5 pertes de temps à éviter dans une startup

Avec l’expérience, on voit les choses différemment. Comme décider ce qui est une priorité et ce qui ne l’est pas. Ou ce qui est un must-have et un nice-to-have. Surtout en mode bootstrap où l’argent est limité avec le temps comme contrainte non-négociable. Voici donc 5 endroits où j’ai coupé au fil du temps.

1. Le contenant

Ok, on aime tous ça un beau produit avec une belle enveloppe. Comme entrer dans un resto au design incertain. Ça nous laisse une impression douteuse. Par contre, dans un projet Web, à moins d’avoir un co-fondateur, un copain ou une soeur designer qui va s’en occuper gratos, aussi bien se débrouiller avec les moyens du bord.

L’important n’est pas la boîte, mais ce qu’il y a dedans. Par exemple, avec DashThis, j’ai compris que je tenais quelque chose de pas pire la journée où une compagnie en Suède m’a donné un mandat malgré la première version du site qui était terrible. Maintenant, on peut imaginer ce que ça va donner dans un bel emballage.

Donc si on doit choisir entre le contenu et le contenant, je choisis le contenu. Le reste viendra plus tard.

2. Adwords et autre PPC

On peut faire quelques tests pour attirer des visiteurs, mais seulement en se permettant un très petit budget. Moins de 100$ par jour. Ça permet de tester le message et la conversion. Mais pas plus. Autrement, ça bouffe du cash très rapidement. Et de toute façon, si c’est nouveau, qui recherche ça? DropBox est un bon exemple de campagnes PPC ratées.

« “That’s what you’re supposed to do: hire a marketing guy, buy Google AdWords,” says Houston. “We sucked at it.” It was costing them $300 to hook one sign-up. »

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Avez-vous pensé à faire payer votre développement par les clients?

C’est connu, je n’aime pas trop le financement. Du moins, pas au démarrage. Pour passer à la vitesse supérieure en phase de croissance, OK, mais au démarrage, le meilleur financement c’est les ventes.

Si j’avais eu du financement il y a un an, je me serais probablement pété la gueule et avoir dû faire un pivot. Un pivot, c’est le mot sexy à la mode qui veut dire « Je me suis pété la gueule. #fail ». C’est ce que font les startups qui reçoivent du financement pour une idée bidon. Avant de tirer la plogue, les financiers demandent un changement de cap dans l’espoir de sauver la mise. De pivoter. Ça sonne moins loser au bar quand on drague une nana disons.

Une approche plus lente, mais plus sûre est de développer par les ventes. L’idée est de concrétiser sa vision, mais en la finançant par des ventes.

On a donc un produit de base auquel on aimerait ajouter telle et telle fonctionnalité. Mais ça coûte des bidous tout ça. Et si on vendait cette fonctionnalité à quelqu’un? En lui faisant un prix d’amis en plus. Il a ce qu’il recherche, on a notre fonctionnalité développée et financée par quelqu’un d’autre.

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L’ère post-Percute / Nofolo, un an plus tard

Ça fait un an aujourd’hui que j’ai quitté Percute / Nofolo. C’est long, mais court en même temps. On dirait que c’était hier.  D’un autre côté, Nofolo a beaucoup de succès et a engagé plein de monde depuis. C’est l’fun de voir ça!

Probablement que la moitié des employés n’auraient aucune idée de qui je suis si je me pointais là-bas. Pourtant, je leur ai demandé de mettre un buste en bronze bien en vue dans l’entrée et qu’ils rendent un culte quotidien avec le sacrifice d’un agneau albinos, mais il semblerait qu’ils aient d’autres priorités…

Des regrets?

J’ai jamais aimé le concept des regrets. Quand je décide, j’assume. C’est certain que je ne suis pas fait en bois et qu’on passe par toutes sortes d’émotions et de questionnements. Surtout que ça faisait 5 ans que je bossais là-dessus (Percute a vu le jour en 2006). On ne parle pas de faire une folie comme changer de pâte à dents Crest pour du Colgate.

En quittant, deux choses pouvaient se produire : Je réussi ma nouvelle aventure ou je me plante. Si je me plante, je n’aurai pas de regrets parce que j’aurai essayé et fait mon possible.

Le bon

Le gros avantage de quitter aura été de retrouver une liberté d’action. Ça guette beaucoup d’entrepreneurs de type « technicien ». On part des trucs en ayant les mains 100% dedans. Puis avec la croissance amène la gestion et d’autres responsabilités qui font qu’on s’éloigne de ce qu’on aime faire. Dans mon cas, j’aime résoudre les problèmes des gens en leur patentant des outils.

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Les affaires par essais et erreurs

« Ça ne marchera pas ton truc »

Si je m’étais arrêté à chaque fois qu’on m’avait dit ça, je n’aurais pas duré 3 mois. Pourtant, ça fait 12 ans que ça fonctionne pas pire! Même aujourd’hui près d’un an dans l’aventure DashThis, on a des clients dans plusieurs pays et du boulot à ne plus savoir par où commencer. Pas pire quand même pour « autre » projet qui ne marchera pas!

C’est tellement tannant ces gens qui ont la vérité infuse, qui comprennent exactement le marché et qui sont spécialistes dans tous les domaines. Eux autres ils l’ont l’affaire!

En réalité, ça représente une ouverture d’esprit plutôt étroite. En effet, si j’étais à leur place et que je connaissais la recette exacte pour faire une tonne de fric, j’arrêterais de parler et je l’appliquerais. Ciao bye suckers! Non?

Non.

La réalité, c’est qu’il faut expérimenter à fond. Faire plein d’essais, plein d’erreurs, prendre du recul, apprendre et recommencer jusqu’à ce que ça fonctionne.

La réalité c’est qu’on se trompe la majorité du temps.

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5 raisons pourquoi j’aime la politique

Des fois je me demande si je ne serais pas mieux de ne pas lire le journal, de ne pas m’intéresser aux enjeux sociaux et plutôt regarder Occupation Double et laisser le reste à d’autres.

Mais non. C’est important comme citoyen de participer, d’écouter et de donner son avis. En bout de ligne ce qui se passe dans la société à un impact direct sur ma qualité de vie. Aussi bien ne pas laisser ça dans les mains d’une bande de dangereux.

Voici 5 raisons pourquoi j’aime la politique.

#1 Parce que c’est l’fun de contrebalancer une gauche trop présente.

Au Québec, c’est bien vu d’exprimer haut et fort des idées de gauche. Mais du moment qu’on penche à un peu plus à droite, on se fait regarder de travers. «On sait bien toi pis tes idées de droite…»!

Pourtant, est-ce qu’il y a une vérité absolue détenue par seuls les gens en poncho à barbe qui écoutent du Paul Piché?

Mes idées ont autant leur place que celles des autres. Je suis solidaire, je suis pour l’égalité des chances et pour l’accessibilité. Mais je suis également pour la responsabilité et les libertés individuelles. Je suis aussi conscient qu’il n’y a rien de gratuit dans la vie.

Je suis surtout conscient que mon bonheur est MA responsabilité et celle de personne d’autre.

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Startup: Fantaisie vs réalité

Excellente infographie exprimant la dure réalité d’une startup. Dur. C’est une question de perception car lorsqu’on est passionné, motivé, convaincu, ce n’est pas dur comme endurer un job qu’on déteste pendant 30 ans.

Quand même. On parle beaucoup des succès, mais pour 1 succès, il y a au moins 10 échecs et une tonne d’histoires ordinaires. Il y a aussi cette perception que bien des startups sont des succès instantanés (overnight success). La réalité est que les entrepreneurs nagent dans une piscine de fumier pendant des mois et des années avant de voir une lumière au bout du tunnel. Et ça, c’est quand ce n’est pas le train qui arrive.

Mais bon, c’est partout pareil. Comme ceux qui pensent avoir de beaux abs sculptés en 3 séances de 10 minutes de redressements assis. Ou encore penser devenir patron ou associé parce qu’on a fait une semaine de 50 hrs. Ou encore ceux qui pensent perdre 20 lbs en mangeant un repas de salade dans le mois. Ou ceux qui pensent courir un marathon après 2 entrainements de 20 minutes. Pour eux, la réalité fait mal.

Bref, ceux qui ont vécu l’expérience startup plus que 6 mois regarderont cette infographie le sourire en coin 😉

Via un post Facebook de Kim Auclair

Demi-Marathon et périostite, prise 2

Ben coudonc. J’écrivais à la même période l’année dernière que le demi-marathon de Québec était incertain à cause d’une périostite. C’est encore la même chose qui se produit cette année.

Le commun dans les deux histoires? Je recommence à courir dehors depuis 1 mois environ, même si j’ai couru tout l’hiver sur un tapis et que j’ai rocké en ski de fond. La forme est très bonne, mais les deux tibias m’en veulent à mort on dirait. On ne forcera pas la chose pour que ça vire en fracture de stress non plus.

C’est Patricia Tessier qui a déjà dit que la tapis roulant lui donnait des périostites dès qu’elle retournait sur le bitume. Je vais finir par le croire.

Merde, moi qui n’aime pas courir dehors l’hiver. On dirait que je n’aurai pas le choix l’année prochaine.

Coureurs: Comment faites vous pour aimer courir dehors l’hiver sur des trottoirs glacés ou dans les rues enneigées?

Comme Instagram, moi aussi je vais vendre 1 milliard d’ici 2 ans

Tout le monde moindrement au courant a entendu la nouvelle que Facebook a racheté la startup Instagram pour la modique somme de 1 milliard de dollars. Ou 1000 millions. Ou 1 000 000 de 1000$.

Ç’est du fric. Beaucoup de fric.

Mais est-ce tant que ça?

Oui, quand on considère qu’Instagram est une petite boîte de 13 employés qui ne fait pas un rond de revenu. Zéro. Nada.

Le boss se mettra 400 M$ dans les poches pour avoir bâtit un truc qui ne fait pas une cenne de fric. Quand même! Les employés eux se partageront un p’tit 100 M$.

Plus sérieusement, je pense que c’est un deal qui est insensé. Ok, Instagram est très populaire et à attiré 30 millions d’utilisateurs en 2 ans, ce qui est phénoménal. Ok, Facebook se sentait menacé puisque le partage de photos est un morceau stratégique de leur plateforme. Ok, ils ont acheté une équipe talentueuse. Ok, j’imagine qu’ils sont compétents et ont réfléchi avant de dire oui.

Mais 1 milliard?

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Et puis le billet de Google Analytics, kossa donne?

Alors Steph, es-tu multi-millionnaire depuis le blog post de Google sur DashThis? Est-ce que Facebook va t’acheter pour 1 milliard comme Instagram dont 400 M$ iront dans les poches du patron? Pas mal pour une entreprise qui fait ZÉRO revenus!

Ha mes p’tits curieux vous!

Pour résumer, l’impact a été très positif. Je ne m’attendais pas à un tsunami qui aurait fait exploser la compagnie. Et tant mieux! Ça a été une incroyable occasion de valider mon concept à grande échelle.

En chiffres, ça représente environ 5000 visites dont la majorité en 3 jours. Ça représente environ 400 nouveaux utilisateurs. Mais pas des bandwidth suckerz. Non, des prospects et clients potentiels très qualifiés.

En budget Adwords, on peut parler de 10 000$ de visibilité. Sans compter l’impact immédiat sur le positionnement dans les résultats de recherche.

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DashThis en vedette sur le blogue officiel de Google Analytics

Ceux qui me connaissent bien savent que je ne m’excite pas trop lors des bons coups pas plus que je ne sombre dans la dépression lors des moins bons. Je suis assez constant en termes d’émotions, bon temps, mauvais temps.

Mais là, voir DashThis être en vedette sur un blogue officiel de Google? On peut dire que le sourire est plus grand que la moyenne. C’est comme rêver d’être une rock star et d’en devenir une.

Ben voyons Steph, c’est juste un petit billet de blogue. Tout ce qu’il y a de plus ordinaire.

Ben non, justement. Vous en connaissez beaucoup des entreprises de Québec, du Québec et même du Canada qui reçoivent le spot light de monsieur Google? J’ai vu Adviso dernièrement ou Jonathan Villiard, mais sinon, il faudrait que je fouille. Mais bon, je doute que ça soit aussi fréquent que de croiser une Honda Civic sur l’autoroute.

Bah relaxe Steph, ya pas de quoi écrire à sa mère.

Non? 85 000 abonnés RSS et 104 000 abonnés Twitter? Ya rien là? Come on! Pour une p’tit boîte comme DashThis, c’est une opportunité incroyable. Plein de gens ciblés de l’industrie sont maintenant au courant que DashThis existe. Partout sur la planète. J’ai même un Vietnamien qui m’a écrit en vietnamien pour un projet personnalisé. Merci Google Translate.

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