départ pour se faire la main. Rien n’empêche de faire évoluer les indicateurs par la suite.

3- Pour les agences Web non spécialisées en Web analytique. Un dashboard minute, c’est simple, mais ça permet de créer un lien à long terme avec le client plutôt que bêtement le laisser partir avec son compte Google Analytics. En effet, celui-ci ayant accès à des statistiques simples à comprendre sera le premier à appeler son fournisseur dès qu’un indicateur ne sera pas à son goût. Et hop, du repeat business comme on aime.

3 raisons de définir le marché cible de sa startup

On aimerait bien faire plaisir à tout le monde avec notre startup. Malheureusement, on ne peut pas. Du moins, pas encore. La survie étant généralement la  priorité absolue, il est préférable de viser une cible et de l’atteindre plutôt que de courir plusieurs lapins à la fois. D’où l’importance de définir son marché cible et de s’y tenir.

Voici 3 bonnes raisons :

1- Prendre le temps d’apprendre

C’est déjà compliqué de combler ses propres besoins, ça devient d’autant plus complexe quand on le fait pour des clients. En prenant le temps de bien servir une poignée d’entre eux, on mise sur la qualité et la satisfaction. Perso, je préfère un client très satisfait que deux moyennement satisfaits. Après tout, c’est un marathon en plusieurs étapes. Pas un sprint.

Par exemple, peaufiner son offre avec les hôtels indépendants de 30 à 80 chambres et laisser tomber les auberges et les grandes chaînes.

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Le projet Sniffy est en ligne!

Bon alors voilà, le projet Sniffy est en ligne. Après beaucoup de fine tuning et de validation auprès de partenaires / clients potentiels et même avec le maire de New-York (ok, son gars de marketing, mais quand même!), c’est assez mûr pour mettre une première version au monde.

C’est quoi?

Un outil pour générer des dashboards exécutifs pour Google Analytics. Ou tableaux de bord pour gestionnaires en français?

Pour qui?

Pour les gestionnaires des PME. Principalement celles qui travaillent avec des agences pour les travaux Web, stratégie, marketing, SEO, etc.

Pourquoi?

Parce que selon mon expérience, les gestionnaires ne s’intéressent pas assez aux données d’affaires que peut leur fournir le Web analytique. Si on parle en termes de maturité, plusieurs en sont au stade 1 selon le modèle de maturité de Stéphane Hamel. Pire, ils sont perdus et s’attardent trop souvent aux mauvaises données.

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5 raisons d’imiter au lieu d’innover

Avec le temps, j’ai changé d’avis sur bien des choses. En affaires aussi. Si j’étais un apôtre du 11e commandement « Tu ne copieras point, mais tu innoveras », maintenant je suis plutôt dans l’humeur « tu feras mieux que ton prochain ».

En effet, si imiter ou  copier n’est pas très glamour, ça comporte cependant plusieurs avantages. Le first-mover a l’avantage d’être le premier à occuper le terrain, mais le late-mover aura l’avantage d’attendre que le rôti soit prêt avant de se mettre à table.

Facebook n’a pas été le premier réseau social et Google n’a pas été le premier engin de recherche. Et plus récemment, Google+ pourrait bien jouer le coup du late-mover à Facebook.

Voici quelques avantages d’imiter au lieu d’innover :

1. Apprendre des erreurs des autres

Quand on défriche une forêt vierge sans carte du terrain, on tombera sur des surprises éventuellement. Regarder les autres se casser les dents et apprendre de ça est parfois une sage décision. C’est plus facile attendre que les frères Wright fassent voler leur engin que d’essayer soi-même.

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Frotter sa startup au vrai monde

Dire que je voulais lancer Sniffy au début du mois… J’aurai plutôt passé 2 semaines à demander des avis / écouter / re-écouter / encore écouter / parler / raconter / corriger et faire 30 mises à jour par jour. Week-end compris.

À l’époque, j’avais l’habitude de me tirer dans l’eau sans regarder la température. Là, ça doit être à cause de mon âge qui me rapproche de la sagesse, j’ai décidé de ne mouiller que mon petit orteil pour voir la température.

Et ce fut sans aucun doute la meilleure décision que j’ai prise depuis longtemps!

Primo, parce que j’ai corrigé plusieurs bogues gênants rapportés par des clients potentiels. Surtout alors que j’espérais en mettre plein la vue. Dur de voir la forêt quand on a la tête enfoncée dans un tronc d’arbre. Heureusement, les gens sont indulgents envers ceux qui essaient.

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Ces foutus NDA

Grâce à ce blogue, je reçois régulièrement des courriels de personnes voulant me partager leurs idées. J’accepte habituellement de grand cœur parce que je me sens honoré par de telles demandes. Par contre, je refuse immanquablement quand on me demande de signer un NDA.

Un NDA?

Ouais, un NDA  ou non-disclosure agreement. Un papier qui dit qu’on ira en enfer si on parle dudit projet à un quidam. Je ne suis pas un avocat ni un financier. Encore moins un escroc. Je suis un good guy prêt à rendre service et donner mon avis pour aider un entrepreneur. Gratis en plus. Je vais peut-être seulement me têter un lunch si vous êtes de Québec.

Un NDA rend la chose plus formelle. Je ne suis plus le good guy avec qui on veut jaser informellement, mais un conseiller en bonne et due forme. Par conséquent, il faudrait que je charge des honoraires de consultant. Élevés bien sûr parce que mon temps est précieux! Ça semble intéressant pour arrondir les fins de mois, mais ça ne m’intéresse pas du tout.
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Même pas lancé et déjà 25 employés!

Même pas lancé et déjà 25 employés dans les bureaux les plus techno-startup-chill-buzz en ville. Et c’est vrai ça Steph? Ben non, c’est tout faux. Mais c’est ce qu’on veut que tout le monde croit quand on lance une startup.

No way qu’on veut avoir l’air d’une bande de zigotos, 1, 2 ou 3 fondateurs et un pigiste dans un sous-sol miteux. Qui voudra payer pour nos services alors qu’on a aucun standing? Il faut avoir l’air pro et big pour jouer dans la cour des grands. Comme si c’était mal vu de démarrer.

Pourtant.

Les exemples de compagnies qui ont démarré dans un sous-sol miteux sont nombreux. Google et Apple parmi les plus connues. Possiblement la majorité des startups technos avant d’avoir du financement. Toutes mes entreprises sont nées dans mon vénérable bunker ou dans un appartement cheapo.

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